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Face à l’Australie, Olivia EPOUPA et les Françaises sont restées sérieuses et appliquées © FIBA

 

France Australie 72-63

 

On l’attendait depuis de longues semaines et ca y est, les Bleues (vêtues de blanc) ont lancé leur Tournoi de Qualification Olympique ce soir face à l’Australie. Et après avoir respecté un moment de silence en mémoire de David STERN, ancien commissaire de la NBA, du légendaire arrière des Lakers Kobe BRYANT, ce sont les Françaises qui se sont mises en action les premières au bout d’un round d’observation qui a duré 2 minutes (2-0, 2’) par l’intermédiaire d’un layup d’Olivia EPOUPA (7 points, 3 rebonds) face à un adversaire qu’elle connait bien. Il n’a ensuite fallu qu’une poignée de secondes à Elizabeth CAMBAGE (19 points, 20 rebonds !) pour s’illustrer à son tour par un 2+1 (2-3, 3’). Pour celles et ceux qui en doutaient (ça existe ?), Sandrine GRUDA (16 points, 11 rebonds) montrait assez rapidement sa détermination à aller chercher son billet pour Tokyo, répondant parfaitement à la géante australienne (6-7, 5’). Un nouveau souffle arrivait sur le terrain avec l’entrée en jeu d’Helena CIAK (2 points, 1 rebond), Marine JOHANNES (12 points, 4 passes décisives) et Alexia CHARTEREAU (2 points, 7 rebonds) et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce coaching s’avérait payant puisque les Françaises reprenaient un court avantage (12-11, 9’). Et après 10 minutes de jeu et un panier de Valériane VUKOSAVLJEVIC (6 points, 3 rebonds), les filles de Valérie GARNIER menaient 14-11.

Le deuxième quart-temps débutait aussi bien que s’était terminé le premier, grâce notamment aux premiers points de Marine JOHANNES pour mener de 6 unités (17-11, 11’). Après avoir subi un panier de Diandra TCHATCHOUANG (3 points, 1 rebond) dans cette partie, qui plus est à l’extérieur de la raquette, les Australiennes étaient recadrées par Sandy BRONDELLO sur un temps mort, la faute à une réussite en berne. Au fil des minutes, la machine bleue était de mieux en mieux efficace puisqu’au bout de 12 minutes, la France était à +12 (23-11, 12’). Mais sous l’impulsion d’Elizabeth CAMBAGE et de Leilani MITCHELL (6 points, 3 passes décisives), les Opals reprenaient des couleurs (23-18, 13), provoquant la colère de Valérie GARNIER. Et tandis que l’ex-Lyonnaise Rebecca « Bec » ALLEN (20 points dont 4/5 à 3 points) remettait son équipe à -3, Olivia EPOUPA et Sandrine GRUDA stoppaient l’hémorragie (27-20, 14’). Celle-ci reprenait de plus bel 2 minutes plus tard puisque Leilani MITCHELL permettait à l’Australie de revenir à un score de parité (27-27, 16’). Comme elle a pu le faire lors des précédentes campagnes en équipe de France, Bria HARTLEY (13 points, 8 passes décisives) prenait ses responsabilités et, par la même occasion, redonnait le sourire aux supporters tricolores (33-27, 18’). Sur une faute antisportive de Katie EBZERY (8 points, 1 rebond), Olivia EPOUPA et les siennes se rapprochaient de la barre des 10 points d’avance sans pour autant la franchir à nouveau à cet instant de la rencontre (36-27, 19’). Mais c’est en étant à +6 que les Françaises regagnaient les vestiaires du Prado pour la pause (36-30, 20’)

La motivation était toujours bien présente l’esprit de Sandrine GRUDA et ses partenaires au moment de revenir aux affaires pour entamer la seconde période (38-30, 21’). L’écart grandissait encore davantage quelques instants plus tard (40-30, 22’) et passait même pour la première fois du match à +13 (43-30). Méfiance toutefois car Rebecca ALLEN et Elizabeth CAMBAGE (malgré une épaule droite apparemment douloureuse) se mettaient en mission commando pour calmer le jeu (43-39, 25’). Heureusement, Endéné MIYEM (8 points à 50%) parvenait à remettre la France sur de bons rails (47-39, 26’). Ce répit n’était que de courte durée car à une minute de la fin du troisième quart, les Australiennes ne comptaient de nouveau plus que 3 points de retard en convertissant des lancers francs (52-49, 30’). Mais au bout de 30 minutes et après un nouveau panier intérieur de Bria HARTLEY, les Bleues étaient à +5 (54-49, 30’). Autant dire que rien n’était fait !

C’est avec ce constat en tête que les Bleues débutaient le dernier quart-temps, portées par le duo Bria HARTLEY-Marine JOHANNES (59-49, 31’). Obligée de se passer de Liz CAMBAGE avec ses 4 fautes personnelles, Sandy BRONDELLO peinait à trouver des solutions pour faire flancher la défense française, pour la plus grande joie du public berruyer. La confiance était de plus en plus présente dans les rangs tricolores puisqu’à moins de 7 minutes de la fin, la France menait 66-51. La partie pouvait toutefois encore basculer à tout moment et Rebecca ALLEN ne le savait que bien (66-57, 35’). Omniprésentes au rebond, les Bleues essayaient de corser l’addition mais les Opals étaient à l’affût de la moindre opportunité de revenir dans le coup. La tension montait encore d’un cran lorsqu’Elizabeth CAMBAGE, revenue sur le terrain peu de temps avant, prenait le match à son compte pour revenir -5 alors qu’il restait 2 minutes à jouer (66-61, 38’). Il en fallait toutefois davantage pour atteindre le moral des troupes françaises dans un Prado acquis à leur cause ! Dans ces conditions, l’équipe de France s’imposaient 72-63 au terme d’un match abouti. Cette victoire tricolore est d’autant plus importante que quelques heures plus tôt, le Brésil s’est fait surprendre par Porto Rico après prolongation (91-89). Nous y reviendrons ultérieurement.

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