Reverra-t-on la légendaire Lauren JACKSON porter à 40 ans le maillot des Opals ? © hdwallpapers desktop.com
Se disputent cette semaine les 4 Tournois qualificatifs pour la 19ème édition de la Coupe du Monde 2022 (TQCM) qui se tiendra à Sydney du 21 septembre au 1er octobre : 2 à Belgrade, 1 à Osaka, 1 à Washington avec prolongation de séjour à Saint Domingue.
Pour se qualifier à ces tournois, il fallait avoir un rang suffisant lors des championnats continentaux. C’est ainsi qu’il y aura une grande absente : l’Espagne qui avait terminé sur le podium des 3 précédentes éditions de la Coupe du Monde appelée initialement Championnat du Monde (3ème en 2010 à Prague et chez elle à Ténérife en 2018, 2ème à Istanbul en 2014) car seulement 7ème lors du dernier Championnat d’Europe en 2021 à Valence alors que l’Europe n’avait obtenu que 6 places pour ces TQCM.
Trois équipes pour chacun des quatre tournois sont qualifiés pour Sydney soit 12 équipes. Mais particularité de ces tournois, du moins le Tournoi A de Belgrade et le Tournoi de Washington, le pays organisateur (l’Australie) et le pays champion olympique (Les Etats Unis) participent à ces tournois mais sont de toute façon qualifiés. Cela signifie par exemple que si l’Australie termine 4ème du Tournoi A de Belgrade, le 3ème sera éliminé.
Cette formule n’est pas nouvelle puisqu’elle avait déjà été pratiquée pour les Jeux Olympiques de Tokyo et s’Il s’agit d’une épreuve relativement facile puisque 3 des 4 équipes qualifiées pour chacun de ces tournois iront en Australie, elle peut s’avérer dangereuse comme l’a montré l’élimination du Brésil par Porto Rico lors d’un tournoi similaire pour la qualification aux Jeux Olympiques de Tokyo au Prado de Bourges en février 2020.
Mais voilà cela c’était en février 2020 et nous sommes en février 2022 et entre ces 2 dates, le monde a changé avec l’apparition de la COVID. Et la FIBA pourrait désormais sous-titrer son épreuve « The Show must go on ». Pour maintenir l’épreuve, la FIBA a pris deux décisions : la Russie jouera à Saint Domingue (Capitale de la République Dominicaine) contre la Belgique et Porto Rico alors que le match Etats-Unis – Russie est annulé ; le tournoi d’Osaka est maintenu alors que la Biélorussie est forfait.
Donc venons-en au programme de ces quatre tournois et des chances respectives.
Tournois A et B de Belgrade (en gras tournoi B de la France) du 10 au 13 février
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Jeudi 10 |
12h |
Australie |
Brésil |
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15h |
Chine |
Nigéria |
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18h |
France |
Mali |
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21h |
R.Corée |
Serbie |
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Vendredi 11 |
15h |
Mali |
Chine |
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18h |
Nigéria |
France |
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Samedi 12 |
18h |
Brésil |
R.Corée |
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21h |
Serbie |
Australie |
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Dimanche 13 |
12h |
Nigéria |
Mali |
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15h |
Australie |
R.Corée |
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18h |
France |
Chine |
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21h |
Serbie |
Brésil |
La ville blanche, Belgrade, accueillera 2 tournois dans la Beogradska Arena, la BeoArena comme disent les Serbes, aujourd’hui appelée d’un grand nom du basket yougoslave Ranko Zeravica l’entraineur de l’équipe nationale masculine de Yougoslavie championne olympique à Moscou en 1980.
Dans le tournoi A, la Serbie y affrontera l’Australie, le Brésil et la République de Corée ; un groupe assez difficile. La Serbie débute une reconstruction après le départ de joueuses emblématiques et 5 années glorieuses (Médaille de Bronze à Rio en 2016, Championnes d’Europe en 2015 et 2021). Marina MALJKOVIC, la fille de BOZIDAR comme on disait à Limoges, mais qui a su se faire un prénom, a semble-t-il elle-même hésité à reprendre un nouveau contrat, mais les appels du pied de la Franco-serbe n’ayant pas été entendus du moins écoutés du côté de la rue du Château des Rentiers, elle s’y est résolue. Mais elle devra se passer de ses stars Sonja VASIC, Jelena MILOVANOVIC (devenue BROOKS) et sans doute Ana DABOVIC.
L’Australie aussi a ses problèmes. Nous ne vous parlerons pas de l’Australie sur le podium olympique de 1996 à 2012, championne du monde en 2006 et finaliste à Ténérife en 2018. Nous ne vous parlerons pas de l’Australie des Michèle TIMMS, Penny TAYLOR, des LAUREEN JACKSON, Sandy BRONDELLO et de celles bien connues en France Kristi HARROWER (Aix, USVO), Alicia POTO (USVO), Belinda SNELL (Bourges) ou autres Carla BOYD (Tarbes 2001-2005). Aujourd’hui l’Australie a un problème, il se nomme Liz CAMBAGE. Pour le tournoi de Belgrade ce n’est pas trop grave puisque l’Australie en tant que pays organisateur est de toute façon qualifiée mais il faudra que la native de Londres née d’un père nigérian et d’une mère australienne soit présente à Sydney si les Opals veulent faire mieux qu’à Tokyo. Aujourd’hui, elles comptent sur Ezi MAGBEGOR mais sera-ce à moyen terme suffisant ?
