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Euroligue : Sopron s’est réveillé quand tout semblait (presque) fini et fonce en finale

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Yvonne TURNER et Sopron ont fait déjouer tous les pronostics © FIBA

 

Sopron U. Yakin Dogu 68-65

 

Dans la première demi-finale d’Euroligue de sa jeune histoire, c’est l’Universiyé Yakin Dogu qui a ouvert le score au bout de quelques secondes par Courtney VANDERSLOOT (15 points, 7 rebonds) puis Elin ELDEBRINK (7 points, 3 passes décisives) (2-5, 2′). Portées par leur public, Jelena MILOVANOVIC (9 points, 6 rebonds) et ses coéquipières restaient au contact de leurs adversaires du soir (4-7, 3′). L’ailière serbe se permettait même de faire repasser son équipe devant à la marque (8-7, 4′). Après un panier extérieur de Zsofia FEGYVERNEKY (10 points dont 2/2 à 3 points) qui mettait le public de la Novomatic Arèna en émoi, Zafer KALAYCIOGLU rappelait ses protégées sur le banc pour les recadrer (11-7, 5′). C’est au contraire l’équipe hongroise qui continuait d’asseoir sa domination (17-9, 8′). Les Stambouliotes étaient, à l’inverse, complètement méconnaissables. Et malgré les efforts de notre Sandrine GRUDA (3 points, 8 rebonds) nationale, c’est bien Sopron qui menait au score au bout de 10 minutes (19-12, 10′).

Les locales revenaient sur le terrain, leur terrain, avec la même détermination mais l’Université Yakin Dogu savait que le match était encore loin d’être fini (21-14, 12′). Le leader de la saison régulière en Turquie continuait donc à regarder vers l’avant et ça fonctionnait puisque Jantel LAVENDER (10 points, 10 rebonds) et les siennes revenaient à -4 alors qu’il restait un peu plus de 7 minutes à jouer dans cette première période (21-17). Mais Angela SALVADORES (16 points, 4 rebonds) puis Jelena MILOVANOVIC mêlaient fougue de la jeunesse et expérience pour accroître leur avance (25-17, 13′). Toujours assoiffées de cette envie de bien faire, les filles de Sopron étaient sans complexe et dans un fauteuil (36-22, 16′). Mais dans un excès d’engagement, Angela SALVADORES commettait une faute antisportive qui donnait d’abord à Courtney VANDERSLOOT deux lancers francs qu’elle a convertis mais dans la foulée, Kayla McBRIDE (12 points, 5 rebonds) ne parvenait pas marquer sous le cercle. A la mi-temps, Sopron faisait toujours la course en tête après qu’Yvonne TURNER a remis son équipe à +10 (40-30, 20′).

Même si elles n’étaient pas au courant de la disparition brutale du DJ suédois Avicii* survenue quelques heures plus tôt, les filles de l’Université Yakin Dogu avaient dans doute le refrain du célèbre tube « Wake Me Up » en tête puisqu’elles ont essayé de montrer un tout autre visage en revenant sur le parquet. Malheureusement pour elles et heureusement pour leurs hôtes, galvanisées par les « Hajrá Sopron ! » (comprenez « Allez Sopron ! »), l’adresse ne changeait pas de camp (45-32, 24′). Yvonne TURNER et ses copines continuaient de marcher sur l’eau et semblaient de plus en plus intouchables (51-35, 27′). Leur marge était encore relativement confortable à la fin du troisième quart mais elles allaient toutefois devoir se méfier (56-46, 30′).

Pour se mettre encore un peu plus à l’abri, Angela SALVADORES lançait le dernier quart par un panier marqué à mi-distance mais Bahar CAGLAR (3 points, 3 rebonds) lui répondait (58-48, 32′). Yvonne TURNER faisait toujours le show mais Courtney VANDERSLOOT et ses troupes étaient toujours portées vers l’avant pour revenir sous la barre des 10 points, obligeant Roberto INIGUEZ à prendre un temps mort (61-52, 35′). Mais paradoxalement, celui-ci fut bénéfique à Quanitra HOLLINGSWORTH (11 points, 2 rebonds) et ses copines qui revenaient à -3 (61-58, 36′). L’atmosphère était irrespirable dans un money-time qui n’a jamais aussi bien porté son nom. Pour la première fois depuis bien longtemps, l’Université Yakin Dogu reprenait l’avantage alors qu’il restait 2 minutes et 30 secondes à jouer (61-62). A cet instant, les deux formations ont joué au jeu du chat et de la souris. Sur la dernière possession, Yvonne TURNER faisait tourner le chronomètre avant de confier le ballon du match à Jelena MILOVANOVIC, qui ne s’est pas fait prier et inscrivait le panier qui allait emmener Sopron en finale de l’Euroligue pour la première fois de son Histoire. Dimanche soir, on aura donc droit à un affrontement entre deux coaches espagnols, avec Roberto INIGUEZ d’un côté et Miguel MENDEZ de l’aute. Caliente !

*Nos pensées émues vont à sa famille et ses proches.

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