Euroligue Deuxième Tour : Les positions se resserrent derrière le Fenerbahce !

Maria ARAUJO et Leonie FIEBICH ont été deux des artisanes de la victoire de Valence dans les Landes © FIBA

Ce jeudi, nous avions les trois rencontres du groupe F qui se sont jouées. Vous trouverez les conséquences des derniers résultats avec le classement de la poule mis à jour.

Groupe F :

En accueillant Valence, Basket Landes savait que le combat serait âpre face au champion d’Espagne en titre. Les deux équipes se sont livrées une vraie bataille tactique avec l’adresse longue distance des coéquipières de Leonie FIEBICH (13 points, 6 rebonds) qui ont eu raison des efforts des joueuses de Julie BARENNES. En effet, l’internationale Allemande a mis plusieurs « daggers » en fin de match qui ont éteint le feu et la tentative de comeback des partenaires de Camille DROGUET (7 points, 3 interceptions). Tout avait plutôt bien commencé pour Basket Landes avec un 1er quart-temps intense et des balles grattées pour permettre d’obtenir un +6 après 10 minutes de jeu (20-14). Si Basket Landes a procédé à 9 interceptions, Valence a également mis une énorme pression défensive avec à l’arrivée 11 interceptions réalisées. Avant la pause, un coup de force de Valence a été réalisé avec un déficit de 10 points effacé (24-14). Grâce à un 14-4 produit, à la mi-temps, les partenaires d’Awa FAM (6 points, 8 rebonds) n’avaient que 2 points de retard (28-26). Au retour des vestiaires, Basket Landes gardait la main sur le tableau d’affichage, mais c’était moins évident de distancer Valence qui a su profiter des 19 « turnovers » du club français. Après un panier de Marie PARDON (2 points, 4 passes) (41-37), un orage allait éclater avec un 10-0 pour clôturer le 3èem quart-temps (41-47). Cette série était caractérisée par deux tirs à 3 points marqués et cela mettait les partenaires de Leila LACAN (10 points, 2 rebonds) sous pression. Ruben BURGOS a très bien utilisé son effectif avec des rotations qui ont permis d’avoir une grosse énergie dans le 4ème quart-temps. Malgré un sursaut d’orgueil de Becky MASSEY (14 points, 7 rebonds), qui a mis 7 points de suite pour Basket Landes (56-61), Valence a été autoritaire sur les 10 dernières minutes avec des gros « shoots » inscrits en fin de match pour s’adjuger une solide victoire en France.

En Italie, Venise avait une belle occasion de repartir de l’avant après avoir coulé en Turquie, face au Fenerbahce. Il fallait battre DVTK qui encore une fois a prouvé qu’il était un adversaire coriace. Si Kathryn WESTBELD (19 points, 4 rebonds) a excellé individuellement, le collectif du club hongrois était proche de faire un gros coup en déplacement. Le match a été rythmé avec deux équipes voulant faire la différence par l’attaque. La bataille dans la peinture a été rude avec des coéquipières de Joyner HOLMES (15 points, 3 rebonds) qui ont gagné les 2 premiers quarts-temps, mais sans vraiment faire de gros écart. Le plus gros écart a été un +9 obtenu justement après un 3 points de l’Américaine (28-19). Cela été le plus gros écart obtenu par Venise qui a vu son avance fondre jusqu’à la mi-temps avec des coéquipières de Reka LELIK (17 points, 5 passes) qui ont toqué à la porte (45-41). En tirant à 52 % derrière la ligne à 3 points, DVTK avait des arguments à faire valoir et la pluie de tirs a été féroce dans le 3ème quart-temps. Un 5 sur 7 réalisé par les joueuses de Peter VOLGYI allait faire vaciller la défense adverse. Sur un petit nuage, le club hongrois obtenait même un écart de +10 durant le 3ème quart-temps (52-62). De nouveau, nous retrouvions ce même écart en début de 4ème quart-temps, et Andrea MAZZON devait bouillir intérieurement de voir ses joueuses pas en mesure de répondre. Son message a dû passer, car les partenaires de Lorela CUBAJ (14 points, 9 rebonds) sont dans un premier temps revenues à -4 (66-70). DVTK est parvenu à reprendre un peu de l’air (70-77), mais le « money-time » allait couter cher. Kaila CHARLES (14 points, 6 rebonds, 5 passes) a sorti la cape de « Wonder Woman » pour faire vivre une folle fin de rencontre. Égalisant à 81 partout, Venise a su être agressive pour obtenir les fautes qu’ils faillaient pour sceller une victoire au forceps.

Disputé dans le Pabellon Principe Felipe, où se jouera le « Final Six » de l’Euroligue comme l’an passé, Saragosse et Fenerbahce se sont joués la dernière rencontre du groupe F. Avec l’absence de Carla LEITE à gérer, le coach Carlos CANTERO MORALES faisait face à une équipe intraitable depuis le début de saison qui déroule face à tous ses adversaires. Cette partie n’a pas changé la donne avec des partenaires de Kayla MCBRIDE (14 points, 6 passes) qui ont démarré la rencontre sur des bons rails (6-14). Le club turc était étincelant avec un 16-3 produit pour terminer le 1er quart-temps (12-16, 15-32). Les contre-attaques étaient cliniques et nous avons eu 19 points marqués dans cet aspect du jeu. En plus de cela, en sortie de banc, Megan GUSTAFSON (2 rebonds, 2 interceptions) a dû se sentir comme à la maison en effet l’Espagnole a mis 27 points en 18 minutes de jeu. Après 20 minutes de jeu (36-55), le delta avait un peu plus gonflé avec Saragosse qui a résisté offensivement dans le 2ème quart-temps. La machine du club turc n’en avait pas fini de procéder à son atelier de démolition de la défense adverse. Emma MEESSEMAN (14 points, 11 rebonds) a trouvé ses spots pour produire un solide double-double. Dans la raquette adverse, Merritt HEMPE (18 points, 10 rebonds) s’est bien battue pour essayer de résister aux assauts de Fenerbahce. Avec 33 passes décisives délivrées, les joueuses de Miguel MENDEZ ont une nouvelle fois prouvé leur supériorité collective en Euroligue et elles avancent avec une 8ème victoire en poche en 8 matchs disputés. S’il n’y a pas eu de grosse série sur ce match, Saragosse et Aminata GUEYE (9 points, 4 rebonds) n’ont jamais réussi à inquiéter le club d’Istanbul qui a pu s’appuyer sur le solide match de son duo français, Gabby WILLIAMS (8 points, 5 passes, 3 interceptions) – Iliana RUPERT (16 points, 6 rebonds).

Mathieu DUBOIS

Véritable passionné de sports collectifs depuis de nombreuses années ! Né la même année où le Limoges CSP avait remporté la première Coupe d’Europe de l’histoire du sport français, n’était sans doute pas un hasard ! Même si le ballon ovale est roi où j’habite, j’aime contribuer à mettre en lumière le basketball féminin.