Shanavia DOWDELL (Aulnoye-Aymeries) : « Un projet qui me correspond »
L’intérieure américaine est prête à relever le défi à Aulnoye-Aymeries © Jo UPTON Photography
Quelques jours après l’annonce de sa signature à Aulnoye-Aymeries, Shanavia DOWDELL, qui est actuellement en Australie, a accepté de répondre à nos questions. Nous l’en remercions chaleureusement.
Avant tout, peux-tu te présenter ?
Eh bien, je ne sais pas trop quoi dire sur moi ! Je m’appelle Shanavia DOWDELL, je suis Américaine, je viens d’une petite ville de l’Alabama qui s’appelle Calera. J’ai fait des études de sociologie à l’Université de Louisiana Tech. J’ai été draftée en 18ème position par Washington en 2010. En tant qu’intérieure, j’aime bien jouer dos au panier mais je sais aussi shooter à mi-distance ou même à trois points si nécessaire. Je ne parlerai pas de ce que je dois encore travailler au cas où mes équipes adversaires lisent ceci (rires). La saison prochaine à Aulnoye-Aymeries sera ma 8ème saison en tant que professionnelle. J’ai joué à Toulouse en France, à Townsville en Australie et plusieurs années en Belgique. Malheureusement, je ne parle pas français, je vais donc avoir besoin d’un interprète la saison prochaine (rires).
Pourquoi avoir choisi de signer à Aulnoye-Aymeries ?
Après avoir discuté avec mon agent, j’ai choisi de signer à Aulnoye-Aymeries parce que c’est un projet qui, je pense, me correspond. Le fait de savoir que l’équipe a travaillé dur pour revenir en deuxième division me plait beaucoup. Je veux aider mes coéquipières à montrer que l’équipe n’est pas là par hasard. J’ai hâte de commencer la saison prochaine là-bas et apprendre à connaître les coaches, l’équipe et, bien évidemment, les supporters !
Quels sont tes souvenirs de ta saison à Toulouse ?
Honnêtement, ma saison à Toulouse ne s’est pas très bien passée. Je sortais tout juste de l’Université, c’était ma première année à l’étranger et je n’avais donc aucune idée de ce qui m’attendait. L’adaptation était très difficile, mes proches me manquaient beaucoup. Je pense que ça a eu une incidence sur mon jeu. Je n’ai pas été aussi performante que je l’aurais voulu à l’époque. Mais à présent j’ai pris assez d’expérience à l’étranger, je prends beaucoup plus de plaisir.
Tu as passé 4 ans à Waregem. Quelques sont tes meilleurs souvenirs de cette période ?
Ces 4 années à Waregem sont tout simplement les plus belles saisons de ma carrière. Au fil des années, j’ai rencontré tellement de gens et je me suis fait des amis que je n’oublierai jamais ! J’étais contente parce que Waregem est une petite ville, tout comme là où j’ai grandi. Mon meilleur souvenir est d’avoir joué pour Marc FOUCART (l’emblématique coach est décédé il y a pratiquement 2 ans des suites d’une longue maladie, ndlr). Sa connaissance du basketball est quelque chose que l’on ne trouve nulle part ailleurs.
Tu joues actuellement en ligue d’hiver australienne. Que peux-tu nous dire sur ce championnat ?
En fait, ça regroupe plusieurs ligues. Celle où je joue s’appelle la QBL (Queensland Basketball League, ndlr), ça a commencé fin avril et ça se termine fin août, la saison dure donc 16 semaines. On voyage dans tout l’Etat du Queensland (au nord-est de l’Australie, ndlr). Mon équipe des Rockhampton Cyclones a démarré la saison timidement, on a commencé par plusieurs défaites avant d’être au complet. On est actuellement en sixième position (sur 15, ndlr) au classement. La saison régulière s’est terminée la semaine dernière, les playoffs commencent ces jours-ci. On s’entraîne dur, en espérant pouvoir remporter le titre !