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Emmeline NDONGUE : « J’étais en overdose totale »

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hommage Emmeline NDONGUE_BELLENGER_IS_FFBBL’ex-internationale parle de sa nouvelle vie loin des parquets © BELLENGER/IS/FFBB

Elle avait mis fin à sa carrière sportive il y a quelques mois puis avait enchainé avec son mariage et son travail de commentatrice sur Sport+ lors du Mondial. Désormais, Emmeline NDONGUE a définitivement tiré un trait sur sa vie de basketteuse professionnelle. Nos confrères du Berry sont allés à sa rencontre.

Lorsqu’on lui parle des raisons pour lesquelles elle a décidé d’arrêter, l’ancienne intérieure de Bourges et de l’équipe de France est assez directe :

J’en avais marre du basket. Vraiment. J’étais en overdose totale. J’étais fatiguée des déplacements et je n’avais tout simplement plus envie de jouer. J’avais de toute manière décidé, il y a longtemps que j’arrêterais […]. Et puis, j’ai beaucoup d’amis en dehors du basket. Je vois la vie qu’ils ont, et en plus je ne vis pas basket.

Je ne fais pas partie de ces gens qui mangent basket matin, midi et soir. J’ai toujours eu besoin de quelque chose à côté pour pouvoir me sentir bien. J’ai connu une année sans faire d’études (de maths ou de communication, ndlr) et je n’allais pas bien parce que je ne pouvais pas mettre ma tête dans autre chose. Et puis il y a aussi le fait que je veuille fonder une famille.

A la question de savoir si elle se rendra souvent au Prado, la native d’Auxerre délivre une réponse pour le moins surprenante :

Non, non, non. Mais parce que je ne suis pas une fan de basket. Je serai là certainement quand je connaîtrai des filles ou pour des gros matches. Et puis, c’est stressant d’être dans les tribunes. Je connais le basket, je vois ce qui se passe… C’est aussi pour ça que c’est bien de commenter. Ça me permet d’évacuer un peu de stress.

Et l’avenir ?

C’est sympa d’être consultante. L’exercice n’est pas facile, surtout quand je l’ai fait au moment du Mondial parce que c’était mes potes qui jouaient. Mais ça amène à voir le basket autrement. Je peux dire des choses que mon chéri ne comprend pas à la maison. Je peux être technique, ça ne pose pas de souci.

[…] J’ai effectivement des projets en cours dont je ne ferai pas état pour le moment. Prof de maths ? C’est resté très longtemps dans ma tête, mais de moins en moins. Enseigner me plaît. Éduquer moins et c’est malheureusement un peu ce que font les profs à l’heure actuelle.

Emmeline, la rédaction de Basquetebol.fr te souhaite plein de bonnes choses dans ta vie future !

Un commentaire

  1. Il n’y toujours pas d’apostrophe à son nom de famille. C’est Ndongue.

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