LFB : Jean-Marie PRESTAUX démissionne de la coprésidence d’Arras

Jean-Marie PRESTAUX (à droite) quitte ses fonctions © lavoixdunord.fr

Alors que son équipe première est dans la tourmente actuellement en LFB, pointant en avant-dernière position à égalité de points avec Toulouse, le club d’Arras n’est pas non plus au mieux sur le plan extra-sportif.

En effet, selon La Voix du Nord, Jean-Marie PRESTAUX a annoncé par le biais d’un communiqué qu’il démissionnait de ses foncions de coprésident, qu’il occupait depuis 3 mois avec Bernard POT suite au départ de Jean-Louis MONNERET. A l’époque, il avait :

…de partager cette mission bénévole avec Bernard Pot, dans l’espoir d’aider le club à traverser une tempête en grande partie générée par les choix sportifs et la démission imprévisible au cours de l’été de l’ancien président. Une démission d’autant plus brutale et particulièrement difficile à surmonter qu’aucune succession n’avait été préparée sur le plan sportif, financier, administratif et tout simplement humain. Depuis, une accumulation de faits, et disons le aussi de manœuvres sournoises, me conduisent à considérer que je ne dispose pas aujourd’hui (et que je disposerai pas demain) des moyens, de la liberté, de la confiance et des soutiens pour continuer à mener mon action en toute sérénité et en toute transparence, comme j’ai tenté de le faire, sans doute un peu naïvement, depuis octobre dernier.

Pour le site Arrageois.info, il a précisé :

Je suis triste de quitter ce club que j’aime beaucoup, qui contient des gens formidables. Mais je ne peux plus fonctionner de la sorte. Alors que l’on doit être mobilisé pour sauver le club, sur les aspects sportifs et financiers, il y a des manoeuvres un peu sournoises au sein du club qui sont insupportables. À partir de là, on ne peut plus avancer.

Il semblerait donc que le dirigeant ait dû faire face à des situations auxquelles il ne s’attendait pas en reprenant le flambeau à l’automne dernier. Pour l’heure, rien n’indique si Bernard POT va conserver la présidence seul ou si une nouvelle coprésidence sera instaurée.