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Valence crée l’exploit et remporte sa première Supercoupe d’Europe !

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Les Espagnoles ont surpris Ekaterinbourg © Valencia Basket Club

 

Supercoupe d’Europe :

Valence Ekaterinbourg 75-68

 

Ca vous avait manqué ? Eh bien c’est dans l’ambiance surchauffée du Pabellon Fuente de San Luis et quelques jours après avoir joué chacune de leur côté, ques les équipes de Valence et d’Ekaterinbourg, respectivement vainqueurs de l’Eurocoupe et de l’Euroligue 2021, s’affrontaient ce vendredi soir dans la ville espagnole pour le compte de la Supercoupe d’Europe. Dès les premières secondes, cette affiche tenait toutes ses promesses puisque les 2 écuries se rendaient pratiquement coup pour coup, même si Jonquel JONES (20 points, 8 rebonds) et l’armada russe menait rapidement les débats (5-7, 2’). Il fallait toutefois se méfier dans les rangs d’Ekaterinbourg car Rebecca ALLEN (18 points dont 4/6 à 3 points) faisait ce qu’on appelle une Masterclass en ce début de rencontre (9-9, 4). La tendance s’inversait d’autant plus et tournait en faveur des locales puisque, curieusement, les protégées de Miguel MENDEZ manquaient de réussite au shoot sur la fin du premier acte, ce qui profitait à leurs vis-à-vis (16-14, 8’). Il ne fallait toutefois pas trop s’inquiéter pour Brittney GRINER (4 points, 3 rebonds), fraîchement revenue (mais seule) des Etats-Unis, et ses coéquipières qui, après un temps mort demandé par leur coach, reprenaient des couleurs (16-16, 9’). Mais c’est finalement sur une courte avance des Valenciennes que s’achevait le premier quart-temps (20-18, 10’).

L’adresse et même la cohésion de groupe n’étaient vraiment plus au rendez-vous pour « Ekat » même si, avec un tel « roster », il ne fallait pas trop s’en faire (24-20, 13’). Jonquel JONES revenait ainsi sur le parquet pour remplacer Brittney GRINER et ça allait un peu mieux pour le vainqueur de la dernière édition de l’Euroligue (26-23, 14’). Les locales restaient dans leur match, à l’image de la pépite Raquel CARRERA (14 points, 2 rebonds), mais commençaient à trembler (28-27, 16’). Après un recadrage de leur coach ayant notamment pour but de casser la dynamique adverse, « Bec » ALLEN, encore elle, bien relayée par Marie GULICH (6 points, 4 rebonds), aidait ses troupes à toujours croire en leurs chances dans ce match au sommet européen (33-27, 27’). Et si le tournant du match survenait sur une faute antisportive de l’intérieure allemande ? C’est en tout cas ce qu’on se demandait lorsqu’après un lancer réussi par Anastasia SHILOVA (4 points, 2 rebonds) et un « floater » de Jonquel JONES, Ekaterinbourg se rapprochait de son adversaire du soir au tableau d’affichage (37-34, 19’). Mais en fait non car comme un symbole, c’est encore Rebecca ALLEN qui, cette fois au-delà des 6,75 m, tentait sa chance et parvenait ainsi à donner 6 points d’avance à Valence au moment de regagner les vestiaires (40-34, 20’).

Laura GIL (11 points, 6 rebonds) lançait rapidement les hostilités au début de la seconde période, suivie de Cristina OUVIÑA (11 points, 9 passes décisives), et Valence franchissait pour la première fois dans ce match la barre des 10 points d’avance (44-34, 21’). Quelques secondes plus tard, l’écart se réduisait, la faute à une Alex BENTLEY (11 points, 4 passes décisives déjà très à l’aise sous ses nouvelles couleurs (44-39, 24’). Les 2 équipes se tenaient vraiment dans un mouchoir d’une poche de plus en plus petite (47-45, 26’). Pour autant, Ekaterinbourg n’arrivait toujours pas à repasser devant ses hôtes, qui étaient décidément dans un grand soir (54-47, 27’), comme en témoignent les 2 incursions d’une joueuse que l’on connait bien en France, Queralt CASAS (6 points, 4 passes décisives), pour reprendre à nouveau le large (58-47, 28’). A la fin du troisième quart-temps, rien n’était fait puisqu’il n’y avait « plus que » 7 points d’écart entre les 2 équipes (58-51, 30’).

Pour maintenir encore plus la pression, Maria VADEEVA (4 points, 4 rebonds) et ses coéquipières inscrivait les premiers points de l’ultime quart-temps et provoquaient des fautes adverses pour partir sur la ligne des lancers et revenir à -3 (58-55, 33’). C’était clairement le début d’un match dans le match que semblait vouloir dominer Ekaterinbourg (60-60, 34’). Au courage et portées par leurs supporters, Leticia ROMERO (4 points, 1 rebond) et ses troupes trouvaient encore des ressources pour reprendre l’avantage dans un money time qui tenait bien son nom (65-60, 36’). A cet instant, cette Supercoupe d’Europe montait encore en intensité puisqu’au milieu du terrain, Rebecca ALLEN laissait la jambe et faisait trébucher une Alba TORRENS (15 points, 5 rebonds) qui, bien qu’étant un peu la « nationale de l’étape », ne s’est pas fait que des amis dans cette salle que l’on appelle communément La Fonteta. Après visionnage par le corps arbitral, l’Australienne de Valence n’écopait qu’une faute simple, pour le plus grand soulagement de ses supporters. Mais Ekaterinbourg en profitait pour entretenir l’espoir (65-62, 37’). A moins de 2 minutes du terme, l’atmosphère était irrespirable tellement la tension montait encore d’un cran (70-66, 39’). Les affaires d’Ekaterinbourg étaient de plus en plus compliquées pour Ekaterinbourg, qui perdait définitivement Miss BENTLEY, coupable d’une cinquième faute personnelle. Les jeux étaient faits et Valence remportait cette Supercoupe d’Europe sur le score de 75 à 66.

Après avoir été toute proche d’un double-double, c’est en toute logique que Cristina OUVIÑA recevait des mains de la légendaire Elisa AGUILAR le trophée de MVP de ce match !

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