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Euro 2019 : Un Euro taillé pour la Belgique ?

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Emma MEESSEMAN et la Belgique sont ambitieuses © FIBA

 

C’est enfin le grand jour pour les 16 pays qualifiés pour cette compétition continentale en Lettonie et en Serbie. Mais, c’est une année importante, un an avant les Jo de Tokyo. La FIBA a instauré une nouvelle sélection pour se qualifier pour les JO. Le champion d’Europe ne sera pas qualifié d’office pour les JO. Il sera obligé de passer par un tournoi qualificatif tout comme 5 autres pays européens.

Comme chaque Euro, des favoris se dégagent. Mais, cette année, la donne a peut-être un peu différente.

France et Espagne ont connu des coups durs avec des forfaits de taille. La Roja fera sans la MVP en titre, Alba TORRENS, l’une des grandes absentes de la compétition. Mais, ce n’est la seule nation touchée. Les Bleues ont également connu une cascade de forfait : d’abord Sarah MICHEL, puis Diandra TCHATCHOUANG et enfin Héléna CIAK. Valérie GARNIER a dû composer avec ses blessures en lançant dans le grand bain international de jeunes joueuses. On pense notamment à Ornella BANKOLE, Marine FAUTHOUX et Iliana RUPERT. Avec 24 ans de moyenne d’âge, la France est la deuxième nation la plus jeune derrière la Slovénie (23). Les rencontres de préparation, dont la dernière face à la Chine et la victoire au buzzer grâce à un panier de Bria HARTLEY, ont montré les difficultés actuelles des Bleues notamment dans la raquette. Le retour en forme de Sandrine GRUDA sera essentiel. Elles seront vite fixées puisque les Bleues débutent cet après-midi face à la République Tchèque (coup d’envoi 14h30).

Et si donc le principal favori n’était pas la Belgique ? Les Belges, 4ème de la coupe du monde, n’a pas touché à son roster. La qualité du jeu proposé à Ténérife a épaté les observateurs mondiaux. Les joueuses de Philip METSDAGH, médaillées de bronze à Prague en 2017, veulent passer un étage et atteindre la grande finale. Ann WAUTERS, toujours présente, guidera (peut-être) pour la dernière fois cette prometteuse sélection.

N’oublions par la Serbie et la Russie.

La Serbie jouera à domicile cet Euro. En 2017, les Serbes n’avaient pas pu jouer à fond leur carte du fait des blessures de Sonja PETROVIC et d’Ana DABOVIC. Cette année, ces deux joueuses sont en pleines possessions de leur moyen. La MVP 2015 s’est relancé avec le BLMA avec qui, en finale du championnat, elle a été importante lors des deux victoires des Lattoises en domicile face à Lyon.

La Russie est la nation qui monte depuis 2015. Les arrivées des jeunes générations, notamment des championnes du Monde U20 comme Maria VADEEVA, booste la sélection. La fédération russe a également intronisé Olaf LANGE comme sélectionneur. Il est bien connu puisqu’il a été, durant nombreuses années, à la tête de la formation d’Ekaterinbourg avec qui il a remporté l’Euroligue.

Deux nations font leur retour dans cette compétition : la Grande-Bretagne et la Suède. Les Scandinaves, dont le sélectionneur nous est connu en la personne du coach de Tarbes, François GOMEZ, auront l’occasion de se frotter aux Bleues dès les poules.

Mais, une question se pose. Comment les équipes qualifiées des poules en Lettonie vont-elles récupérer du voyage qui les amènera à Belgrade ? Un trajet de quelques 1 500 kms sera à réaliser et prendra de l’énergie. La France est dans ce cas.

 

Allez les Bleues !

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