Jessica THOMAS a su guider son équipe vers la victoire © FIBA
En ce premier jour du mois d’août, l’Afrobasket a vu deux matchs se dérouler permettant aux vainqueurs d’espérer accrocher le top 5 de cette édition 2025.
Résultats de la journée du 01 août 2025 :
Match 1 :
| Mozambique | Ouganda | 76-58 |
Pour ce premier des deux matchs, on sent que les deux équipes ont besoin de se rassurer. L’Ouganda se met en action rapidement en attaque et prend les commandes du match. Cette situation va être de courte durée, Stefania CHIZIANE (16 points et meilleure scoreuse de son équipe) étant bien décidée à poser son empreinte sur la rencontre. Elle va vite donner de la voix et montrer l’exemple. Comme Leila DONGUE (14 points, 7 rebonds) suit ses traces, un premier écart est fait après 10 minutes (21-14). Espoir AKELLO (18 points et meilleure évaluation du match) réveille son équipe mais son adversaire peut compter sur ses cadres avec notamment une Ingvild MUCAURO au four et au moulin (12 points, 8 rebonds, 4 passes). Les détails comptent, et malheureusement pour l’équipe de coach Nicolas NATUHEREZA, cela penche légèrement en faveur de son adversaire du jour qui semble se dire « si près, si loin » à la pause (43-31). Les mots choisis à la pause par le coach trouvent écho dans ses joueuses et les coéquipières de Perous NYAMWENGE (10 points, 5 passes) montent l’intensité et arrivent à faire jeu égal sur les 10 minutes de reprise (18 partout). Malheureusement il n’y aura pas de remontada, Chanaya PINTO (14 points) venant compléter le carré magique mozambicain pour anéantir rapidement tout espoir. L’énergie laissée en route dans le 3ᵉ quart-temps va se payer cher et les maladresses s’accumulent pour les rouges qui ne vont scorer que 9 petits points sur le dernier quart-temps. Le Mozambique, qui aura mené durant 35 minutes, gagne le droit de jouer le match pour la 5ᵉ place en s’imposant 76-58 au final.
Match 2 :
| Côte d’Ivoire | Cameroun | 68-83 |
Pour ce deuxième match, tout le monde se demandait comment allait réagir l’un des favoris après sa défaite au match précédent. La réponse fut assez rapide tant le Cameroun a dominé de la tête et des épaules ce match. L’équipe entrainée par Stephane LEITE n’a pas digéré son échec et rentre timidement dans le match, le Cameroun imprime son tempo grâce à sa métronome Jessica THOMAS qui, lorsqu’elle ne score pas, trouve ses coéquipières ou crée les décalages (24 points, 5 passes). Le match est joué à la main et au rythme camerounais et l’écart est déjà conséquent après 10 minutes (23-11). Et que dire de la suite ? Une tornade va s’abattre sur l’équipe ivoirienne, les cadres sont absentes et tout va réussir à son adversaire. Le rouleau compresseur camerounais est en marche, Dulcy FANKAM (12 points, 10 rebonds, 4 passes) continue de se montrer dans cette compétition et à la pause, l’humiliation est proche (25-55). Le passage par les vestiaires fait du bien à Ameryst ALSTON (19 points, 6 passes) et à son équipe qui retrouve un peu d’allant. Cette réaction d’orgueil, combinée à une baisse d’intensité adverse, leur permet de retrouver de l’adresse (44 % au total) et de remporter le troisième quart-temps (18-15). Le résultat ne fait guère de doute, d’autant que Joelle BELLEKA (18 points) n’est pas en reste et que cela suffit à limiter l’écart. Les 5 dernières minutes permettent à l’ensemble des joueuses de fouler le parquet même pour quelques secondes. Avec une évaluation collective de 101 contre 62 pour son adversaire, le Cameroun a largement mérité une victoire qui lui permettra d’affronter le Mozambique pour la 5ᵉ place. Pour la Côte d’Ivoire, cette compétition est ratée, il conviendrait quand même de clôturer cette aventure sur une note positive, avant, qui sait, de grands changements.
Tombé dans la marmite du basket dès l’âge de 4 ans, j’ai endossé tour à tour les rôles de joueur, arbitre, entraîneur, et dirigeant. Mon parcours m’a surtout conduit à évoluer dans le basket féminin, mais c’est l’amour de ce sport dans son ensemble qui m’anime. J’espère vous faire vivre les compétitions avec autant de passion que j’en prends à les suivre.
