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Coupe de France : La Glacerie seule équipe de Ligue 2 au prochain tour !

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Yoann CABIOC’H enchaîne les victoires : Sky de Chicago en WNBA, La Glacerie en coupe de France © Vokz Vizion

 

Résultats des 16èmes de finale :

18/10

Montbrison

Angers

74-78 a.p.

19/10

Reims

Landerneau B. B.

48-64

Toulouse

Charnay

56-65

20/10

Calais

St Amand

72-94

La Glacerie

Chartres

69-61

 

Ce 2ème tour de Coupe de France, qualifié de 16ème de finale compte tenu de l’entrée progressive des clubs de LFB, voyait précisément les 4 équipes de LFB qui n’avaient pas d’obligations européennes être opposées aux 6 équipes de Ligue 2 rescapées du 1er tour. Comme il y avait un match entre équipes de LF2 au moins l’une d’entre-elles atteindrait le 3ème tour ou 8ème de finale. La question était de savoir s’il y en aurait une ou plusieurs autres.

Dès lundi soir à Cherblanc, le club local de Montbrison recevait le promu en LFB à savoir l’Union Féminine Basket 49 d’Angers et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on n’a pas vu la différence entre un club de 1ère division et un club de seconde division professionnelle. Il fallut même recourir à la prolongation pour les départager. Certe,s il n’y aurait eu que 62 spectateurs en ce lundi soir mais les absents ont eu tort car l’on a assisté à un excellent match.

Ce sont les Angevines qui démarrent les premières et remportent le 1er quart-temps 21-13 sous l’impulsion d’Alexis PETERSON (16 points, 6 passes décisives) mais dans le 2ème quart-temps, l’équipe de Corinne BENINTENDI revient peu à peu grâce au trio : Jaïsa NUNN qui n’aura pas quitté le parquet (24 points, 14 rebonds), Annika HOLOPAINEN (23 points) et Jade HAMAOUI (18 points, 6 passes décisives en 42’ de jeu incluant la prolongation). Ainsi, les coéquipières de Jasmine BAILEY, discrète jusque-là (elle terminera à 11 points à 1/5 à 3 points) ne mènent plus à la mi-temps que 36-31 contre le club de BCMF. Les 2 équipes ne se départagent pas plus dans le 3ème quart-temps (12-12) et après 30 minutes de jeu, le tableau d’affichage indique Montbrison 43 Angers 48. C’est alors que commença véritablement le suspense. A 6 minutes de ce qu’on croyait être la fin, les Foréziennes étaient encore menées 50-54 mais grâce à un 14-2, elles passent irrésistiblement devant et mènent 65-58 à 1’ de la fin.

Alors que s’est-il passé pour que les coéquipières de la capitaine Aurélie FAVRE ne conservent pas cet avantage jusqu’au coup de sifflet final ? Certains évoquent l’expérience des joueuses de 1ère division dans le money time, d’autres plus concrètement le panier à 3 points d’Iva SLONJSAK (à 1 sur 4 dans l’exercice mais au bon moment à 23 secondes du buzzer) permettant l’égalisation des Angevines 65-65 et provoquant une prolongation. De même en prolongation, les joueuses de la Loire sont toujours devant à 1’30 de la fin avant de s’incliner 74-78. En fait, pour comprendre le problème de l’équipe de la Sous-Préfecture de la Loire, il suffit de regarder la feuille de statistiques : points du banc à Montbrison 0, points du banc à Angers 33. Voilà sans doute ce qui différencie un club de LFB et un club de Ligue 2. Donc on a besoin d’une 6ème joueuse à Montbrison.

Mardi soir à Reims, au complexe René TYS dans la salle Bernard LAVERGNE, l’équipe du Président Philippe SAURET, désormais appelée Champagne Basket, était opposée pour la 3ème année consécutive en Coupe de France au Landerneau Bretagne Basket.

L’équipe rémoise résista pendant 28’ puisqu’à cet instant, elle menait 40-39 mais le dernier quart-temps fut fatal aux Champenoises pourtant bien emmenées par Maaja BRATKA (20 points, 10 rebonds) et Jessica MAVAMBOU (11 points, 8 rebonds). Elles le perdirent 21-8 et s’inclinèrent au final 48-64 face à une équipe bretonne qui sut attendre son moment et fit parler ses étrangères : Teana MULDROW (15 points, 6 rebonds, 4 passes décisives), Luisa GEISELSÖDER (11 points, 8 rebonds) et Ezinne KALU (11 points, 4 passes décisives).

Au même moment, c’est sans doute à Toulouse que l’on attendait la plus forte opposition aux équipes de LFB représentées en l’occurrence mardi soir au gymnase COMPANS-CAFARELLI par le Charnay Basket Bourgogne Sud. On faisait confiance, du moins si l’on n’était pas Bourguignon, à la capitaine Isabelle STRUNC (15 points à 5/8 aux tirs) pour mener la dragée haute aux partenaires de la capitaine adverse Prescillia LEZIN dont il faut bien dire qu’elle ne fit pas un grand match contrairement à samedi dernier contre Angers. Mais l’atout des joueuses de Saône et Loire fut incontestablement la nouvelle venue, l’Américaine Caliya ROBINSON, auteure d’un double-double (17 points, 10 rebonds). Prescillia LEZIN dans le Journal de Saône et Loire avait prévenu « Elle s’est entraînée toute la semaine avec nous et elle a assimilé très vite les systèmes ». C’est elle qui permet aux Pinkies de mener 9-0 après 3 minutes de jeu. Et si par la suite, les protégées de Matthieu CHAUVET sont moins prolixes, elles mènent à la mi-temps (34-32). Ce n’est vraiment que dans les 3 dernières minutes que les Toulousaines cédèrent puisque le Money Time est atteint sur le score de 57-56 pour Charnay. Mais le match se termine par un 8-0 pour les joueuses de Saône et Loire qui l’emportent 65-56. La satisfaction des Charnaysiennes contrastaient avec la déception des Roses et Noires qui, bien que grandes favorites pour la montée, avaient perdu là l’occasion de se montrer compétitives au niveau supérieur.

