Pages
Adsense

Que deviens-tu, Lou MATALY ?

Share Button

Lou MATALY (Robert MORRIS)_rmucolonials.comLa jeune arrière nous parle de son parcours aux Etats-Unis © rmucolonials.com

 

Depuis son départ de Toulouse il y a 2 ans, Lou MATALY a un peu disparu des écrans radars du basket féminin français. Basquetebol.fr n’a pas perdu contact avec l’arrière de 21 ans, qui est partie aux Etats-Unis et plus particulièrement à l’Université Robert MORRIS. Nous lui avons donc posé quelques questions et la remercions pour sa disponibilité.

 

Lou, tu as décidé de quitter Toulouse il y a deux ans et partir aux Etats-Unis. Pourquoi ce choix ?
J’ai décidé de quitter Toulouse après mon Bac. Je voulais absolument continuer mes études, et je savais qu’en restant en France il aurait été difficile de combiner études et basket… Je n’avais jamais sérieusement imaginé partir aux États-Unis. Mais une ancienne coéquipière, Romane DESSACS, y est allée un an avant moi. Je ne connaissais presque rien des universités américaines jusqu’à ce qu’elle y aille. Mais l’écouter parler de sa vie américaine m’a vraiment donné envie d’y aller ! Donc j’ai décidé de tenter ma chance à mon tour.

Même si ton cursus universitaire n’est pas encore terminé, penses-tu avoir réalisé ton rêve américain ?
Je suis seulement à la moitié de mon parcours, je pense que j’aurai réalisé mon rêve américain une fois que j’aurai reçu mon diplôme à la fin de mes quatre ans. Je ne pense pas encore réaliser la chance que j’ai d’être ici, pour le moment j’essaie de profiter au maximum de cette expérience unique. J’espère que la vie américaine me réserve encore plein de surprises !

Est-ce que tu continues à suivre le basket européen et surtout français ?
Bien sûr, je m’intéresse au championnat français, notamment aux résultats de mon ancien club, Toulouse. En plus de ça, beaucoup de mes anciennes coéquipières de l’INSEP sont dans le championnat donc je jette toujours un oeil aux résultats ! Au niveau européen j’essaie, mais généralement c’est juste quand les finales approchent que je m’y penche… Avec le décalage horaire c’est pas toujours évident de suivre les évènements !
Parle-nous de ta nouvelle vie, aussi bien au niveau universitaire que sportif.
Je suis en troisième année à Robert Morris University, j’étudie les sciences de l’environnement. Il me reste encore un an pour avoir mon diplôme. En terme de basket, on évolue dans la NEC, c’est une conférence de milieu de tableau de division 1. On a terminé premières l’an dernier, la nouvelle saison commence bientôt. Notre premier match est le 16 novembre! Ça va être une longue saison mais on se prépare depuis fin août pour ça. L’intensité est un peu différente parce qu’on joue en moyenne deux fois par semaine jusqu’en avril. Donc c’est pas du tout le même rythme que le rythme européen. Mais on s’y fait !

D’après toi, qu’est-ce que ça t’a apporté de plus que si tu étais restée en France ?
Ça m’apporte une expérience différente que peu de gens on la chance d’avoir. Ça m’a ouvert l’esprit, j’apprends de nouvelles manières de travailler, que ce soit sur le terrain, en cours ou dans la vie de tous les jours. C’est juste de manière générale une façon différente de vivre, c’est une expérience très riche pour moi.

Quels conseils donnerais-tu à de jeunes joueuses qui aimeraient tenter l’aventure américaine ?
D’abord je leur dirais de ne pas hésiter une seconde. Si une opportunité se présente c’est quelque chose d’unique, vraiment. C’est une aventure humaine très spéciale, une découverte d’un autre monde. Ce n’est pas tous les jours facile mais ça vaut vraiment la peine. Mais je leur dirais d’être prêtes à faire beaucoup de sacrifices, prêtes à s’intégrer dans quelque chose de totalement étranger, prête à vouloir apprendre et à travailler dur.

Est-ce que tu sais déjà ce que tu vas faire après tes études ?
Après mon cursus universitaire ici j’aimerais d’abord continuer mes études en faisant un Master. Je ne sais pas où encore, mais si je peux trouver un master en Europe et intégrer une équipe en même temps ça serait parfait. C’est difficile de me projeter en terme de basket mais je voudrais pouvoir finir mes études ou travailler, et continuer a jouer à haut niveau. Je sors de deux opérations des ligaments croisés donc je ne veux pas trop m’avancer. Je vais voir comment se passent mes deux dernières saisons ici.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Adsense