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Mélissa DIAWAKANA (Nice) : « J’ai appris à toujours positiver »

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Mélissa DIAWAKANA est prête à relever le challenge niçois © AMH

Quelques jours après avoir posé ses valises sur la Côte d’Azur, Mélissa DIAWAKANA a eu la gentillesse de nous accorder un peu de temps pour répondre à nos questions.

 

 

 

Pour celles et ceux qui ne te connaissent pas encore, parle-nous de ton parcours.

Je vous remercie d’abord pour cette opportunité de m’exprimer. Je m’appelle Mélissa DIAWAKANA, je viens d’avoir 24 ans et ça fait mal (rires). J’ai commencé à Champigny-sur-Marne (94), j’ai été formée par Marie-Françoise BETOUT, Irène OTTENHOF (aujourd’hui assistante de l’équipe de France 3×3 et Directrice de la LFB, ndlr) et Claire LEGUELLEC. Ensuite, je suis partie au centre de Valenciennes puis celui de Reims et celui de Villeneuve d’Ascq. Ensuite, je suis partie à Rennes lorsque l’équipe est montée en Ligue 2. Après cela, je suis allée 2 ans à Calais avant de revenir à Villeneuve d’Ascq. Puis, je suis repartie en Ligue 2 à Chartres. De là, je suis partie en Allemagne (à Oberhausen, ndlr) et en Angleterre (à Nottingham, ndlr). Et cet été, je suis retournée en Allemagne (à Hanovre, ndlr). Et aujourd’hui donc, je suis revenue en France.

 

 

 

La saison dernière, tu as quitté la France pour évoluer en Allemagne puis en Angleterre avant de revenir en Allemagne cet été. Pourquoi ces choix ?

Ce n’était pas vraiment un choix personnel. L’étranger, ça m’a énormément appris sur moi-même et sur la vie. On dit que c’est formateur de partir à l’étranger, je le confirme ! On a tous un parcours différent et, après beaucoup d’erreurs de ma part, j’ai dû aller à l’étranger parce que je n’avais plus d’offre du tout en France. C’était de ma faute, c’était justifié. J’ai dû partir pour apprendre certaines choses et en comprendre d’autres. Ca n’a pas été un choix personnel, c’est la vie qui me l’a imposée.

 

 

 

Quelles leçons tires-tu de ces expériences à l’étranger ?

Ca m’a énormément appris sur moi-même. J’ai un très bon souvenir de tous mes voyages. La plus grande leçon que je garde en tête c’est au niveau de l’humilité et de la reconnaissance envers les autres. J’ai surtout compris que ce qui se passe sur le terrain, c’est un reflet de la vie de tous les jours. En allant à l’étranger, les choses sont complètement différentes, on rencontre des personnes totalement différentes, avec une culture qui n’est pas la même que la nôtre. Malgré cela, on a tous la même passion. J’ai appris à toujours positiver. Ca ne sert à rien de s’attacher au passer, il faut toujours avancer dans la vie et s’accrocher sans jamais baisser les bras.

 

 

 

Qu’est-ce qui t’a convaincu de revenir au pays et plus précisément à Nice ?

Je n’ai absolument rien fait. J’étais « tranquillement » dans mon club. C’est juste la grâce de Dieu. C’est Lui qui ouvre les portes. C’est arrivé assez brusquement… Un lundi, j’ai été contactée par Greg (Grégory MUNTZER, l’assistant-coach de Nice, ndlr). En discutant, on en est arrivés sur l’opportunité de peut-être me retrouver à Nice. A ce moment-là, je ne me suis pas posé 10 fois la question. Toutes les personnes qui me connaissent savent que c’était un souhait de revenir en France, ma prière de tous les jours. C’est pour moi l’opportunité de refaire mon image, de racheter cette réputation qui a été bien détruite parce qu’au final, c’est ça qui m’avait poussé à partir. Je me donne une seconde chance de prouver que c’était le passé. J’étais jeune, j’ai fait des erreurs. Aujourd’hui, je pense être quelqu’un de différent, je pense que j’ai beaucoup appris.

 

 

 

A titre personnel, quelles sont tes ambitions pour la fin de la saison ?

C’est assez personnel (rires) mais ce que je peux dire, c’est que je veux apporter beaucoup à Nice. Faire ce que le coach me demande de faire et être une bonne coéquipière en aidant les filles du mieux que je peux.

 

 

 

As-tu un message à faire passer à des personnes en particulier ?

J’aimerais remercier toutes les personnes qui m’encouragent depuis que je suis partie. J’aimerais remercier Benoît MARTY, le coach de Chartres.Il y a mille et une raisons, je pense qu’il les connait. C’est une personne qui a été très patiente avec moi, qui m’a aidé à comprendre pas mal de choses au moment où il le fallait. Il y a plein d’autres gens ! Je remercie aussi Dieu, j’aime toujours le faire parce que je pense que c’est très important. Un grand MERCI à toutes et tous ! Merci à Nice aussi, à Rachid (Rachid MEZIANE, le coach niçois, ndlr) et à Greg ainsi qu’à la Présidente du club (Laurence LAPORTE, ndlr). Je suis vraiment contente d’être là !

 

 

 

Merci beaucoup Mél pour ta disponibilité et bonne fin de saison avec Nice !

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