Restaient donc mercredi soir deux derniers matchs. Calais recevait Saint-Amand au Calypso. Après 9 minutes de jeu, les Calaisiennes mènent 18-17 mais c’est le moment que les Nordistes ont choisi pour se mettre en marche et on ne les arrêtera plus 23-18 après 10’, 52-32 à la mi-temps. Le 3ème quart fut équilibré mais l’écart était déjà fait et les Amandinoises, l’emportent dans le Pas de Calais 94-72. La palme, comme souvent cette saison, sera pour Elin GUSTAVSSON (21 points, 5 rebonds) mais toutes les joueuses marquèrent. Côté calaisien, on soulignera le bon match de Maud STERVINOU (21 points) et Fleur DEVILLERS (22 points), mais comme souvent, la statistique qui tue dans un match opposant une équipe de LFB à une équipe de Ligue 2 : points du banc à Saint Amand 25, points du banc à Calais 5.   

Donc il n’y aura qu’un club de Ligue 2 au tour suivant de la Coupe de France et ce sera le vainqueur du match La Glacerie – Chartres.

Quels pouvaient être les espoirs du coach normand (d’adoption puisque breton d’origine) de retour d’Amérique (le journal « La Presse de la Manche » sous le titre « Yoann CABIOC’H, champion WNBA avec Chicago » le cite « Des moments que je ne pouvais pas manquer »). Les joueuses de l’Eure-et-Loir furent un peu rassurées lorsqu’elles virent que Yoann CABIOC’H, analyste vidéo au Sky, était rentré de Chicago en début de semaine seul. Point d’Allie QUIGLEY, Courtney VANDERSLOOT, ou autre Candace PARKER sur le parquet du complexe de La Saillanderie au grand dam des 340 spectateurs qui auraient bien aimé quelques changements dans leur équipe eu égard aux 4 défaites en 4 matchs subies par leurs protégées depuis le début du championnat. Ils ne savaient pas encore que les joueuses du Cotentin présentes avaient décidé de remplacer les stars américaines.

Dans « L’Echo Républicain » du 20/10 sous la signature d’Etienne CELLE, nous apprenons que le coach de Chartres Benoît MARTY avait prévenu « En coupe, on ne peut espérer guère plus qu’un quart de finale. Nos ambitions se situent en championnat » En outre les “Bluelights” étaient privées de Mariama NIANG (ligaments croisés) mais aussi Rayte’a LONG (mollet) et Marine DEBAUT (cheville), et n’alignaient que 7 professionnelles.

Les Tangos (pas celles de Bourges mais bien celles de l’USLG) mirent 5 minutes avant d’inscrire leur premier point et se retrouvèrent menées 12-20 à la fin du 1er quart-temps. Mais Akela MAIZE (11 points, 8 rebonds) modifie la physionomie du match même si les Cherbourgeoises sont toujours menées à la mi-temps (27-32). Les Glacériennes réussissent un 16-2 en 5’ et passent devant (38-36, 24e) grâce notamment à Rosette MENDY (11 points). Le match reste néanmoins indécis. Mais les Manchoises se détachent dans le dernier quart-temps pour l’emporter 69-61.

Au total, aucune des équipes de Ligue 2 opposées à des équipes de LFB ne sont passées. Il n’y aura qu’un seul club de deuxième division, La Glacerie proche de Cherbourg dans la Manche, au 3ème tour (8ème de finale) de la Coupe de France et il lui faudra affronter soit un des 4 clubs de LFB qui ont passé ce 16ème de finale, soit l’une des 5 équipes de LFB qualifiées directement grâce à leur participation à l’Eurocoupe.

2 commentaires

  1. Pas de déception côté Toulouse il ne faut pas écrire n’importe quoi.
    La priorité était donnée cette semaine au match de championnat à Chartres de Samedi et ainsi Noémie Brochant a été laissée au repos et 50 minutes de temps de jeu ont été laissées aux joueuses du Centre de Formation, Diankeba Guirassy, Pauline Laurenson, Philippine Delpech et Sirine Benadda.
    Kalis Loyd n’a joué que 17 minutes. Les titulaires de Ligue 2 ne jouant qu’entre 24 minutes (Marine Mulumba et 12 minutes Lorraine Lokoka.
    Justement la rencontre a permis à Lorraine Lokoka de faire son retour à la compétition après une petite intervention chirurgicale.
    A deux minutes de la fin avec 4 espoirs sur le terrain Toulouse n’est mené que 56-57..
    Alors Merci Robinson à Charnay qui s’il s’était incliné aurait réalisé une contre-performance contre une équipe qui n’a rien fait pour gagner à tout prix!!

  2. Sinon La Glacerie est tellement proche de Cherbourg que C4EST CHERBOURG!!!

    Les cinq conseils municipaux de Cherbourg-Octeville, Équeurdreville-Hainneville, La Glacerie, Querqueville et Tourlaville ont voté le 8 septembre 2015 la fusion de leurs communes respectives, la nouvelle commune a pris après cette fusion, le 1er janvier 2016, le nom de Cherbourg-en-Cotentin.
    la Commune de La Glacerie n’existe donc plus….c’est désormais une commune déléguée de Cherbourg-en-Cotentin…
    Cherbourg-en-Cotentin est d’ailleurs le nom de la ville qui figure sur la présentation des équipes de Ligue Féminine deux sur le site de la FFBB.

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