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Euroligue : Match ubuesque à Ekaterinburg où le BLMA s’incline lourdement

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Ana Maria FILIP s’est bien battue mais le contexte était trop défavorable © FIBA

 

Ekaterinbourg Lattes-Montpellier 108-53

« On y va en « touristes » avait prévenu Valéry DEMORY à nos confrères du Midi-Libre. Comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs ? Si l’on accepte de ne pas considérer le score, fut-ce celui d’une raclée. Affronter dans sa salle un club qui domine l’Europe comme jamais, aucun club ne l’a fait depuis le Daugava Riga de l’ère soviétique, le tout moins de 48h après avoir joué et perdu en championnat à Tarbes, relève de l’inconscience si l’on n’a pas mis au programme « Voyage touristique en Sibérie Occidentale – Entrainement in situ à Ekaterinbourg ».

Donc 1ère étape du déplacement : le voyage. Départ dimanche 4h30 de Toulouse, Envol pour Paris CDG, arrivée à l’aéroport Chérémétiévo à Moscou et transfert pour Ekaterinburg à 1500 km de là. Au total, il n’y a que 4500 km entre Toulouse et Ekaterinburg et 4h de décalage horaire.

Deuxième étape :  la rencontre avec l’UMMC. Pour ajouter aux difficultés précédentes, le BLMA n’étaient pas au complet : Katherine PLOUFFE et Sydney WALACE, mises à l’isolement pour suivre les règles fédérales depuis jeudi et qui n’étaient déjà pas au Quai de l’Adour, n’étaient pas du voyage. Pas grave, diriez-vous puisque de toute façon, le coach héraultais avait promis d’offrir du temps de jeu à sa jeune classe. Nous espérions cependant que Miguel MENDEZ ferait de même et laisserait sa légion étrangère sur le banc : Alba TORRENS, Emma MEESSEMAN, Allie QUIGLEY, Alexandria BENTLEY, Jonquel JONES puisqu’on avait déjà l’assurance que Courtney VANDERSLOOT et Breanna STEWART ne seraient pas là. Alors place enfin aux Russes : Maria VADEEVA bien sûr mais aussi Evgueniia BELIAKOVA ou Anastasiia SHILOVA, toutes internationales. Sinon, il faudrait savoir jusqu’à quel score le compteur de la salle peut monter.

Lors de la présentation des équipes, le petit sourire de Valéry DEMORY en dit long, il fera avec les moyens du bord. De son côté, Miguel MENDEZ, qui n’a pas tout compris à la problématique du match, joue les Clausewitz et donne ses dernières instructions. Il présentera son 5 de départ type : Alexandra BENTLEY-Allie QUIGLEY-Alba TORRENS-Emma MEESSEMAN et Jonquel JONES. Pour le BLMA, Olivia EPOUPA n’est pas dans le 5 de départ et la 9 (Elyia KIAVI) n’a pas son nom floqué.

Au début de ce 1er quart-temps, on crût que Miguel MENDEZ avait modifié les règles FIBA : ne marquer qu’au-delà de la ligne à 3 points et cela marche : Alba TORRENS, Allie QUIGLEY et Alexandra BENTLEY par 2 fois permettent à l’UMMC Ekaterinbourg de mener 12-0. A 24-4, le coach espagnol fait enfin rentrer une Russe, Anastasiia SHILOVA, et la fin du 1er quart-temps est atteinte sur le score de 34-10.

Au début du 2ème quart, Miguel MENDEZ comprend enfin qu’il faut faire souffler ses stars et après BLMA – Reste du Monde, on aura BLMA-Russie et cela change un peu les choses : l’écart se stabilise 47-22 à 3’30 de la mi-temps. Il faut dire que Haley PETERS (19 points) n’apprécie pas trop la mascarade et se bat sur tous les ballons, l’honneur du « stars and stripes » quoi ! Et Valéry DEMORY encourage le professionnalisme de l’Américaine. Mais décidément, Miguel MENDEZ n’a guère apprécié cette phase de stabilité et ne conserve sur le parquet à 3’30 de la mi-temps comme représente de la Russie qu’Evegueniia BELIAKOVA (11 points à 3/5 à 3 points). Conséquence immédiate, le score se creuse à nouveau et la mi-temps est atteinte sur le score de 58-25. En seconde période avec une équipe mixte, l’écart ne fera que grimper : 40 points (73-33 après 7’30 en seconde période) et 51 points (84-33 à 10’ de la fin). Il revient à une Russe, Evgueniia BELIAKOVA, d’atteindre les 100 points à 3 minutes de la fin atteinte sur le score de 108-53. Côté russe, on soulignera la performance collective à 3 points (22/40) et notamment celle d’Alba TORRENS et Allie QUIGLEY à 4/5, d’Anastasiia SHILOVA à 4/6. Côté montpelliérain, on citera les 11 points et 9 rebonds d’Ana Maria FILIP, les 14 points de Migna TOURE et bien sûr Haley PETERS déjà citée. La performance des jeunes malgré un important temps de jeu n’a guère été convaincante (aucune n’a dépassé les 2 d’évaluation) mais la marche était sans doute trop haute.  

Bon, maintenant, il va falloir rentrer ! Il n’y a pas moins de kilomètres au retour mais après, ce sont les vacances de fin d’année. Quant à nous, rendez-vous mercredi car les autres matchs d’Euroligue ont lieu mardi soir et notamment toujours en Russie le déplacement de Basket Landes à Koursk.

3 commentaires

  1. Même avec le déplacement compliqué, difficile de lutter avec une telle équipe.

  2. Vous oubliez la grande équipe du Spartak Moscou qui a dominé de la tête et des épaules le basket Européen en remportant quatre années de suite le titre

  3. Tout d’abord grand merci à maurice toms et danny boy de nous lire, même quand il ne partage pas totalement nos idées comme sur la confrontation Ekaterinburg/Spartak Moscou. Nous ne nions pas que le Spartak Moscou a été un grand d’ Europe et a remporté 4 fois consécutivement de 2007 à 2010 l’euroligue et était encore en finale perdue à Ekaterinburg en 2011 contre Salamanque. Au total le Spartak occupe le 4ème rang au palmares des victoires en Euroligue: 1- Daugava Riga (18) 2- Ekaterinburg (6) 3- Vicence (5 qu’il ne faut pas oublier vainqueur de 85 à 88 et finaliste en 89) 4- Sp Moscou (4)….Des joueuses célèbres ont joué au Spartak Moscou Sue Bird, Diana Taurasi,Lauren Jackson et même Isabelle Yacoubou, mais nous ne croyons pas que l’on ait jamais eu un tel rassemblement de joueuses étrangères en même temps d’une telle qualité que le roster actuel d’ Ekaterinburg dont l’aventure n’est pas terminée. Y a t’il une joueuse dans le monde meilleure qu’une titulaire actuelle d’ Ekaterinburg. Le problème serait plutôt du côté de la Fédération russe car les joueuses russes y compris Maria VADEEVA ne jouent plus guère et cela se ressent sur l’équipe nationale.

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