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Coupe de France : Villeneuve d’Ascq a mangé (du) Lyon, Charleville-Mézières se fait peur, Bourges freine Toulouse, le BLMA passe dans la douleur

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Pauline AKONGA et les Villeneuvoises ont sorti le grand jeu face à Lyon ASVEL Féminin © Thibaut LASSER

 

Résultats des quarts de finale (13 et 14/01/2018) :

Charleville-Mézières Nice 76-66
Villeneuve d’Ascq Lyon ASVEL F. 86-51
Toulouse Bourges 51-86
Lattes-Montpellier Tarbes 64-59

 

Les spectateurs de la Caisse d’Epargne Arena en ont eu pour leur argent car les deux équipes ont produit du beau spectacle. Ce sont les Niçoises, bien que privées de Naignouma COULIBALY blessée et Kendall COOPER en rééducation, qui se sont d’abord illustrées, sous l’impulsion de Mamignan TOURE (16 points, 4 passes décisives) pour mener 15-20 après 10 minutes. Vexées, Kaleena MOSQUEDA-LEWIS (27 points dont 7/10 à 3 points) et les Carolomacériennes ont calmé les ardeurs azuréennes avant la pause (38-31, 20′). Dès lors, on a assisté à un mano a mano sans merci puisqu’après 30 minutes de jeu, le score était de 52-52. Tout était donc possible et en ayant cela en tête, Clarissa DOS SANTOS et Valeriya BEREZHINSKA ont accéléré la cadence dans la peinture, Nice n’est pas arrivé à les suivre. Le finaliste de l’édition précédente s’impose donc au mental dans cette partie.

Une semaine après avoir été battu par ces mêmes Lyonnaises en championnat (59-66), il y avait sentiment de revanche dans les esprits villeneuvois au Palacium. Pourtant, ce sont Haley PETERS (15 points, 8 rebonds) et ses coéquipières qui sont les mieux rentrées dans cette rencontre (14-23, 10′). Pour essayer de ne pas reproduire le même scénario que lors du match précédent, Pauline AKONGA et ses troupes se sont remises en ordre de bataille et n’ont jamais baissé ni les bras, ni la tête. Si bien qu’au moment de regagner les vestiaires, Villeneuve d’Ascq n’accusait plus qu’un retard d’un point (35-36, 20′). En revenant sur le champ (de bataille), les Nordistes semblaient transcendées, à l’image d’une Joyce COUSSEINS-SMITH en réussite (14 points à 85%). Même si Marième BADIANE (9 points, 2 rebonds) était de retour aux affaires après de longues semaines d’absence, les Rhodaniennes étaient incapables de montrer la moindre réaction et étaient beaucoup trop imprécises (33% contre 50%) pour y parvenir. Dès lors, l’ESBVA-LM corsait l’addition en passant un 26-5 dans le dernier quart qui mettait tout le monde d’accord.

Dans le seul match opposant une équipe de Ligue 2 à une autre de LFB, le déséquilibre est rapidement apparu aux yeux de toutes et tous. Privées de Mikaela RUEF (touchée à la cheville à l’entrainement), les Toulousaines ont été d’entrées balayées par un collectif berruyer bien huilé (9-25, 10′). Elles ont ensuite réussi à souffler sur les braises mais sans pour autant refaire leur retard (25-41, 20′). La messe semblait déjà dite, d’autant que le duo composé de Valériane AYAYI et Alexia CHARTEREAU semblait dans son jardin (21 points chacune) pour permettre à Bourges d’asseoir encore un peu plus sa domination au bout de 30 minutes (38-64, 30′). Toujours aussi insatiables, les filles d’Olivier LAFARGUE, tenantes du titre, enfonçaient encore un peu plus le clou pour finalement l’emporter avec la manière.

Hier après-midi, dans le derby du sud entre Lattes-Montpellier et Tarbes, les deux écuries ne se sont fait aucun cadeau ! Elles se sont pourtant regardées les yeux dans les yeux durant le premier quart-temps avec un léger avantage pour le TGB (13-14, 10′). Mais celui-ci ne fut que de courte durée puisqu’à peine Sugar RODGERS a posé ses valises dans l’Hérault qu’elle se sent déjà chez elle, contribuant ainsi à ce que le BLMA, qui a pu compter sur le retour d’Anaël LARDY (7 points, 2 rebonds) repasse devant à la mi-temps (33-28, 20′) et ne creuse l’écart après 30 minutes de jeu (50-41, 30′). Toutefois, cette avance de 9 points était un peu trop courte pour que les filles de Rachid MEZIANE soient des plus sereines avant d’aborder le dernier quart. Bien qu’en effectif réduit (Christelle DIALLO est blessée et Adja KONTEH est laissée au repos), les Tarbaises ne ménageaient pas leurs efforts et essayaient d’inverser la vapeur, en vain mais sans démériter.

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