Lucie CARLIER (Tarbes) : « Montrer que j’ai ma place en LFB »

Lucie CARLIER poursuit son apprentissage de la LFB © Thibaut LASSER

 

 

Il y a quelques mois, Lucie CARLIER s’est engagée avec Tarbes pour vivre sa première expérience dans l’élite du basket féminin français. Aujourd’hui, l’ailière de 26 ans nous parle de son parcours et de ses ambitions.

 

Pour celles et ceux qui étaient enfermés dans une grotte ces dernières années et qui te découvrent, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Lucie CARLIER, j’ai 26 ans et je suis originaire de Dunkerque où j’ai fait mes débuts à 16 ans en NF1 qui était à l’époque l’équivalent de la Ligue 2 actuelle. Je suis partie à l’âge de 20 ans pour évoluer à l’étranger, en Russie (au Dynamo Moscou) et en Ukraine (à Regina Bar avec Liudmyla NAUMENKO, qui est à Villeneuve d’Ascq), puis je suis revenue en France en NF2 au Poinçonnet. J’ai ensuite signé en NF1 à Montbrison où j’ai vécu une montée en Ligue 2. Puis après cette saison passée en Ligue 2, me voici à Tarbes en LFB.

 

 

Cet été, tu as donc déposé tes valises à Tarbes. Comment s’est établi le contact avec les dirigeants et avec François ?

Le contact avec François et les dirigeants a été établi cet été. François m’a repéré durant les matchs de Ligue 2, avant ma blessure début mars. Je m’étais fait une rupture ligament croisé antérieur, une rupture ligament latéral interne et une fracture plateau tibial.

 

 

 

Qu’est-ce qui t’a convaincu de signer au TGB ?

Je suis compétitrice, je voulais me confronter au plus haut niveau français et montrer que je suis capable d’y évoluer. C’est une chance qui ne se présente pas souvent alors je l’ai saisie.

 

 

Comment se passe ta première expérience en LFB ?

Mon expérience en LFB se passe très bien. François et mes coéquipières ont su me mettre en confiance, surtout au retour de ma blessure. Je continue d’emmagasiner un maximum. Mon rôle cette année est différent de celui que j’ai pu avoir ces deux dernières années. En Ligue 2, j’étais un élément majeur de mon équipe, avec beaucoup de responsabilités et qui jouait 40 minutes. Cette année c’est différent, je suis en rotation sur deux postes. Je prends chaque minute qu’il y a à prendre en montrant que François a eu raison de me donner sa confiance.

 

 

Y a-t-il des différences au niveau du jeu entre la Ligue 2 et la LFB ?

Pour moi, la plus grosse différence entre la Ligue 2 et la LFB c’est la dimension physique des joueuses. On se retrouve vraiment face à des athlètes, très affûtées. Ou à des intérieurs très imposantes (Cierra BRAVARD à Basket Landes ou même Astan DABO chez nous) et à la fois très mobiles.

 

 

Raconte-nous ta routine d’avant-match.

Petit déjeuner puis direction la salle pour une séance vidéo sur l’adversaire et entraînement, qui se compose essentiellement de shoot, de manière à réveiller le corps tout en gardant l’énergie pour le match. Ensuite le repas du midi, que beaucoup de sportifs connaisses, le fameux pâtes – poulet ! Puis direction la sieste pour être en forme le soir. A 16h30 c’est l’heure de la collation, qui ressemble étroitement à mon petit déjeuner. Ensuite, je me prépare, et là c’est mon petit « toc » d’avant-match, je prends toujours une douche avant de partir à la salle. Et une fois à la salle, avant l’échauffement collectif, je fais de la proprio et du shoot pour me mettre dans ma bulle et monter en concentration.

 

 

A titre personnel et même si on en est déjà à la moitié, qu’est-ce que tu attends de cette saison ?

Je veux montrer que j’ai ma place à ce niveau et que l’on peut me faire confiance. À titre collectif, j’espère qu’on arrivera à se sortir des 4 derniers pour éviter les play-down. Si on se retrouve dans le quatuor final, le but sera bien évidement de se maintenir en LFB.

 

 

Vous êtes toujours à la lutte en deuxième partie de tableau. D’après toi, qu’est-ce qui vous a manqué jusqu’ici pour vous installer dans le Top 8 ?

Ce qui nous a manqué pour être dans le top 8 la mi-saison, c’est que la mayonnaise a eu du mal à prendre dans l’équipe tout simplement parce que l’effectif a été remanié (la non venue de Jenna SMITH, le départ d’Asia BOYD) et qu’il a fallu intégrer d’abord Abby et ensuite Angie. Ensuite, il y a eu les blessures. Il ne me semble pas que l’on ai encore pu faire un match au complet ! L’équipe a grandement progressé depuis l’Open, mais il nous manque encore un petit truc pour pouvoir gagner des matchs comme ceux contre Basket Landes ou Villeneuve.

 

 

As-tu un message à faire passer à tes soutiens et tes proches ?

Merci de me soutenir au quotidien. Et un message aux supporters : continuez de venir nous supporter au Quai, et faites un maximum de bruit. Le public est le 6^ème homme et c’est un soutien exceptionnel !

 

 

Merci Lucie pour ta disponibilité et bonne fin de saison avec le TGB !