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Euro 2017 : En battant la France, l’Espagne est titrée pour la troisième fois

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Les Espagnoles étaient un cran au dessus des Françaises en finale © FIBA

 

Espagne France 71-55

Même si l’Espagne remportait l’entre-deux du coup d’envoi, ce sont bien les Françaises qui ont ouvert le score par Diandra TCHATCHOUANG (10 points, 3 rebonds) (0-2, 1′). Comme on pouvait s’y attendre, Sancho LYTTLE (19 points, 8 rebonds) et ses copines n’ont pas tardé à réagir et c’était le début du chassé-croisé mais à ce jeu-là, les filles de Lucas MONDELO ont repris le dessus (13-10, 6′). Valérie GARNIER devait alors recadrer ses joueuses sur le banc mais les Bleues n’arrivaient pas à repasser devant. Quelques instants plus tard, Anna CRUZ (12 points, 5 passes décisives) mettait le feu à l’O2 Arena de Prague en marquant à 3 points dans le corner mais heureusement, Marine JOHANNES (6 points, 2 passes décisives) lui répondait sans tergiverser (18-15, 8′). Tout était encore possible dans cette partie et c’est justement le message qu’Olivia EPOUPA (5 points, 4 rebonds) faisait passer en allant d’abord marquer en lay-up et en convertissant un lancer franc mais Alba TORRENS (18 points, 3 rebonds) lui répondait à son tour au-delà de la ligne des 6,75 m et l’Espagne menait 21-18 après 10 minutes de jeu.

La réussite n’était pas dans le camp tricolore contrairement aux Espagnoles à qui les Françaises laissaient beaucoup trop de secondes chances (24-18, 11′). Bien en place défensivement, la Roja imposait son rythme à la France, qui devait impérativement trouver des solutions pour ne pas se mettre en danger pour la suite de la rencontre (28-20, 12′). Au milieu du deuxième quart-temps, Marta XARGAY (8 points, 2 passes décisives) faisait en sorte que l’avance espagnole soit à 2 chiffres, imitée par Laura NICHOLLS (5 points, 7 rebonds) (32-20, 25′). Pour son dernier match avec la tunique française, Céline DUMERC (15 points, 2 passes décisives) prenait ses responsabilités à 3 points, suivie par Diandra TCHATCHOUANG (32-25, 16′). En s’appuyant sur des décisions arbitrales que l’on pourrait objectivement qualifier de contestables, les Espagnoles ravivaient la flammes alors qu’il rester 3 minutes à jouer en première période (35-27, 17′). Et après un dernier panier de Sancho LYTTLE, le score était de 39 à 30 en faveur de l’Espagne.

Les Espagnoles revenaient sur le terrain avec la même motivation et la même agressivité. A l’inverse, les Françaises se mettaient en difficulté quand Helena CIAK (4 points, 2 rebonds) obtenait sa quatrième faute personnelle, obligeant Valérie GARNIER à la remettre sur le banc. Sancho LYTTLE et les siennes profitaient de la baisse de régime française pour continuer d’asseoir leur domination (45-32, 23′). Durant un temps-mort, Valérie GARNIER demandait à ses protégées de se lâcher et de provoquer des fautes adverses. Marine JOHANNES and co. respectaient cette consigne mais manquaient toujours de présence défensive. A la fin du troisième quart, les Espagnoles faisaient toujours la course en tête (56-40, 30′).

Du haut de son mètre 97, Helena CIAK revenait aux affaires pour apporter de la taille au collectif tricolore mais il en fallait davantage pour inquiéter une Espagne qui ne montrait que très peu de failles (60-44, 33′). Endéné MIYEM (8 points, 3 rebonds) et les Françaises essayaient de s’appliquer mais le vent ne parvenait pas à tourner, bien au contraire (65-46, 35′). Pour la première fois du match, la Roja franchissait la barre symbolique mais néanmoins fatidique des 20 points d’avance grâce à 2 lancers de Sancho LYTTLE (67-48, 36′). La messe était dite et l’Espagne battait une nouvelle fois la France dans une finale de championnat d’Europe et remportait l’Euro pour la troisième fois de son Histoire après 1993 et 2013. Score final : 71-55. Cruelle fin pour Gaëlle SKRELA (1 rebond, 1 passe décisive) et Céline DUMERC mais c’est la loi du sport.

Alba TORRENS était désignée MVP de la compétition et figurait également dans le 5 majeur de l’Euro avec la Grecque Evanthia MALTSI, l’Italienne Cecilia ZANDALASINI, la Belge Emma MEESSEMAN et, bien évidemment, notre Endéné MIYEM nationale.

Allez les Bleues !!!

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