LFB : Les malheurs d’Arras se poursuivent en coulisses

La démission de Jean-Marie PRESTAUX (à droite) n’aurait pas apaisé les débats © lavoixdunord.fr

Au lendemain de l’annonce de la démission de Jean-Marie PRESTAUX en tant que coprésident d’Arras Pays d’Artois et après le Conseil d’Administration qui s’est tenu ce soir, il semblerait que la tension ait monté d’un cran. Grâce à nos confrères de La Voix du Nord, on en sait davantage sur ce qui s’est passé en coulisses.

C’est désormais Jean-Luc BLIER, frère de Bruno et figure emblématique du club, qui a décidé de démissionner. Il a expliqué ce choix par le fait que, selon lui, Jean-Louis MONNERET, désormais ex-président mais qui est toujours au sein du C. A, y serait encore trop impliqué. L’intéressé s’en défend :

Depuis que j’ai quitté la présidence d’Arras Pays d’Artois, je mets qui que ce soit au défi de prouver que j’ai interféré dans l’une des décisions de mes successeurs. Je suis resté à ma place. Ah ça, certes, quand j’ai quelque chose à dire, je ne m’en prive pas. Je n’ai jamais su la fermer ! Parce que je crois que l’ami de tout le monde n’est l’ami de personne, et qu’il vaut mieux dire ce que l’on pense. Surtout si c’est pour nourrir la réflexion, faire avancer les choses ! Mais si je me suis permis de donner mon avis, je ne l’ai jamais fait publiquement, pour ne pas brouiller les choses, et faire penser et dire que Monneret serait encore aux commandes. Je n’ai donc pas le sentiment d’avoir fait montre d’une quelconque ingérence. Je n’ai voulu et n’ai manipulé personne !

Et de poursuivre :

J’ai passé treize ans à la tête de ce club. Pour l’amener là où il en est. Ce n’est pas pour le faire plonger une fois parti de la présidence ! […] Il n’en est pas question (de reprendre la présidence, ndlr). Et je vais même plus loin : je l’aime tellement ce club, que si vraiment je suis le problème, je veux bien m’en retirer définitivement !

Pour l’heure, Bernard POT se retrouve donc seul à la barre mais quelque chose nous dit que ce feuilleton arrageois est loin de se terminer. Nous espérons toutefois qu’il donnera lieu à une « happy end »