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Fenerbahçe surclasse le C. B. K. Mersin et décroche la première Euroligue de son histoire !

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Les Stambouliotes étaient injouables dans cette finale © FIBA

 

Fenerbahçe C. B. K. Mersin 99-60

 

Quand on connait l’engouement des supporters turcs pour leur équipe préférée et pour le sport en général, ce n’est pas une surprise de dire que la Kralovka Arena de Prague était, à défaut d’être pleine, surchauffée à l’occasion de cette finale d’Euroligue entre Fenerbahçe et le C. B. K. Mersin. Ce qui n’est pas surprenant non plus, c’est de voir que dès les premières minutes, les deux écuries montré une certaine agressivité sur le parquet praguois mais c’est bien le C. B. K. Mersin qui prenait un peu plus le jeu à son compte (2-7, 2’). Cet incendie était rapidement éteint par Emma MEESSEMAN (10 points, 7 rebonds) et ses partenaires (7-7, 4’). Dès lors, la confiance avait changé de camp et basculait un peu plus dans celui d’Alina IAGUPOVA (7 points, 3 passes décisives) and co. (12-10, 5’). Au talent, Chelsea GRAY (9 points, 6 passes décisives) essayait de remettre les siennes sur le droit chemin mais à l’inverse, c’est sa compatriote Breanna STEWART qui commençait à faire un vrai chantier pour permettre aux Stambouliotes d’asseoir un peu plus leur domination (20-12, 7’), obligeant Roberto IÑIGUEZ à prendre un premier temps mort pour remobiliser ses protégées. On peut cependant dire que son coaching ne s’est pas avéré payant, en tout cas pour l’instant, puisqu’en face, Breanna STEWART aider le « Fener » à franchir la barre des 10 points d’avance (23-13, 7’). De son côté, le C. B. K. Mersin commençait à avoir du mal à trouver la mire, la faute à une défense adverse très compact et agressive, pour espérer voir l’écart se réduire. Ainsi, à la fin d’un premier quart-temps déjà très offensif, c’est Fenerbahçe qui menait les débats sans contestation possible (29-17, 10’).

Une réaction était attendue de la part du C. B. K. Mersin. C’est cependant le contraire qui s’est produit puisqu’en faisant tourner son effectif pléthorique, Marina MALJKOVIC faisait en sorte de maintenir la cadence imposée par son équipe sn terres pragoises (36-17, 13’). Pour tenter de revenir dans le match, Aleksandra CRVENDAKIC (10 points, 7 rebonds) et les siennes devaient provoquer des fautes adverses mais cette stratégie n’était pas efficace puisqu’au contraire, ce sont Kayla McBRIDE (16 points dont 3/4 à 3 points et 6 rebonds) et ses partenaires qui franchissaient une nouvelle dizaine (37-17, 18’). Le ciel commençait à s’assombrir pour le Sinem ATAS (10 points, 2 rebonds) et le C. B. K. Mersin quand Tiffany HAYES (3 points, 2 rebonds), l’une des joueuses les plus en vue de son équipe depuis le début de saison, devait quitter ses partenaires après avoir reçu un coup au niveau de la poitrine, qui lui a coupée le souffle.  Contrairement à ce qu’on pouvait attendre compte tenu des forces en présence au sein des 2 équipes, on se dirigeait de plus en plus vers un match à sens unique, tant Fenerbahçe semblait maîtriser son sujet de bout en bout en cette première mi-temps. C’est d’ailleurs avec une insolente réussite (52% dont 8/12 à 3 points à la mi-temps) et désormais 35 points d’avance dans la musette que les Stambouliotes regagnaient les vestiaires pour un repos bien mérité.

Interviewée par une certaine Diandra TCHATCHOUANG, que nous félicitons pour cette nouvelle casquette de commentatrice pour la Web TV de la FIBA, Roberto IÑIGUEZ endossait la responsabilité de la déroute de son équipe à cet instant de la rencontre et a demandé à ses joueuses de ne rien lâcher durant la seconde période. C’est ce que Laura CORNELIUS (10 points à 100% et 4 rebonds) et ses partenaires ont essayé de faire en revenant aux affaires. Le C. B.K. Mersin s’est donc montré beaucoup plus entreprenant alors que Fenerbahçe mettait, comme en début de match, du temps à retrouver ses marques et son rythme de croisière. Il faudra un coup d’éclat de Satou SABALLY (11 points, 4 rebonds) à longue distance pour voir les Stambouliotes retrouver des couleurs (67-38, 25’). Surtout, cette quête de renouveau n’était qu’un coup d’épée dans l’eau pour le C. B. K. Mersin, qui, même si Tiffany HAYES avait finalement fait son retour, manquait cruellement de précision. C’est ainsi qu’après 30 minutes de jeu, Fenerbahçe se dirigeait encore davantage vers un premier titre en Euroligue (77-44, 30’).

Avant cela, il y avait toute de même encore un quart-temps à disputer dans cette finale. Celui-ci, dès son entame, a été rondement mené par Alina IAGUPOVA et ses copines (85-46, 34’). Le C. B. K. Mersin, de son côté, savait au fond de lui-même depuis longtemps que ce titre allait encore une fois lui échappait mais voulait absolument se battre jusqu’au bout (89-51, 36’). Dans les 3 dernières minutes, on sentait que Fenerbahçe était en roue libre et avait cette fois envie de se faire plaisir et de faire plaisir à ses fans. C’est d’ailleurs à cet instant que Breanna STEWART entrait dans l’Histoire de l’Euroligue en devenant la meilleure marqueuse dans une finale avec 35 unités (dont un 5/5 à 3 points et en captant 6 rebonds), dépassant ainsi une autre Américaine, Diana TAURASI, qui en avait inscrit 31 en 2009 avec le Spartak Moscou. C’est donc dans un fauteuil (99-60) que le Fenerbahçe de Marina MALJKOVIC (30 ans et un jour après son père Bozidar avec les garçons de Limoges) remportait l’Euroligue 2022-2023, compétition qui lui avait échappé de peu il y a un an (60-55 sur fond d’intoxication alimentaire pour plusieurs joueuses et membres du staff).

C’est par ailleurs en toute logique qu’avec une moyenne de 29,5 points, 8,5 rebonds, 3 passes décisives et 1,5 contre pour 32,5 d’évaluation de Breanna STEWART a été élue MVP du Final Four de cette édition de l’Euroligue.

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