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Euro 2019 : La Finlande, première étape sur la route de l’Euro

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Début des qualifications en Finlande pour Olivia EPOUPA et les Bleues © FIBA

 

Groupe A :

Islande – Monténégro Bosnie-Herzégovine – Slovaquie


Groupe B :

Estonie – Turquie Pologne – Biélorussie


Groupe C :

Albanie – Russie Lituanie – Hongrie


Groupe D :

Portugal – Grèce Grande Bretagne – Israël


Groupe E :

Roumanie – Slovénie Finlande – France


Groupe F :

Bulgarie – Espagne Pays Bas – Ukraine


Groupe G :

Suisse – Belgique Allemagne – Rép. Tchèque


Groupe H :

Macédoine – Italie Croatie – Suède

 

Les qualifications pour l’Eurobasket féminin 2019 débutent ce samedi. Les 8 premiers de poules plus les 6 meilleurs deuxièmes verront le championnat d’Europe que se tiendra en Lettonie et Serbie. Ces deux pays sont automatiquement qualifiés au titre de pays hôtes.

Après une compétition internationale, les sélections connaissent des changements, soit dans le staff soit dans l’effectif avec la retraite de certains éléments. Cette nouvelle saison internationale ne déroge pas à cette règle.

L’équipe de France n’y échappe pas. Céline DUMERC et Gaëlle SKRELA (retraite sportive) ne porteront plus le maillot tricolore. Pour autant, Valérie GARNIER dispose d’un vivier intéressant pour la succession de ces grandes joueuses. La mène restera peut-être le poste délicat pour la sélectionneuse française. Si Olivia EPOUPA va devenir numéro 2, le poste de remplaçante sera disputé. Amel BOUDERRA et Romane BERNIES semblent les mieux placées. La meneuse de Charleville-Mézières disputera le premier match en Finlande. Lisa BERKANI aurait sans doute eu son mot à dire mais une blessure (rupture de l’aponévrose plantaire) freine la joueuse de l’USO Mondeville. Absente en République Tchèque, Sandrine GRUDA effectuera son retour sous le maillot bleu. Endy MIYEM a hérité du brassard de capitaine. Elle débutera son capitanat en Finlande.
Les tricolores retrouveront dans leur poule la Slovénie, son premier adversaire de l’Euro 2017. En Juin, et pour leur premier match dans un championnat d’Europe, les slovènes avaient donné du fil à retordre aux Bleues qui ne s’étaient imposées que de deux petits points (70-68). Nika BARIC (18 points) avait posé des problèmes aux Bleues. La joueuse d’Ekaterinbourg ainsi d’Eva LISEC seront les fers de lance de cette formation et épaulera l’arrivée de la génération U20, médaillée d’argent cet été, à l’image d’Annamaria PREZELJ, présente dans le cinq idéal de la compétition.

Championne d’Europe en titre, l’Espagne devra composer sans Laia PALAU. La meneuse espagnole a quitté la sélection à la suite de la victoire en République Tchèque. Cet arrêt profite à Cristina OUVINA. L’actuelle meneuse du Tango Bourges Basket retrouve la sélection ibérique pour la première fois depuis 2013 et le titre remporté en France. Lucas MONDELO fait reposer Sancho LYTTLE puisque Astou NDOUR est appelée. Maria ARAUJO (MVP de l’Euro U20) fera sa première apparition dans le groupe sénior.
Les espagnoles partent grandissimes favoris dans ce groupe. L’Ukraine d’Alina IAGUPOVA sera à prendre tout de même à prendre au sérieux. Les Ukrainiennes débutent leurs qualifications aux Pays-Bas. Les Hollandaises ont une coache adjointe que nous connaissons bien en France puisqu’il s’agit tout simplement d’Elodie GODIN, actuelle capitaine de Bourges. Les Pays Bas sauront dès cette première journée si elles peuvent espérer quelques choses dans ce groupe.

La Belgique a décroché sa première médaille internationale, en bronze, en juin dernier. Pour cette première fenêtre, le sélectionneur belge, Philipp MESTDAGH mise sur la continuité. Ann WAUTERS et surtout Emma MEESSEMAN sont encore de la partie. Les partenaires de Kim MESTDAGH entame leur campagne chez la formation réputée la plus faible du groupe, la Suisse.
L’Allemagne et la République Tchèque devraient se joueur la deuxième place. La première confrontation a donc lieu dès cette première journée. Décevante pour son Euro à domicile, les Tchèques ont en plus vu deux cadres historiques prendre leur retraite internationale, Ilona BURGROVA et Petra KULICHOVA.

