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Elodie CHRISTMANN (Tarbes) : « Avoir ma fille est la plus belle chose qui me soit arrivée »

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La relève semble assurée ! © E. C.

 

Alors que la saison de LFB reprendra officiellement ses droits demain avec le début de l’Open, l’une de ses joueuses désormais emblématiques, Elodie CHRISTMANN, qui va entamer sa troisième année à Tarbes mais qui est convalescente, a accepté de répondre à nos questions. Et contrairement à ce que l’on peut lire d’habitude, l’intérieure native de Rambouillet ne nous a pas parlé que de basketball mais aussi de son autre casquette, celle de maman d’une petite Inès.

 

Tu t’es gravement blessée au genou il y a quelques mois. Que s’est-il passé exactement et comment vas-tu aujourd’hui ?

En effet, je me suis rompue les ligaments croisés contre Angers à la fin de la saison régulière… c’était sur un lay-up lors d’une attaque de zone presse. Le défenseur était en retard et voilà… Aujourd’hui je suis toujours en rééducation , ça avance bien mais c’est long comme tout le monde le dit.

 

Toi qui n’as uniquement pu voir le TGB 2017-2018 qu’en tant que spectatrice pour l’instant, comment jauges-tu l’effectif avant le début de saison ?

L’effectif a énormément changé (nous ne sommes que 3 à être toujours là. L’équipe est très professionnelle, les filles travaillent sérieusement et en même temps il y a  une très bonne ambiance. C’est encourageant pour la suite !

 

En parallèle de ta carrière de basketteuse professionnelle, tu es aussi la maman d’Inès, qui a aujourd’hui 5 ans. Si l’on met de côté ta convalescence, peux-tu nous dire comment vous vous organisez, son papa et toi, au quotidien ?

Au quotidien, c’est plus facile car elle est à l’école. Mon rythme est celui de toutes les mamans, je suis debout a 7h30 tous les jours. Ensuite, c’est long d’attendre l’entrainement mais à la maison il y a toujours de quoi s’occuper. Le soir, son papa la récupère à la salle dès qu’il finit sa journée. je rentre juste à temps pour le bisou avant qu’elle ne s’endorme.
Le plus difficile reste pendant les vacances scolaires car je continue à m’entrainer 2 fois par jour. Inès est avec moi a la salle pendant les entraînements et nous faisons des activités entre temps. Par contre, je tiens à souligner que François (GOMEZ, le coach du TGB, ndlr) est vraiment compréhensif par rapport à ma fille car il accepte qu’elle reste avec moi, qu’elle ait encore beaucoup besoin de moi et qu’elle entre dans les vestiaires. Et quand je pars le vendredi en déplacement, elle reste à la garderie jusqu’à ce que son papa finisse sa journée pour aller la chercher.

 

La reprise du basket après la grossesse n’a-t-elle pas été trop compliquée, que ce soit pour elle ou pour toi ?

La reprise après ma grossesse fut difficile tant sur le côté physique qu’affectif. A l’Open, Inès n’avait que 6 mois et je commençais la saison… La laisser a la crèche, ça allait mais à chaque déplacement, c’était un déchirement… Je ne referai pas la même chose pour mon 2ème enfant !!!

 

Avec des parents et des grands-parents basketteurs ou anciens basketteurs, son avenir est tout tracé ou c’est un cliché ?

Inès adore venir à la salle. Depuis 2 ans, elle fait la présentation de l’équipe grâce à François, à qui elle a demandé l’autorisation (rires). Je ne voulais pas la mettre au basket de suite mais elle était tellement en demande que nous l’avons mise au babybasket mais a côté elle fait d’autres sports aussi.

Quels conseils donnerais-tu à une joueuse qui hésiterait à faire des enfants par rapport à sa carrière ?
Je dirais simplement qu’avoir ma fille est la plus belle chose qui me soit arrivée. Je pense que tout peut être conciliable si l’on est bien organisé mais ce n est pas évident… mais quel bonheur au quotidien ! Il est rare dans notre métier de voir des mamans, nous recevons justement pas mal de pression par rapport à la suite de notre carrière, l’enjeu que cela implique. Je trouve ça dommage et déplorable de devoir mettre entre parenthèses sa vie de femme et je ne regrette aucunement mes choix. Aujourd’hui, je suis heureuse en tant que maman et je m’éclate dans mon métier. Que demander de plus ?

 

Elodie, toute l’équipe de Postup.fr te remercie pour ta disponibilité, te souhaite de revenir très bientôt sur les parquets et embrasse fort Inès !

Un commentaire

  1. en TANT que et non en TEMPS que

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