Umi DIALLO : « A Salamanque pour continuer à grandir »

La jeune intérieure espagnole s’attend à vivre de belles choses © Javier BELVER

Après vous avoir annoncé qu’elle s’était engagée avec Salamanque, nous sommes allés à la rencontre d’Umi DIALLO. La jeune et prometteuse nous retrace sa carrière et nous montre son impatience à l’idée de rejoindre ce grand d’Europe.

Avant tout, comment vas-tu en cette période si particulière ?

Eh bien, ça va plutôt bien et ma famille aussi. C’est le plus important !

Peux-tu te présenter à nos lecteurs qui ne te connaissent pas encore ? Parle-nous de ta carrière depuis le début. Et quels sont tes qualités ou points en tant que basketteuse ?

Je m’appelle Umi DIALLO, j’espère que vous allez toutes et tous bien ! J’ai commencé à jouer au basketball quand j’avais 12 abs ? Avant cela, je faisais de la danse (rires). J’ai débuté sur mon île, aux Canaries. Au départ, j’avais peur parce que c’était un sport que je ne connaissais pas très bien. Mais avec le temps, c’est devenu ma passion et quelque chose qui m’a permis de me changer les idées et de me rendre libre. Petit à petit, j’ai gravi les échelons avec la sélection de Lanzarote, puis la sélection des Canaries (une des plus importantes de Gran Canaria). Ensuite, à 14 ans, j’ai été appelée en équipe d’Espagne pour la première fois. Les choses sont allées très rapidement pour moi ! Dès lors, je n’ai jamais arrêté de jouer. A 15 ans, je suis partie de chez moi pour intégrer un centre de formation à Barcelone (l’équipe se prénomme Segle XXI et évolue en deuxième division, ndlr). Chaque année, 6 joueuses sont choisies à travers toute l’Espagne pour y suivre un cursus de 4 ans. J’y ai vraiment vécu de très bons moments en 4 ans, je m’entraînais 6 heures par jour tout en allant à l’école. Après ces 4 années, ma carrière professionnelle a commencé. J’ai ainsi signé au Campus Promete pour une saison et ensuite à Araski où j’ai passé 2 ans à Vitoria. Puis, l’été dernier, je suis partie à Saragosse pour jouer avec l’équipe de Mann-Filter. En parallèle, depuis l’âge de 16 ans jusqu’à 20 ans, chaque été, j’ai fait partie de l’équipe nationale espagnole avec qui j’ai remporté 4 médailles d’or mais aussi l’argent lors du Mondial U17 et une médaille de bronze. En ce qui concerne mes qualités, je pense être assez physique et je peux me déplacer rapidement au poste bas. Et mon point fort, c’est la technique de jeu.

Tu viens de t’engager avec Salamanque. Qu’est-ce qui t’a donné envie de signer avec ce club ?

C’est un grand club et pour moi, c’était vraiment un rêve de signer pour ce club et ainsi pouvoir disputer une compétition européenne. Ce qui m’a donné envie de m’engager avec Salamanque, c’est que ce club m’aidera à grandir encore et à apprendre beaucoup de choses.

Comment te sens-tu avant de te lancer dans cette nouvelle aventure ? Stressée ou impatiente ?

En réalité, j’ai vraiment hâte que ça commence ! Mais je suis quelqu’un de très tranquille, très calme. Je veux vivre chaque expérience sans me prendre la tête et profiter de l’instant.

Tu n’as encore jamais disputé de compétition européenne en club, penses-tu que tes expériences avec les équipes nationales d’Espagne avec les jeunes t’aideront ?

Effectivement, je pense que ça m’aidera un peu. Je sais que ça devrait être un peu difficile au début parce que je n’ai jamais été dans une équipe d’un si gros calibre mais comme je le disais, j’ai vraiment hâte que ça commence et j’ai de l’ambition !

Où te vois-tu dans ta carrière d’ici 5 ans ?

A vrai dire, je ne fais pas partie des gens qui se projettent beaucoup vers l’avenir. Je vis l’instant présent. Pour autant, j’aimerais bien jouer dans les plus grands championnats. Je n’ai pas d’idée précise mais par exemple en Russie ou en Turquie.

Merci Umi pour ta disponibilité et bonne saison avec Salamanque ! Nous remercions également très chaleureusement Romina CIAPPINA, son ancienne coéquipière à Araski, qui nous a aidés à réaliser cette interview.