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Trophée Coupe de France : Anglet bouscule la hiérarchie, Graffenstaden remporte le derby contre Geispolsheim

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Graffenstaden a battu son voisin Geispolsheim © SIG Association

 

Résultats des 16èmes de finale (24 et 25/01/2025) :

Bourg-en-Bresse (+21) Roanne 60-79
Veauche CRAP (+14) Martigues 61-92
ALPC Moulin Nantes Saumur 82-64
Bihorel Calais 86-72
Cavaillon (+28) Monaco B. A. 42-161
Le Coteau (+7) Antibes 70-90
Avignon (+21) Annemasse 52-117
St Chamond (+14) ASVEL Villeurbanne 20-0
Anglet (+7) Chauray 83-74
St Delphin Canet 50-60
CSL Dijonnais (+7) Le Poinçonnet 81-84
Rennes (+7) Lamboisières-Martin 47-88
Franconville Baie Mahault (+14) 80-42
Sceaux La Tamponnaise (+14) 101-53
Graffenstaden Geispolsheim 79-66
Trith Reims 64-69

 

Depuis vendredi soir avaient lieu les 16èmes de finale du Trophée Coupe de France, considérées comme le premier tour après les coupes régionales. Après un premier quart-temps dominé par Bourg-en-Bresse (36-17, 10′), qui avait débuté par un avantage de 21 points compte tenu des 3 divisions qui le sépare de son adversaire du soir, Roanne, ce sont les Pink Ladies qui, sous la houlette de Maëlys FAURAT (17 points), ont produit leurs efforts pour ne plus jamais lâcher prise et aller l’emporter logiquement.

Toujours en Auvergne-Rhône-Alpes, l’équipe de Veauche CRAP, pensionnaire de NF3, recevait Martigues, qui est en haut de tableau dans la poule A de NF1. Là encore, les locales n’ont tenu que dix minutes (28-18, 10′). Ensuite, les Martégales, bien emmenées par Océane ROBIN (24 points), ont fait le métier et n’ont jamais été inquiétées pour s’en aller vers un large succès.

Dans le même temps, on a eu droit à un beau duel entre équipes de NF2, à savoir l’ALPC Moulin Nantes et Saumur. Après un début de match accroché (17-16, 10′), Laure DAUVIN (16 points) et les Nantaises ont pris le dessus sur des Saumuroises qui commençaient à perdre pied défensivement, notamment dans le troisième quart-temps (63-46, 30′) au terme duquel les jeux semblaient faits. En effet, dans le dernier acte, les deux formations se sont regardées en chien de fusil, ce qui n’a pas permis ou presque de faire évoluer le score, laissant ainsi les locales passer au tour suivant.

Dans le même ordre d’idées, ce sont deux équipes de NF1 qui se sont affrontées du côté de la Seine-Maritime, qui plus est deux équipes qui se connaissent bien puisque Bihorel et Calais sont dans la même poule. Dès l’entame, les deux écuries étaient bien décidées à en découdre et ça s’est vu au tableau d’affichage (28-23, 10′). A l’image de Madelyn BATISTA (19 points), les Calaisiennes ont tenté de tenir la dragée haute aux banlieusardes rouannaises. Cependant, une Hermine NGUEKO intenable (27 points) a permis à ces dernières d’imposer leur tempo dans leur salle et de décrocher cette victoire.

Samedi soir, même si Cavaillon a démarré avec un avantage de 28 longueurs, les Monégasques, finalistes malheureuses de la dernière édition, ont été sans pitié et ce dès la première mi-temps (33-84, 20′). Par la suite, Ileana FAIVRE (32 points) et les joueuses du Rocher ont continué à dérouler et c’est fort logiquement qu’elles ont littéralement écrasé leurs adversaires du soir pour passer en 8èmes sans encombre.

Il n’y a pas eu de match non plus en Avignon où, à l’exception peut-être du premier quart-temps débuté à +21 et terminé à 25-30 puis du 13-19 du troisième quart, les joueuses de la Cité des Papes n’ont pas pesé très lourd face à des Annemassiennes beaucoup mieux affûtées et portées par une paire formée de Maroussia DROGUET (23 points) et Julie MARSON (22 points). Dans ces conditions, les Hautes-Savoyardes étaient tout bonnement intouchables et ça s’est vu au score final.

