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La FFBB prend position dans le conflit russo-ukrainien… et nous aussi !

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Jeudi dernier, le Bureau Fédéral de la FFBB s’est réuni pour prendre position dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui a débuté le 24 février 2022. La Fédération Française, emboîtant le pas de la FIBA qui a exclu les équipes nationales et les clubs russes de toute compétition, a pour sa part décidé des sanctions à l’encontre des joueuses (nous nous cantonnons au basket féminin) et membres du staff.

Ainsi, si une joueuse ou un membre de staff décidé de s’engager avec un club russe ou biélorusse, elle ou il ne fera pas partie des équipes de France tant que les mesures de la FIBA seront en vigueur, de même pour les joueuses ou membres de staff ayant déjà signé leur contrat. Par ailleurs, l’ensemble des délégations sélectionnées en équipe de France sénior est invité à signer une attestation sur l’honneur pour participer aux rassemblements et compétitions internationales. En signant ladite attestation, les joueuses et membres de staff confirmeront qu’ils ne sont pas engagés avec un club russe ou biélorusse et n’ont pas l’intention de le faire durant toute la durée du conflit. En cas de non-respect de cet engagement, la joueuse ou le membre du staff concerné ne remplirait plus les critères de sélections pour les prochaines compétitions internationales, notamment les J. O. de Paris en 2024.

Reste désormais à savoir quelle sera la position des Fédérations d’autres pays occidentaux dans ce conflit. On peut notamment voir chez nos voisins et amis belges que l’ancien coach d’Arras et du BLMA, Thibaut PETIT, a été nommé il y a quelques semaines coach principal du Dynamo Koursk alors qu’il occupait jusqu’ici des fonctions d’assistant.

Concernant la position de notre rédaction, elle est assez simple. La saison dernière, nous avions choisi de poursuivre le traitement hebdomadaire (et même quotidien en cas d’annonce de blessure ou de transfert) du championnat russe, ayant estimé que les actrices et acteurs du basket féminin russe n’y étaient pour rien dans ce qui se passait autour d’eux. En toute transparence, à l’époque, cela avait entraîné des divergences au sein de notre rédaction et c’est peut-être cela qui a provoqué le départ de certains rédacteurs historiques. A ce jour et tandis que nous sommes à l’intersaison, notre position a changé. Nous avons en effet décidé de purement et simplement boycotter le championnat russe (qui, de toute façon, perd de son intérêt en l’absence des joueuses étrangères), là aussi jusqu’à la fin du conflit opposant la Russie à l’Ukraine.

3 commentaires

  1. BRAVO SAGE DECISION et un exemple pour les plus jeunes

  2. Difficile d’imaginer aujourd’hui une rue Pétain à Paris, une avenue Mussolini à Rome, ou une place Franco à Madrid. En Ukraine, pourtant, une avenue à Kiev, la capitale du pays, a été renommée en 2015 en l’honneur de Stepan Bandera (1909-1959), un personnage politique controversé, accusé d’avoir collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Comme dans beaucoup de conflits ce n’est pas tout blanc d’un côté et tout noir de l’autre……

    Je demande ici que tous les clubs de basket féminin qui touchent une aide publicitaire d’Auchan la refuse comme Auchan maintient ses 30000 emplois en Russie!!!!

  3. La presse française a le monopole de la narration du réel ce qui lui permet d’invisibiliser certains sujets. On fait fi du monde réel au profit du monde rèvé. la presse en use et en abuse mais sans jamais le reconnaître. Je rend hommage à postup pour sa grande franchise et qui assume sans complexe son refus d’informer ses lecteurs.

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