
Sandrine GRUDA a encore été impériale © FIBA
| Brésil | France | 72-89 |
Preuve de la confiance dans les esprits tricolores : il ne leur a fallu que quelques secondes pour ouvrir le score sur un panier extérieur d’Olivia EPOUPA (8 points à 60%) (0-3, 1’). Dans un Prado encore une fois plein comme un œuf, les Bleues étaient appliquées dans en ce début de deuxième match de ce Tournoi de Qualification Olympique mais en face, Patty TEIXEIRA (6 points, 3 rebonds) permettait aux Brésiliennes de rester dans le rythme (6-9, 3’). Une Sandrine GRUDA (26 points, 8 rebonds) de gala faisait très mal à la défense auriverde et ce n’était pas pour déplaire au public berruyer (6-13, 5’). Sous les yeux de la Ministre des Sports, Roxana MARACINEANU, du Président de la FFBB, Jean-Pierre SIUTAT, ou encore de Claude ONESTA, ancien sélectionneur et manager de l’équipe de France masculine de handball, les Françaises ne montraient aucun signe de relâchement, à l’image de Marine JOHANNES (17 points, 5 passes décisives), qui donnait déjà 12 points d’avance à son équipe alors qu’il restait 4 minutes à jouer dans le premier quart-temps (6-18, 6’). La route allait toutefois être encore longue puisqu’au courage, les Brésiliennes revenaient dans le match et c’est sur le score de 15 à 22 en faveur de la France que s’achevait le premier quart-temps.
A l’entame du deuxième quart, la Seleçao reprenait des couleurs et équilibrait à nouveau les débats (17-24, 12’). Heureusement pour les filles de Valérie GARNIER, celles de José NETO n’étaient pas en réussite et Helena CIAK (10 points, 4 rebonds) et ses copines en profitaient pour repartir de l’avant (17-26, 13’). Bien en place offensivement, les Françaises franchissaient une nouvelle fois la barre des 10 points d’avance par le biais de l’infatigable Sandrine GRUDA (19-30, 15’), et avait à cœur de prouver leur détermination à aller chercher leur billet pour les prochains Jeux Olympiques. Sur la fin de la première période, les 2 nations faisaient jeu égal. Car d’un côté, les Brésiliennes, en manque de fraîcheur, ne parvenaient pas à trouver la recette pour réduire significativement l’écart. Et de l’autre, les Françaises, galvanisées par leurs supporters et surtout par l’enjeu, ne baissaient pas la garde. Et c’est sur une avance d’onze points que l’armada tricolore regagnait les vestiaires pour un repos bien mérité (27-38, 20’).
En revenant sur le parquet du Prado, la paire composée de Damiris DANTAS (7 points, 4 rebonds) et Erika DE SOUZA (8 points, 4 rebonds) essayait de prendre ses responsabilités pour permettre aux Brésiliennes de continuer à croire en leurs chances mais encore une fois, Sandrine GRUDA était au four et au moulin (29-40, 22’) pour maintenir le cap. C’était en tout cas ce que pensait les supporters des Bleues mais c’était sans compter sur la fougue de Debora COSTA (5 points, 3 interceptions) et de Taina PAIXAO (6 points, 2 rebonds), grâce à qui la Seleçao revenait à 4 longueurs des Françaises (36-40, 23’), obligeant Valérie GARNIER à recadrer ses troupes. Il restait encore un certain temps à jouer dans ce match mais la tension montait encore d’un cran (42-49, 26’). A cet instant précis, la confiance était de nouveau dans les esprits français, sous l’impulsion de Marine JOHANNES (44-53, 28’). Ce regain d’énergie était flagrant au fil des minutes. Si bien qu’après 30 minutes de jeu, c’est 14 points d’avance que comptaient les Bleues (46-60, 30’), profitant du fait que Damiris DANTAS et Erika DE SOUZA avaient été étonnamment remises sur la touche par leur sélectionneur depuis un long moment.
Bien qu’ayant une belle avance, Alexia CHARTEREAU (6 points, 4 rebonds) et ses partenaires restaient vigilantes car Tati PACHOCO (15 points à 57%) et les Brésiliennes n’avaient pas envie de voir s’échapper aussi facilement leur participation aux J. O., puisque la Seleçao est présente à chaque tournoi olympique depuis celui de Barcelone en 1992. Au courage, elles revenaient à -10 mais heureusement, Olivia EPOUPA and co. relançaient la machine (52-68, 34’). Au moment d’attaquer les 5 dernières minutes, la messe était dite et Endéné MIYEM (9 points à 75%) et ses troupes régalaient le Prado (56-77, 35’). Avec un dernier panier d’Helena CIAK, les Bleues parachevaient un match qu’elles remportaient avec la manière (72-89). Pour que la fête soit encore plus belle, il faudra désormais battre Porto Rico demain !
Passionné de basket féminin depuis que je l’ai découvert à quelques pas de mon école primaire à Valenciennes, j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment au fil des années. Désormais, je vois ce site comme un bon moyen de faire parler de ce sport, de ses actrices et acteurs.
