Euroligue : L’U. S. K. Prague inflige à Ekaterinbourg sa première défaite, Charleville-Mézières s’enflamme à domicile

Haley PETERS et les Carolomacériennes ont giflé le T. T. T. Riga © FIBA

Résultats des 29 et 30 janvier 2019 :

Groupe A :

Classement :

Devant son public, Orenbourg n’a jamais été inquiété. Portées par Anastasia SHILOVA (19 points dont 5/8 à 3 points), les filles de Victor LAPEÑA ont semblé dans leur jardin face à une équipe de Braine incapable de résister, la faute notamment à un manque de réussite (36% contre 49%).

La sensation de ce mercredi soir nous vient de République Tchèque où l’U. S. K. Prague, bien qu’étant sans Valériane AYAYI, s’est une fois encore transformée en la bête noire de l’ogre Ekaterinbourg. Ce sont pourtant Brittney GRINER (21 points à 53%) et ses copines qui sont les mieux rentrées dans la partie (13-16, 10′). Mais soutenues par leur public, Alyssa THOMAS (22 points, 11 rebonds) et les siennes ont su inverser la tendance à la mi-temps (34-31, 20′) et accroître leur avance par la suite pour finalement infliger aux filles de Miguel MENDES leur première défaite de la saison en Euroligue, même si leur qualification pour les quarts est déjà actée.

Cette victoire praguoise met le camp berruyer en émoi. Car pour les retrouvailles de Pierre VINCENT avec un public tango qu’il a fait rêver pendant tant d’années, Schio a joué un mauvais tour à Bourges. Bien emmenée par le trio composé d’Allie QUIGLEY (18 points, 5 rebonds), Sandrine GRUDA (14 points, 7 rebonds) et Jantel LAVENDER (11 points, 7 rebonds), l’armada était sûre de son fait et, même si Alexia CHARTEREAU (20 points à 62%) et ses partenaires ont essayé de redresser la barre en seconde période, c’est bien Schio qui s’est imposé au Prado. Ce revers berruyer a des conséquences au classement puisque Bourges est désormais au coude à coude avec l’U. S. K. Prague.

En déplacement en Pologne avec un effectif amoindri suite aux blessures de Mame-Marie SY-DIOP et Christelle DIALLO (qui étaient toutefois du voyage), Villeneuve d’Ascq n’a pas été capable de lutter à armes égales sur le parquet de Polkowice. A la pause, Temi FAGBENLE (19 points, 6 rebonds) et ses partenaires avaient déjà pris un ascendant psychologique (55-31, 20′). Et même si Magali MENDY (21 points, 5 rebonds) a essayé de remettre l’ESBVA-LM sur de bons rails au retour des vestiaires, c’est bien l’équipe des ex-Villeneuvoises Johannah LEEDHAM (9 points, 4 rebonds) et Styliani KALTSIDOU (16 points dont 4/7 à 3 points) qui s’est imposée sans contestation possible.

Groupe B :

Classement :

Dès mardi soir, Hatay n’a pas fait le voyage jusque dans la Grèce voisine pour rien. Malmenées pendant 30 minutes (62-53, 30′), Riquna WILLIAMS (18 points, 5 rebonds) et ses partenaires ont su se remobiliser et montrer un visage beaucoup plus conquérant dans le money-time en passant un 27-14 dans le dernier quart qui leur a permis de s’imposer de justesse et de rester provisoirement dans le Top 4, en attendant que Sopron affronte Salamanque ce soir.

Le lendemain, c’est une autre équipe turque, Fenerbahçe, qui a failli créer l’exploit face au leader jusqu’ici invaincu de ce groupe B, le Dynamo Koursk. Bien emmenées par notre Bria HARTLEY nationale (24 points dont 5/8 à 3 points), les Stambouliotes ont en effet su sortir le match qu’il fallait face aux protégées de Lucas MONDELO. Mais au moment d’entamer les 10 dernières minutes, Breanna STEWART (33 points, 9 rebonds) a su prendre ses responsabilités et contribuer à ce que les Russes reprennent la partie à leur compte pour finalement l’emporter de 4 petites unités et revenir à la maison, non pas (encore ?) avec la coupe mais au moins le sentiment du devoir accompli.

Plus proche de nous cette fois, Charleville-Mézières a réalisé un véritable exploit. Car en confiant, comme souvent, les clés du match, de la salle et du vestiaire à leurs Américaines Kaleena MOSQUEDA-LEWIS (27 points dont 3/4 à 3 points) et Haley PETERS (26 points, 9 passes décisives) et malgré un léger relâchement coupable dans le troisième quart-temps (perdu 18-24, 30′), les Ardennaises ont donné une véritable leçon à une formation du T. T. T. Riga qui était beaucoup trop passive défensivement, laissant ainsi les filles de Romuald YERNAUX enflammer la Caisse d’Epargne Arena même si, pour l’heure, la qualification pour les quarts de finale d’Eurocoupe n’est pas encore acquise mathématiquement.