
A 39 ans, alors que Sue BIRD en a 40, Diana TAURASI disputera ses 5ème J.O
Cet article est consacré aux forces en présence américaines à savoir les Etats Unis, le Canada et Porto Rico.
Ce n’est sans doute pas à Tokyo que les Etats-Unis qui détiennent le titre depuis 25 ans seront battus d’autant qu’il s’agira peut-être de la dernière participation de Sue BIRD (40 ans) et Diana TAURASI (39 ans) qui encadreront des joueuses expérimentées : Tina CHARLES (32 ans), Sylvia FOWLES (35 ans), Brittney GRINER (30 ans), Skylar DIGGIN-SMITH (30 ans), et des plus jeunes qui seront sans doute l’avenir de cette équipe américaine à Paris en 2024 : Napheesa COLLIER (24 ans) appréciée à Montpellier cette saison, Breanna STEWART (26 ans), Chelsea GRAY (28 ans), A’ja WILSON (24 ans), Jewell LYOD (27 ans), Ariel HATKINS (24 ans). L’on remarquera cependant qu’aucune de ces joueuses a moins de 24 ans.
L’équipe américaine, avant de s’envoler pour le Japon, reste sur deux défaites consécutives, la première eut lieu lors du All Star Game du 14 Juillet à Las VEGAS, qui a opposé la Dream Team américaine à une équipe de WNBA, a servi en quelque sorte de répétition pour les Etats Unis. Et cela d’autant plus que cette équipe de WNBA comprenait quelques recalées de la Dream Team qui ont dû changer de nationalités pour jouer les compétitions internationales la Hongroise Courtney VANDERSLOOT, la Nord Macédonienne DeWanna Bonner BONNER sans oublier même si le cas est un peu différent la Bahaméenne Bosnienne Jonquel JONES.
Les Etats Unis se sont inclinés également quelques jours plus tard contre l’Australie pourtant privée de Liz CAMBAGE (67-70).
Pour autant nous ne considérerons pas ces deux résultats comme véritablement inquiétants et nous donnons rendez-vous au team USA le 27 juillet contre une équipe du Nigéria encore inconnue à l’heure où nous écrivons ces lignes (cf article Postup « trois sœurs OGWUMIKE , trois cas différents)
Le Canada, classé 4ème à la FIBA est donc un candidat sérieux au dernier carré. Toutefois le Canada sort d’une campagne décevante à la FIBA Women’s Americup après s’être incliné contre le Brésil, non qualifié pour Tokyo (voir ci-après) dans la finale pour la 3e place, au bout de deux prolongations. Au Japon, les Canadiennes enregistreront les retours de Kia NURSE et surtout de Natalie ACHONWA, aperçue à Bourges l’an dernier et dont l’ambition est incontestable « Nous voulons ramener une médaille au pays. On dit souvent que la 3ème fois est la bonne. Alors j’espère que nous réaliserons notre rêve cet été ». Mais n’est-ce pas déjà trop tard pour Miranda AYIM (33 ans) qui mettra là un terme à sa carrière de basketteuse ou la revenante Kim GAUCHER (37 ans). Nous Français, nous aurons un œil sur les joueuses ou anciennes joueuses de LFB : Shay COLLEY, Nayo RAINCKOCK EKUNWE alors que d’autres attirent notre attention sur des joueuses parfois très jeunes évoluant aux Etats Unis et qui sont sans doute l’avenir du Canada : Bridget CARLETON (24 ans Minnesota Lynx), Shaina PELLINGTON (22 ans Université d’Arizona), Laetitia AMIHERE (19 ans USC) et même Aaliyah EDWARDS (18 ans UConn). Nous n’oublierons pas non plus la joueuse de Novosibirsk en Sibérie Kayla ALEXANDER (30 ans 1m 93). Il suffira sans d’une victoire du Canada sur la Corée pour permettre à ce pays qui a la 2ème plus grande superficie du monde d’accéder aux quarts de finale. Après ce sera plus difficile mais dépendra comme pour beaucoup d’équipes du tirage au sort en quarts.
Quant au 51ème Etat des Etats Unis, comme l’on dit, alias Porto Rico, ce sera sa première participation aux Jeux Olympiques. Les portoricaines se sont qualifiées grâce à un premier tournoi à Edmonton (Alberta Canada) (14-17 novembre 2019) où elles ne se sont inclinées de justesse que contre l’équipe locale (80-84) ce qui les a qualifiées pour le TQO de Bourges où elles finirent 3ème et se qualifièrent malgré deux lourdes défaites contre l’Australie (-26) et la France (-38) grâce à une surprenante victoire après prolongation contre le Brésil (91- 89). Autant dire que Porto Rico n’est pas notre favori pour les quarts de finale d’autant que les joueuses des Caraïbes sont dans un groupe difficile avec les Australiennes, les Belges et les Chinoises.
Toutefois l’on notera que l’on a enregistré avec surprise la place de finaliste lors de la récente FIBA Women’s AmeriCup (défaite contre les USA). Porto Rico pourra compter sur le duo très complémentaire composé de la marqueuse Jennifer O’NEILL, véritable machine à scorer, et de la puissante Jazmon GWATHMEY, qui eut au TQO de Bourges les meilleures statistiques de son équipe tant aux points, qu’aux rebonds et en évaluations.
Demain (J-4) nous examinerons les forces de l’Australie et du Nigéria.
