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Mondial 2018 : Les Bleues pas inquiétées par la Corée du Sud

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Marine JOHANNES a mis le feu à la défense coréenne © FIBA.basketball

 

Corée du Sud France 58-89

 

Les Bleues partaient un peu dans l’inconnu pour leur premier match de la compétition avec le jeu plus qu’atypique de la formation sud-coréenne.

Dès les premières minutes, le jeu coréen est simple mais efficace. Les Bleues ont du mal à s’adapter que ce soit en attaque face à la zone ou en défense. Cela ne pardonne pas. Après 5 minutes, Valérie GARNIER rappelle déjà ses joueuses pour un premier temps mort rapide alors que le score est de 9-2 pour la Corée du Sud. Ce break fera du bien même si après 10 minutes, le score est de 23-18 en faveur des Sud-Coréennes. Les Asiatiques n’auront fait aucune rotation permettant ainsi à  Danbi KIM de marquer 11 points.

Le jeu bascule à l’entrée du deuxième quart. Les Bleues prennent pour la première fois les devants (25-23). Dès lors, la machine tricolore semble avoir trouvé la solution. D’autant qu’en face, la réussite n’est plus au rendez-vous (1/4 dans leur secteur fort, les 3 points). La Corée du Sud décide de changer son style en essayant de donner la balle dans la raquette. Mais, là aussi, elle rencontre un mur nommée une première fois, Diandra TCHATCHOUANG (4 points), puis Sandrine GRUDA. Marine JOHANNES (19 points) va alors entrer en ébullition en inscrivant 3 paniers primés consécutifs faisant monter l’avance tricolore à la mi-temps de 12 longueurs (43-31).

La pause ne freine pas l’élan tricolore. Les Françaises enfoncent le clou en appuyant dans la peinture. Sandrine GRUDA (12 points, 8 rebonds), Héléna CIAK (9 points, 10 rebonds) ou encore Endy MIEYM (12 points, 6 rebonds) font des misères aux Sud-Coréennes. L’écart gonfle sensiblement et atteint la barre des points en milieu de quart. Et ce n’est pas fini. Au final, les Françaises gagnent de 31 points. Avec cette avance, Valérie GARNIER a pu faire reposer ses cadres ne donnant que 22 minutes maximum de temps de jeu.

La rencontre de demain face à la Grèce s’annonce d’ores et déjà plus compliquée.

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