Sélectionner une page

L’arrière des Bleues va-t-elle payer cher sa volonté de rejoindre New York après la finale LFB ? © FIBA

Se dirigea-t-on vers un séisme au sein de l’équipe de France ? C’est en tout cas ce que laissent entendre nos confrères de L’Equipe dans un très intéressant article qui détaille notamment la situation de Marine JOHANNES chez les Bleues.

L’arrière du LDLC ASVEL Féminin, qui a d’ailleurs sorti une grosse prestation hier pour permettre à son équipe d’égaliser à une manche partout et de disputer demain le match décisif pour le titre en LFB, aurait en effet décidé de retrouver les New York Liberty dès sa saison française terminée et d’ainsi honorer son contrat pour ne rejoindre les Bleues que juste avant le début de l’Euro. Les Liberty, qui ont cette année un effectif digne d’un prétendant au titre WNBA, ont par ailleurs annoncé ces jours-ci que son contrat était momentanément suspendu.

Pour rappel, une nouvelle convention collective signée en 2020 par les différents acteurs de la WNBA contraint en effet les joueuses ayant 3 ans d’ancienneté ou plus à être présentes dès le début de la saison régulière (qui a débuté ce vendredi) et ne seraient ensuite libres de rejoindre leur sélection qu’à partir du 1er juin, soit 2 semaines avant le coup d’envoi du championnat d’Europe.

Seulement voilà, du côté du staff et des instances tricolores, il a été décidé que toute joueuse ayant rejoint le groupe France au-delà du 24 mai serait obligatoirement absente de la liste de Jean-Aimé TOUPANE pour la compétition. Cela pourrait s’expliquer par une volonté de façonner l’effectif et de se préparer au mieux, sans devoir intégrer des joueuses « au compte-goutte » comme ça a pu être le cas par le passé. De plus, une non-participation sans raison valable à cet Euro, qui est vu comme un tremplin pour les prochains J. O., entraînerait là aussi un retrait pour la prochaine olympiade.

Sans citer de nom en particulier, on ne cesse de voir chaque semaine des jeunes joueuses qui poussent pour prétendre à une place en équipe de France A pour la prochaine olympiade et dans ce contexte, on peut donc se demander si la France, qui ambitionne d’aller décrocher un nouveau titre européen cette année, peut se passer d’un talent comme Marine JOHANNES.

Le cas de Gabby WILLIAMS, dont on apprend qu’elle ne pourra finalement pas disputer le match 3 de la finale LFB demain, est un peu différent. En effet, l’ailière franco-américaine, qui évolue également au LDLC ASVEL Féminin, ne figure finalement pas dans le « roster » de sa nouvelle franchise des Seattle Storm, sans doute justement dans le but de respecter les nouvelles règles imposées par la WNBA, au même titre que les Belges Emma MEESSEMAN et Julie ALLEMAND.

Partagez :