La Grèce a épaté toute la planète basket cet été en terminant 4ème de l’Euro. Les « anciennes » font de la résistance. Evina MALTSI a été impressionnante malgré ses 38 ans et fut nommée dans le 5 de la compétition. Olga CHATZINIKOLAOU effectuera son retour. La jeune, Elene TSINEKE, 18 ans, fera sa première apparition dans l’équipe nationale séniore.
Tombée dans le groupe de la mort pour la qualification à l’Euro 2017 avec l’Italie et le Monténégro, la Grande Bretagne avait raté ce rendez-vous finissant troisième de ce groupe. Cette année, les britanniques ont été un peu plus épargnées par le tirage au sort. Elles pourront compter sur le retour de la joueuse de Villeneuve d’Ascq, Johnnah LEEDHAM-WARNER, pièce essentielle du jeu britannique. Récemment en vue avec Polkowice dans la victoire contre Bourges en Euroligue (10 points, 6 rebonds), Temi FAGBENLE apporte sa taille et son adresse sous le cercle.

Les deux pays qui dominent l’Europe en club, la Russie et la Turquie, vont connaître une grosse mutation de leurs sélections nationales.

Éliminée en barrage pour accéder aux quarts de finale en République Tchèque, la Russie a déjà changé de sélectionneur. Bye bye Alexander VASIN et bonjour Olaf LANGE. L’entraineur d’Ekaterinbourg a, en effet, pris les commandes de la sélection russe. Il a fait des choix fort en sortant du groupe Epiphanny PRINCE et en confiant les clés à la génération U19 titrée championne du Monde cet été dans cette catégorie d’âge avec pas moins de 4 joueuses. Maria VADEEVA et Raisa MUSINA sont évidemment de celles-là. Il faut rajouter Viktoria ZAVIALOVA et Daria KURILCHUK. Cet effet sera-t-il bénéfique ? Première réponse dès ce samedi en Albanie.
La Turquie est également en plein chantier. Isil ALBEN et Bahar CAGLAR auront pour mission de guide une jeune sélection avec beaucoup de joueuses de moins de 25 ans ce qui n’était pas trop le cas avant. Si son premier déplacement en Estonie ne devrait pas trop poser de problèmes, la suite n’annonce beaucoup plus coriace.

En effet, la Pologne et surtout la Biélorussie seront au menu des Turques. Très décevante en République Tchèque avec 3 défaites, la sélection biélorusse est à un tournant de son histoire. Elles doivent se relancer mais ce voyage en Pologne s’annonce des plus périlleux. Les Polonaises misent sur un mélange jeunesse et expérience : jeunesse avec Anna MAKURAT (17 ans) et expérience avec Justyna ZUROWSKA ou Agnieska SKOBEL.

La Lituanie et la Hongrie seront les prochains adversaires de la Russie. Absente de l’édition 2017, les lituaniennes veulent regoûter à cette compétition. Pour cela, elles s’appuieront sur Gintare PETRONYTE du Galatasaray et d’Elge SULCIUTE qui fait les beaux jours du Hainaut Basket. La Hongrie se prive d’un élément fort de son effectif. En effet, en naturalisant Cyesha GOREE, le nouveau sélectionneur magyar, Norbert SZEKELY, se passera donc des services de Courtney VANDERSLOOT, pourtant meneuse de l’université Yakin Dogu, co-leader du championnat turc.

Révélation en 2013, déception en 2015 et absente en 2017, la Suède est en quête de rachat. Pour cela, la fédération suédoise a fait appel à un sélectionneur étranger pour prendre la direction de la sélection à la triple couronne. Ce sélectionneur n’est plus ni moins que François GOMEZ, l’entraineur de Tarbes. Il retrouvera deux joueuses qui a déjà coaché à Tarbes à savoir les sœurs jumelles ELDEBRINK. Il débutera par un déplacement difficile en Croatie où l’emblématique Andja JELAVIC, joueuse de l’équipe croate présente lors de JO de Londres en 2012, a pris les commandes de la sélection. Plus tard, un rendez-vous capital l’attend contre un quart de finaliste de 2017, l’Italie de Cecilia ZANDALISINI qui a connu par la suite les joies de rejoindre la WNBA et d’y remporter le titre avec les Lynx du Minnesota.

La Slovaquie a été la sélection surprise du Top 8 en juin dernier. Battues par la France, les coéquipières d’Anna JURCENKOVA repartent en campagne avec un premier voyage en Bosnie Herzégovine. Le Monténégro continue ses naturalisations. Après Eshaya MURPHY et Angelica ROBINSON, c’est au tour de Glory JOHNSON de « devenir » Monténégrine. C’est bien elle qui participera à cette première fenêtre de qualification.

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