
L’Australie est le plus sérieux adversaire des Etats Unis mais sans Liz CAMBAGE ? alors que Nneka OGWUMIKE n’a pas été autorisée à jouer pour le Nigéria – Crédit Photo : FIBA
Deux continents, l’Océanie et l’Afrique n’ont qu’un seul représentant respectivement l’Australie et le Nigéria puisque ni la Nouvelle Zélande ni le Sénégal ne se sont qualifiés. Mais pour ces deux pays leur chance dépendra de la composition de l’équipe. Malheureusement pour l’Australie c’est plié, comme l’on dit en langage de tribune, pour le Nigéria il demeure, au moment où nous écrivons ces lignes, de grandes incertitudes.
L’Australie, coachée comme toujours par l’ancienne joueuse de Wuppertal, la brillante Sandy BRONDELLO, nous avait laissés une impression mitigée au TQO de Bourges il y a 18 mois, mais la motivation ne sera pas la même. Le gros coup dur sera l’absence de Liz CAMBAGE qui n’a pas souhaité ou pu affronter les conditions de vie imposées dans la bulle nippone. D’autres joueuses jouent en WNBA, ce qui est tout de même une référence : Stéphanie TALBOT et Ezi MaCGEBOR au Seattle Storms, Rebecca ALLEN la coéquipière de Marine JOHANNES au New York Liberty, Alanna SMITH au Phoenix Mercury, sans oublier la vétérane américaine Leilana MITCHELL (36 ans) née d’un père américain et d’une mère australienne d’ascendance asiatique (décédée d’un cancer en 2009) et considérée par la FIBA comme étrangère naturalisée australienne. Ainsi nous ne verrons pas la californienne néo-nordiste Samantha WHITCOMB. En revanche, l’on devrait retrouver la néo- Landaise Marianna TOLO (32 ans, 1m 96) que l’on a bien connu à Aix en Provence et à Bourges. Et l’on ne sait pas encore, au moment où nous écrivons ces lignes par qui Sandy BRONDELLO remplacera Liz CAMBAGE mais est-elle remplaçable ? Le premier match de l’Australie contre la Belgique nous donnera une idée sérieuse du niveau des Opals à Tokyo sans Liz CAMBAGE même si nous avons eu une 1ère indication avec la récente victoire, certes en match amical, de l’Australie déjà privée de Liz CAMBAGE contre les Etats Unis.
Faut-il craindre le Nigéria, seule équipe africaine à Tokyo et que nous affronterons en phase de poules et dont la seule participation aux Jeux Olympiques remonte à Athènes en 2004. Deux références tout de même une 8ème place à la Coupe du Monde 2018 à Ténérife et un TQO à Belgrade en 2020 où le Nigéria, pour se qualifier pour Tokyo n’a certes battu que le Mozambique mais ne s’est incliné que de peu face à la Serbie chez elle (70-64) et aux Etats Unis (76-71).
La Fédération nigériane et le coach Otis HUGHLEY ont rencontré quelques difficultés avec la FIBA dans la composition de l’équipe. Ainsi, après décision du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) n’ont-ils pas pu présenter Nneka OGWUMIKE et Elizabeth WILLIAMS qui avaient joué trop longtemps et à haut niveau avec Team USA. Otis HUGHLEY a finalement choisi de ne pas retenir Chiney OGWUMIKE considérée par la FIBA comme naturalisée mais seulement Erica OGWUMIKE pour laquelle il n’y avait aucune restriction.
Dans cette liste on trouve aussi d’autres joueuses jouant aux Etats Unis et notamment la meneuse de Louisville en NCAA Elizabeth BALAGUN mais aussi en Europe et l’on ne voudrait pas oublier « les Françaises » au nombre de trois puisque Evelyn AKHATOR qui avait terminé difficilement la saison avec les Flammes Carolos ne figure pas à ce stade dans la liste. Mais sont bien présentes : Ezine KALU (Landerneau Bretagne Basket), Promise AMUKAMARA (Charnay Basket Bourgogne Sud) la néo Angevine Oderah CHIDOM et Ify EBEKWE (Nantes Rezé).
Demain, dans l’épisode J-3 nous vous présenterons les forces asiatiques.
