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Kim MESTDAGH (Cukurova Basketbol et Washington) : « Je suis prête à travailler et à apprendre autant que possible »

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A 28 ans, Kim MESTDAGH a toujours soif d’apprendre © FIBA

 

Hier, les Washington Mystics ont annoncé avoir recruté Kim MESTDAGH pour leur camp d’entraînement. Quelques heures plus tard, l’arrière internationale belge nous a fait le plaisir et l’honneur de répondre à nos questions. Nous l’en remercions chaleureusement !

 

Kim, nous t’avons laissé avec une 4ème place au Mondial. Quelques mois après, es-tu satisfaite ou déçue de ce classement ?

Je suis très contente de ce que nous avons accompli pendant ce Mondial. Après le dernier match contre l’Espagne, il y a eu un petit moment de déception liée spécifiquement à cette défaite mais mais pas par rapport à cette quatrième place. Nous en sommes très fières !

 

Ce résultat donne forcément davantage d’ambitions aux Belgian Cats. Peut-on vous considérer comme favorites pour le prochain Euro ?

Je pense que c’est juste de dire que nous ne sommes plus la petite Belgique d’il y a 3 ou 4 ans. Je suis consciente que ça sera une compétition difficile alors je ne nous considère pas comme favorites. Pour autant, si on arrive à saisir des opportunités d’aller loin, on ne va pas s’en priver !

 

A titre personnel, tu as réalisé un gros Mondial (16,2 points de moyenne) avec notamment 12 points face à la Team USA en demi-finale. Les Etats-Unis où tu iras disputer le camp d’entraînement des Washington Mystics. La WNBA était-elle un objectif ou est-ce une surprise pour toi ?

J’ai toujours vu la WNBA comme quelque de trop difficile à atteindre donc ça n’a jamais vraiment été un rêve pour moi. Malgré tout, en tant que joueuse, on se demande si on peut y aller un jour. Pour moi, c’est un peu deux deux.

 

Ta compatriote Emma MEESSEMAN est une joueuse cadre des Mystics. Penses-tu que sa présence a pu avoir une influence dans ta sélection pour le camp d’entraînement ?

Je sais qu’ils ont vu qu’on avait bien joué ensemble avec l’équipe nationale alors effectivement, ça a peut-être joué un rôle.

 

Comment comptes-tu aborder cette nouvelle aventure ?

J’y vais avec l’esprit ouvert. Je suis prête à travailler et à apprendre autant que possible.

 

Parlons désormais de ta saison avec Cukurova Basketbol. Personnellement, comment ça se passe pour toi ?

La saison se passe bien jusqu’à maintenant. J’ai trouvé ma place dans l’équipe et je suis capable de leur apporter le meilleur de moi-même.

 

Est-ce que le fait d’être toujours invaincu en championnat met une pression supplémentaire avant chaque match ?

On commence à se rendre compte que les autres équipes ont vraiment envie de nous battre puisque nous sommes toujours invaincues. On doit donc trouver le moyen de rester collectives et surtout ne pas changer notre style de jeu.

 

Vous êtes toujours en course en Eurocoupe. Quels ont été les objectifs fixés par les dirigeants en début de saison ?

Ils n’ont pas vraiment fixé d’objectif. Mais on sait que les dirigeants sont très ambitieux et aimeraient bien qu’on atteigne la finale.

 

Même si ça a déjà été le cas lorsque tu étais à Ypres, raconte-nous ce que ça fait d’être coachée par ton père en équipe nationale et de jouer avec ta sœur Hanne.

Je m’y suis habituée. On s’entend super bien dans le rapport coach-joueuse. Il n’y a plus rien d’étrange à ce niveau-là. Le lien entre soeurs est très fort et le fait d’être toutes les deux est quelque chose de très réconfortant pour Hanne et moi.

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