NF1 poule A : La Tronche-Meylan vainqueur de Feytiat et nouveau leader, Annemasse s’impose mais est relégué

Anaëlle LE BRUCHEC et le BCTM ont dominé Feytiat © Philippe MAGONI

Résultats de la journée 20 du 30 mars 2019 :

Classement :

Début de match cauchemardesque  pour les filles de Quentin BUFFARD à Lyon face aux espoirs de Lyon ASVEL Féminin pour une fois au complet. Après six minutes de jeu, Coline FRANCHELIN (8 points samedi soir) et ses coéquipières menaient 19-9. Laure MERCIER (21 points) sonnaient alors la révolte et les Iséroises revenaient dans le match à la fin du premier quart-temps (19-20, 10′).

Prenant la direction des débats sous l’impulsion du duo CONSTANT/DIAKITE (19-28), les Voironnaises allaient connaître un relâchement coupable avant le retour aux vestiaires (29-35, 20′).

De retour pour le troisième acte, les débats s’équilibraient et les coachs jouaient désormais  une véritable partie d’échecs par changements successifs. 42-53 au bout de 30 minutes.

Le PVBC devait finir le travail sans faillir mais le scénario fut tout autre. Revenues à un petit point à à une minute de la fin, la meneuse lyonnaise  Coralie CHABRIER (6 points) douchait les dernières espérances des visiteuses en enchaînant un tir lointain et une interception victorieuse dans les dernières secondes du match. Victoire méritée des protégées de Frédéric BERGER 69-68.

Les Iséroises devront rapidement retrouver de la régularité pour la réception du Feytiat Basket 87. Le Monaco Basket Association en embuscade à la troisième place peut encore jouer un bien mauvais tour au PVBC dans la perspective des playoffs.

Un peu plus tard, en début de soirée, les Magiciennes de l’US Orthez, belle surprise de cette fin de championnat, recevaient les Columérines de Guillaume CORMONT. Eliminées en Trophée Coupe de France après une sévère défaite (82-58) par des Ortheziennes intraitables, Iva CUZIC (11 points) et ses partenaires avaient à cœur de faire bonne figure sinon de mettre fin à la série de trois victoires consécutives de leurs hôtes.

Le premier quart-temps confirmait les bonnes intentions columérines : avec chacune deux paniers longues distances, les deux équipes entamaient le deuxième acte sur le score de 17-17.

Après un chassé-croisé au score, les visiteuses prenaient logiquement le score grâce notamment à la judicieuse alternance de jeu de leur capitaine Agathe DEGORCES (6 points) pour mener 30-35 à la pause.

Changement de programme à la reprise, les Béarnaises haussaient le ton aussi bien en attaque qu’en défense. Le trio composé de Lala WANE (15 points), Valérie DUBOIS (12 points) et Marion PUJOS (7 points) faisait parler la poudre et permettait à son équipe de mener 49-45 à l’aube des dix dernières minutes. La fin de match était fatale à l’équipe visiteuse, en panne sèche offensivement avec 18 points marqués en seconde période seulement. Trop peu pour espérer l’emporter.Les Béarnaises s’offraient une quatrième victoire de rang, de quoi respirer sereinement en championnat et s’offrir une préparation de finale du Trophée Coupe de France dans les meilleures conditions. Victoire 65-53 et neuvième place du classement désormais à portée du Poinçonnet et des Espoirs Lyonnaises.

Colomiers terminera sa saison en roue libre par deux rencontres à domicile face à Monaco B. A. et Brive, de quoi faire plaisir à ses supporters.

Le choc de cette antépénultième journée de la poule A voyait le Feytiat Basket 87 accueillir le BC La Tronche-Meylan.

