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Valérie GARNIER : « Une très belle aventure avec Fenerbahçe ! »

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Deux premiers mois superbes pour Valérie GARNIER en Turquie © Fenerbahçe

 

Après avoir permis à son équipe de Fenerbahçe de remporter un nouveau titre de championne de Turquie et avant de se lancer dans les préparatifs du Mondial 2018 avec les Bleues, Valérie GARNIER nous a fait l’honneur de répondre à nos questions.

 

Il y a quelques jours, votre équipe de Fenerbahçe a décroché le titre en championnat turc. Comment avez-vous vécu cette première expérience (qui n’est pas terminée) dans un championnat étranger ?

Cela faisait quelques mois que j’étais prête à retourner sur le terrain, j’avais envie de sortir de ma zone de confort et vivre une autre expérience, un autre contexte, un autre championnat. J’ai eu l’opportunité de rejoindre le Fenerbahçe d’Istanbul pour les 2 derniers mois de la saison. J’ai reçu cette proposition un dimanche soir, la réflexion a été rapide et dès le jeudi suivant, j’étais sur le terrain avec ma nouvelle équipe.

Cette première expérience a été très intéressante tant sur le plan sportif que sur le plan humain, nous sommes repartis à zéro avec un très bon groupe de joueuses. L’intégration à été facile, le groupe était en attente de changement. La confiance s’est installée et l’envie de relever le défi ensemble aussi. Nous avons travaillé dur et en équipe et cela nous a réussi.

 

 

Deux jours plus tard, votre adversaire, l’Université Yakin Dogu, a décidé de cesser ses activités liées au basketball. Qu’est-ce que ça vous inspire ?

L’Université Yakin Dogu était une très belle équipe avec de très fortes joueuses, elle a participé au Final Four et a fini première de la saison régulière en Turquie. Leur recrutement pour la saison prochaine allait être très fort. Je trouve dommageable cette situation tant pour les joueuses que pour le championnat turc et l’Euroligue.

 

 

Sans dévoiler des secrets bien gardés, pourriez-vous nous dessiner les contours de votre équipe pour la saison prochaine ?

Cette équipe a bien fonctionné. Nous avons vécu une très belle aventure et mon souhait est de garder la majorité des joueuses. Cependant, certaines sont convoitées par d’autres clubs plus « puissants ». Il y aura des ajustements à faire avec l’arrivée de nouvelles joueuses pour être compétitive dans tous les championnats.

 

Parlons désormais de votre autre casquette en tant que sélectionneuse des Bleues. Quel bilan faites-vous de la campagne de qualifications à l’Euro 2019 jusqu’à maintenant avec notamment l’intégration de nouvelles joueuses ?

On a enregistré des départs pour retraite internationale très importants depuis 2 campagnes, Céline DUMERC, Isabelle YACOUBOU et Gaëlle SKRELA… Ce ne sont pas des départs anodins tant leur apport sur et en dehors du terrain était conséquent.

Néanmoins, nous avons encore des cadres comme Endy MIYEM et Sandrine GRUDA pour entourer nos jeunes joueuses de talent qui s’approprient de plus en plus leur place et bénéficient de chaque match pour gagner un peu plus en expérience.

Nous avons jusqu’à présent gagné 3 matchs (un contre la Roumanie et deux face à la Finlande) et perdu en Slovénie, qu’il nous faudra donc vaincre de plus de 6 points en novembre 2018.

En attendant, cette défaite contre la Slovénie doit nous servir de base de travail pour la campagne à venir : la Coupe du Monde 2018, échéance importante pour le Basket Féminin Français.

 

Dans quelques mois, l’équipe de France va donc disputer le Mondial à Tenerife. Pouvez-vous nous présenter vos futurs adversaires en phase de poules ?

La Corée : on est toujours dans l’inconnu face aux équipes asiatiques, leur basket étant le plus souvent fait de jeu rapide et d’adresse, cela nous invite à la plus grande vigilance.

La Grèce : avec ses 2 maîtres à jouer que sont MALTSI et KALTSIDOU et leur petite armée de soldats. Elles sont toujours très difficiles à affronter, tant leur abnégation pour leur pays est formidable, pour preuve leur parcours à l’Euro 2017 et leur qualification à la prochaine Coupe du Monde 2018.

Le Canada : on est bien placés ici en France pour apprécier tout le talent des joueuses canadiennes puisqu’elles dominent en Ligue Féminine. C’est une équipe qui sera extrêmement compétitive avec une nouvelle génération de joueuses très fortes. Katherine et Michelle PLOUFFE, Nayo RAINCOCK-EKUNWE ou encore Kia NURSE, qui était à Györ… Ce sera un adversaire redoutable.

 

Merci Valérie d’avoir pris de votre temps précieux pour nous répondre ! Bel été avec les Bleues !!!

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