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LFB : François GOMEZ officiellement nouveau coach de Tarbes

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NF1_2014-2015_François GOMEZ (La Tronche-Meylan)_Jérôme LE BRISLe technicien nordiste est de retour dans un club qu’il connait bien © Jérôme LE BRIS

Après la victoire tarbaise en finale du Challenge Round, nous vous avions annoncé que Cyril SICSIC n’était pas reconduit dans ses fonctions sur le banc du TGB. Pour remplacer, les dirigeants ont fait appel à un « ancien » de la maison, François GOMEZ. Le technicien de 54 ans qui, comme vous le savez, était notre consultant LFB cette saison (et il a accepté de continuer jusqu’au terme de la finale, nous l’en remercions), a répondu à nos questions.

François, tu viens de vivre une saison sur le banc de La Tronche-Meylan. Quel bilan fais-tu de cette expérience ?

Mon passage au BCTM m’a évité la dépression (rires).  J’ai pu continuer à entraîner et à vivre ma passion. J’ai eu la chance d’être accueilli par des gens (salariés et bénévoles, entraîneurs et dirigeants) motivés, ambitieux et sympathiques à la tête desquels se trouvent Jean-Claude PIC, le président et mes deux assistants, Jérémy PLOEGAERTS et Amir DINAR. Les joueuses ont été formidables. Elles ont toutes donné le maximum dans des conditions difficiles (changement d’entraîneur, de partenaires, blessures, résultats inconstants) pour que les résultats de l’équipe soient en conformité avec le niveau de l’équipe. L’investissement a été total.

Quand on entraîne en NF1, il faut accepter de vivre dans un monde amateur avec des moyens modestes (1 entraînement par jour au mieux ; souvent moins de 10 joueuses à l’entraînement) ce qui permet de réapprendre l’humilité. Les résultats n’ont pas été à la hauteur de mes espérances et ça fait du bien de remettre les pieds sur terre après de nombreuses saisons d’abondance (TGB et Perpignan Basket).

Au delà du club, les responsables du basket dans le département de l’Isère et de la région des Alpes m’ont aussi réservé un magnifique accueil. 

Je ne garderai de ces quelques mois que de magnifiques souvenirs et de vraies amitiés. D’ailleurs, je ne manquerai pas de répondre présent aux sollicitations de ce club et je serai le premier supporter du BCTM la saison prochaine dans leur quête d’accession.

 

Tu viens de t’engager avec Tarbes. Comment as-tu été approché par les dirigeants du TGB ?

L’approche avec le TGB a été des plus classiques. Des contacts ont été pris par Alain COLL il y a quelques temps. S’en sont suivis quelques entretiens avec le président et ses proches dirigeants. Une annonce a été faite au comité directeur du club. La signature du contrat s’est faite aujourd’hui. Rien de particulier.

Qu’est-ce qui t’a convaincu de revenir là-bas ?

Je suis très attaché à ce club, à cette ville et à ce département. J’ai vécu quelques heures de gloire au TGB. Je n’ai gardé que les bons souvenirs des deux saisons et demie que j’y ai passé. Je suis toujours resté un supporter du TGB. Je ne serai pas uniquement un entraîneur. Je souhaite relever un challenge avec le président Alain COLL et son équipe. Le discours des nouveaux dirigeants m’a séduit. Il est ambitieux tout en restant réaliste. J’entends parler de projet et de méthode de management. J’entends aussi parler de convivialité, de spectacle sportif et de fête. 

Le véritable challenge est de redonner envie au public bigourdan de revenir remplir les travées du quai de l’Adour. C’est une salle qui sent le basket. Pour celles et ceux qui l’ont connue, comme moi, gavée comme un oeuf, l’envie de partager des beaux moments de sport est restée présente en chacun d’entre nous. 

Tarbes m’a aussi permis de rencontrer ma femme qui m’a donné mes deux derniers fils. Tous les trois sont nés dans cette ville. Je suis naturellement devenu Tarbais par adoption. Il ne me manque plus que le béret et l’accent du Sud-Ouest.  Ma belle-famille vit dans la banlieue tarbaise donc je ne me suis jamais beaucoup éloigné de cette ville. Et j’attends mon passeport de la préfecture des Hautes-Pyrénées !

Les arguments pour revenir ont été d’ordre professionnels et affectifs. Tout en un.

 

As-tu l’intention de faire beaucoup de changements dans l’effectif ?

Toutes les joueuses sauf Joyce COUSSEINS-SMITH sont en fin de contrat. J’ai donc à reconstruire la quasi totalité de l’effectif bigourdan. Les négociations avec Sylvie GRUSZCZYNSKI vont dans le sens de son maintien dans l’effectif. Pour le reste, tout est à faire même si j’aurai souhaité conserver d’autres joueuses notamment des étrangères. Malheureusement, on fait un peu comme on veut mais surtout beaucoup comme on peut. Il y a donc du pain sur la planche pour construire un groupe qui se voudra compétitif.

Quelles sont les ambitions du club à court et long termes ?

Il faut être pragmatique. Au delà des résultats, il faudra que nos joueuses se comportent en véritables compétitrices. Je crois que le public bigourdan attend que son équipe soit combative et féroce. Il attend aussi de l’humilité et de la proximité. Nous nous devons d’offrir aux aficionados de la région une image dans laquelle ils vont s’identifier. C’est à ce prix que l’on retrouvera nos supporters. En retour, ce sixième homme tant espéré nous poussera à réaliser de belles performances sportives. 

La prochaine saison verra trois équipes condamnées à la relégation. Il faut dans un premier temps se préparer à lutter avec un bon nombre d’équipes pour s’assurer le plus rapidement possible un maintien confortable. Une fois cet objectif atteint, on aura le temps pour réfléchir à la suite. 

Le TGB change de président, de dirigeants, d’entraîneur et de joueuses. C’est une phase de transition. Il faut tourner la page du passé et penser à construire l’avenir. Voilà un beau challenge et de beaux objectifs. Le chantier est important mais les volontés sont bien présentes et l’idée de réussir est excitante.

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