Joyce COUSSEINS-SMITH (IDK Euskotren) : « Un nouveau challenge dans un nouveau pays, c’était enthousiasmant »

La meneuse héraultaise se plait bien au Pays Basque © Oscarhak34

Tandis qu’elle a renouvelé son contrat pour la saison prochaine avec l’équipe basque d’IDK Euskotren, nous sommes allés à la rencontre de Joyce COUSSEINS-SMITH. La meneuse agathoise est revenue sur sa première expérience dans le championnat d’Espagne.

Avant tout, comment vas-tu ? Comment as-tu vécu cette période particulière de confinement ?

Tout va très bien, je suis très contente d’avoir pu retrouver ma famille depuis peu.Comme beaucoup d’entre nous, cette période m’a permis de relativiser et de me recentrer sur les aspects importants de la vie. J’espère que nous saurons tirer les conclusions de cette pandémie et que chacun à son échelle saura agir différemment, notamment au niveau écologique.

En novembre dernier, tu as surpris beaucoup de monde en tentant ta chance en Espagne. Pourquoi ce choix ?

Après ma saison en Bretagne (à Landerneau Bretagne Basket, ndlr), j’avais prévu de mettre les baskets de côté pour me consacrer à ma reconversion. Après quelques mois, la compétition a commencé à me manquer. Lorsque l’opportunité s’est présentée, je n’ai pas hésité avant d’accepter. Un nouveau challenge dans un nouveau pays, c’était enthousiasmant (elle sourit, ndlr). J’en profite pour remercier mes proches de m’avoir permis de saisir cette chance.

Toi qui as déjà évolué dans de nombreux clubs de LFB, quelles différences fais-tu entre les deux compétitions ?

Le jeu espagnol est plutôt basé sur le jeu en première intention. Nous passons d’un côté à l’autre plus rapidement. Les arbitres sifflent beaucoup moins par rapport à la LFB. Le jeu français est un peu plus structuré. Tout comme en France, la ligue espagnole est très compétitive et a montré de belles surprises tout au long de la saison.

Tu as déjà eu de nombreuses coéquipières depuis le début de ta carrière mais cette fois, tu as eu l’opportunité de jouer avec une Grande Dame du basket féminin mondial, Erika DE SOUZA. Comment s’est passée votre collaboration ?

Erika est tout d’abord une personne humaine remarquable. C’est quelqu’un de simple, de toujours très positive et qui a toujours des mots gentils. C’était un plaisir de pouvoir côtoyer une joueuse avec un tel palmarès !

Comment s’est passée ton intégration en Espagne ? Est-ce que tu en as profité pour apprendre l’espagnol et même le basque ?

IDK est un club très familial, mes coéquipières et les dirigeants ont été géniaux avec moi, malgré la situation délicate dans laquelle se trouvait le club quand je suis arrivée. La ville (Saint-Sébastien, ndlr) est également très agréable à vivre. Concernant l’espagnol, j’essaye de parler au maximum. J’ai ressorti mes restes de l’école et mes coéquipières me donnent un coup de pouce si nécessaire.

Tu as choisi de rempiler à IDK Euskotren pour la saison prochaine. Quelles sont les ambitions du club ?

Les ambitions du clubs sont tout simplement d’aller le plus loin possible. 4 équipes vont descendre à l’issue de la saison prochaine, la priorité sera déjà de s’éloigner de la zone rouge.

Joyce COUSSEINS-SMITH de retour dans un club français, c’est possible ?

Pour la saison prochaine, ça ne sera pas le cas (rires). Pour la suite, nous verrons !

Ce n’est pas un secret de dire que tu penses aussi à l’après-basket. Où en sont tes projets ?

L’ouverture de mes chambres d’hôtes au Portugal a dû à nouveau être repoussée à l’été prochain, le coronavirus n’ayant pas arrangé l’avancée des travaux. Le point positif est que cela me permet de réaliser une saison supplémentaire, la dernière n’ayant pas pu se clôturer comme il se doit…

Merci Joyce pour ta disponibilité, bonne saison en Espagne et, en attendant, bonnes vacances !