La dernière place qualificative se jouera peut-être entre le Brésil de Patty TEIXERA et la République de Corée d’Isaem CHOI mais le groupe est relevé puisque seul le Brésil n’était pas aux Jeux Olympiques de Tokyo et rappelons pour mémoire qu’en 1994, le Brésil de Janeth ARCAIN a été sacré champion du monde en Australie.
Le Tournoi B de Belgrade verra la France opposée à la Chine et à 2 nations africaines : le Mali et le Nigéria ce qui permettra à au moins l’une des 2 équipes africaines de se qualifier pour Sydney. Au niveau africain les deux équipes ont obtenu de grandes performances mais c’est beaucoup moins vrai au niveau mondial. L’on notera cependant 2 participations du Nigéria aux Jeux Olympiques (2004 et 2020) et à la Coupe du Monde (2006 et 2018), alors que le Mali ne compte qu’une participation à la phase finale des Jeux Olympiques (2008) et une à la Coupe du Monde (2010) et qu’en finale du Championnat d’Afrique des Nations le 26 septembre 2021 à Yaoundé (Cameroun) le Nigéria a battu le Mali 70-59.
Depuis quelques années la Chine plafonne malgré la montée en puissance de Sijing HUANG. A Tokyo, elle a été éliminée en quarts de finale par la Serbie 70-77. Espérons qu’elle ne se réveille pas le 13 février contre la France.
Cette dernière, qui a joué un match d’entrainement le 7 février contre l’Australie dès son arrivée à Belgrade, n’est a priori pas en danger. Comment la France, médaillée de Bronze aux Jeux Olympiques, finaliste du Championnat d’Europe, pourrait perdre ses 3 matchs contre des équipes nettement moins bien classée qu’elle ? Mais elle aura cependant à faire oublier des débuts timides en qualifications pour le championnat d’Europe 2023 et surtout elle devra se passer de quelques joueuses dont Alix DUCHET, Sarah MICHEL, Endéné MIYEM et surtout Sandrine GRUDA qui avait marqué 16 points contre la Chine lors de la Coupe du Monde 2018 à Ténérife (81-67) pour remporter la 5ème place et 14 points contre le Nigéria aux Jeux Olympiques de Tokyo (87-62). La France peut-elle déjà se passer de la Cannoise qui va sur ses 35 ans ? Sans doute pas à Sydney, mais à Belgrade cela devrait être possible. Ce tournoi apparait, sauf catastrophe comme une étape vers 2 compétitions majeures : la phase finale de la Coupe du Monde (2022), le Championnat d’Europe (2023) et un évènement suprême : les Jeux Olympiques de Paris (2024). Il s’agira à chaque étape d’affiner la composition de l’équipe pour être prêt le Jour J.
Tournoi de Washington (W.DC) avec extension à Saint Domingue (SD) du 10 au 14 février
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Jeudi 10 |
W.DC |
22h30 |
Porto Rico |
Belgique |
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Vendredi 11 |
W.DC |
0h30 |
Belgique |
USA |
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Samedi 12 |
W.DC |
22h30 |
USA |
Porto Rico |
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Dimanche 13 |
SD |
21h30 |
Russie |
Belgique |
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Lundi 14 |
SD |
0h00 |
Porto Rico |
Russie |
Heures françaises : ainsi le match Porto Rico-Russie a lieu pour la France dans la nuit de lundi à mardi.
Que dire du Tournoi de Washington ? On ne parlera pas de l’organisation sauf pour déplorer l’absence du match Etats-Unis – Russie et ce n’est pas la faute de la Russie. On se contentera de considérer que c’est une compétition à 3 Belgique-Russie-Porto Rico et de se poser la question de savoir si le Porto Rico d’Isalys QUINONES est capable de rééditer son exploit de Bourges déjà cité et d’éliminer l’une des 2 autres équipes. Quant aux Etats Unis, on a un peu l’impression qu’ils alignent « une équipe bis » mais ce sera sans doute très largement suffisant en espérant que cela ne fausse pas le résultat final et qu’elle gagnera ses 2 matchs. La Russie de Maria VADEEVA et d’Anastasiia SHILOVA, les 2 joueuses d’Ekaterinbourg, ne peut pas se permettre de rater son retour sur la scène mondiale. Il en va de même de la Belgique de Valéry DEMORY qui pourra toujours compter sur Emma MEESSEMAN.
Tournoi d’Osaka 10 au 13 février
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Jeudi 10 |
11h |
Japon |
Canada |
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Samedi 12 |
7h |
Canada |
Bosnie-H. |
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Dimanche 13 |
10h |
Bosnie |
Japon |
Heures françaises
A Osaka, l’on aurait eu sans doute le groupe le plus incertain avec le Japon de la merveilleuse Himawari AKAHO, finaliste des Jeux Olympiques chez lui à Tokyo, la Bosnie-Herzégovine de Jonquel JONES et deux équipes un peu en perte de vitesse le Canada de Shay COLLEY et la Biélorussie d’Alexandria BENTLEY. Ce dernier match aurait pu désigner l’éliminé ; mais voilà la Biélorussie déclare forfait alors tous ces matchs deviennent des matchs d’entrainement et cela fait beaucoup de kilomètres pour pas grand-chose.