Affiche de la journée, ce match commençait par une logique domination des Diablesses qui emportaient le premier acte 19-18 sans véritablement briller offensivement. Les filles de Mickael CORTAY restaient au contact pendant le deuxième quart-temps pour ne céder que de trois petits points à la pause (35-32, 20′). Match plus défensif qu’autre chose, les spectateurs feytiacois restent sur leur faim. Le troisième quart-temps semblable aux précédents emmenaient les joueuses à 53-49. Fortes de leur défenses émérites, les Diablesses se dirigeaient probablement vers un succès peu reluisant. Le quatrième quart-temps allait d’un revers balayer cette augure car enfin les offensives allaient sonner le glas de la morosité ambiante. Et c’est Feytiat qui déclenchait les hostilités pour mener 71-62 à 1 minute 30 du terme. C’est le moment que choisissait Léna TIMERA (21 points) et Tilise BOISSERON (4 points) pour littéralement faire exploser la défense de Feytiat. Les coéquipières de Caroline MISSET-VILLEGER encaissaient alors un cruel 0-11 comme tombant en panne sèche à un souffle du but. Avec trois paniers à trois points, et un panier à deux points en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, les Meylano-Tronchoises ont pris la tête de la poule A, et quasi validé leur participation au play off.

Côté Feytiat, ambiance soupe à la grimace chez les supporters et volée de bois vert à l’endroit de Cyril SICSIC, accusé par la vindicte populaire de ne pas avoir fait tourner son effectif avec seulement six joueuses dans les rotations.

Quoiqu’il en soit cette défaite anéantie les espoirs de playoffs et offrira aux Feytiacoises un challenge pour la troisième place face à Monaco Basket Association. Réaction attendue le week-end prochain à Voiron, pour, pourquoi pas, un nouveau coup d’éclat des Diablesses.

Pour leur deuxième match consécutif à la maison, les Pink Ladies du Roannais Basket Club accueillaient les filles de Virginie KEVORKIAN. A la recherche d’une victoire synonyme de maintien, les  Villeurbannaises vont subir les assauts roannais dans le premier quart-temps et se retrouver menées 21-13. Malgré la blessure de Marion ARFELIS (10 points) et une équipe roannaise entreprenante, les Tigresses réduisaient l’écart à la pause 42-37.

Nouvel mi-temps, nouveau visage : les Villeurbannaises reprenaient peu à peu contrôle de différents secteurs du jeu. Anne-Laure GEISSER (8 points) en  fixation, aidée en défense par Adji DIOP (14 points), sonnait la révolte et logiquement remportait l’avant-dernier acte 10-23 pour mener 52-60. En panne offensivement, les filles d’Olivier HIRSCH ne trouvaient plus la faille et l’ASVEL s’offrait sa première victoire en terre roannaise (66-77). Victoire synonyme de maintien.

Dans le même temps, l’Annemasse Basket Club accueillait la lanterne rouge briviste. Dans un match à sens unique, les filles d’Omar DJERBI ont offert à leur public une prestation solide. Dans ce duel entre promu, Martina Agatha KUDZIELA (23 points) s’en donnait à cœur joie face à des adversaires beaucoup moins inspirées qu’à domicile. 38-24 à la mi-temps, le score enflait irrémédiablement. Malgré les 15 points de Maëva SAINT-ETIENNE, les Brivistes subissaient la détermination de leurs hôtes. 83-44, victoire symbolique des Hautes-Savoyardes, les autres résultats de la soirée les condamnant à la relégation en NF2 pour la saison prochaine. A n’en pas douter, les coéquipières de Marion VIDAL-GENEVE joueront pleinement les deux derniers matchs au Poinçonnet et à domicile face à Monaco Basket Association, toujours prétendant au play off. 

Le Monaco Basket Association justement qui recevait les Berrichonnes du Poinconnet. Rapidement, le défi imposé par les joueuses de la Principauté était trop difficile à relever pour les Indriennes. Menées 19-14 après dix minutes de jeu, de combat serait-il plus juste de dire tant les filles d’Olga TARASENKO s’imposaient plus physiquement qu’autre chose. Face à une intensité de tous les instants de la part de Guiday MENDY (25 points samedi soir) et ses partenaires, et un défi physiques parfois à la limite du raisonnable, les Berrichonnes sombraient déjà dans le deuxième quart-temps remporté 23-14. A la pause 42-28, la machine monégasque est en mode rouleau-compresseur. Yoann CABIOC’H et ses filles ne peuvent que constater l’écart qui les sépare d’une équipe de haut de tableau. Malgré les efforts incessants de  Penda LY (19 points) dans la raquette, la lutte était inégale et fort logiquement, les locales empochaient la victoire 76-53.

Profitant de la défaite à domicile de Feytiat, Monaco se hisse à la troisième place du classement avec encore une mince possibilité de jouer les troubles-fête face aux deux formations iséroises.