Au vu du visage affiché par les joueuses du Coteau, qui commençait à +7 contre Antibes, on pouvait s’attendre à une belle opposition (23-17, 10′). Pour autant, Maëlle BLEIN (19 points) et les Antiboises ne l’entendaient pas de cette oreille et ont tapé du poing sur le parquet avant de revenir aux vestiaires (8-28). A cet instant, on s’attendait à ce que les pensionnaires de la Côte d’Azur aient fait le plein de confiance. Toutefois, Chloé PLASSE ou encore Caroline CHOULET (13 points chacune) ne s’avouaient pas vaincues, mais n’ont pas vu le sort du match s’inverser.

La sensation de ce tour du Trophée Coupe de France nous vient du Pays Basque où Anglet, équipe évoluant d’habitude en NF3 et qui a donc démarré avec une avance de 7 points, a battu Chauray, formation de NF2. D’entrée de jeu, les Angloyes ont donc profité de l’avantage octroyé au coup d’envoi (27-17, 10′). Les visiteuses n’ont pas paniqué pour autant et ont refait une partie de leur retard, qu’elles ont réussi à conserver dans le troisième quart (60-57, 30′). Cela laissait augurer une fin de match serrée. Mais dans les 10 dernières minutes, ce sont les coéquipières de Manon CELERIER (18 points) qui, sans complexe, ont accéléré le mouvement pour s’imposer.

En Gironde, on a aussi eu droit à une belle bataille entre équipes de NF3, à savoir St Delphin et Canet-en-Rousillon. Bien qu’étant loin de leurs bases, ce sont les Canétoises qui ont été les plus entreprenantes dès le départ (9-18, 10′). Puis, l’étau s’est resserré, La Girondine Flora HEYMAN (19 points) répondant du tac au tac à la Catalane Laurie DATCHY (20 points). Mais dans ce contexte, ce sont les joueuses de la région perpignanaise qui sont allées chercher la victoire en banlieue bordelaise.

Du côté de la Côte d’Or, Le Poinçonnet a beaucoup souffert. Sur le parquet du CSL Dijonnais, les Indriennes ont été mises en difficulté d’entrée par des Dijonnaises qui commençaient à +7 (25-23, 10′). La réaction poinçonnoise viendra, comme souvent, d’Elisa GRISSETT (28 points) pour permettre à son équipe de se redresser tout en restant sur ses gardes (38-49, 20′). Ainsi, en seconde mi-temps, Aissatou SALL (26 points) ou Alexia PERRO (20 points) ont relancé les Dijonnaises, qui ont finalement déposé les armes face à un vis-à-vis qui a su faire preuve de sang-froid dans les dernières secondes.

En Île-de-France, Franconville était opposé à un adversaire qui avait fait des milliers de kilomètres pour disputer cette rencontre puisqu’il s’agit des Guadeloupéennes de Baie-Mahault, qui débutait avec une avance de 14 points. Malgré cet écart au coup d’envoi, Assita-Annie DIABY (26 points) et les Franciliennes étaient concentrées sur leur objectif du soir : la victoire. Avec cela en tête, les Franconvilloises ont jamais lâché ni laissé aucune chance à des Antillaises impuissantes.

La partie a aussi été assez déséquilibrée entre Rennes, équipe de NF3 et qui a donc débuté à +7, et Lamboisières-Martin, qui joue habituellement en NF2. Ainsi, à la pause, c’est assez logiquement que Clémentine CHAUVEAU (24 points) a mis les visiteuses à l’abri dès la mi-parcours (25-57, 20′). Pour autant, les joueuses de la région angevines ne devaient pas se relâcher pour autant et ont donc poursuivi sur leur lancée en revenant des vestiaires (34-82, 30′). Même si le match était plié depuis longtemps, les Rennaises se sont fait plaisir sur la fin en remportant le dernier quart (13-6), sans conséquence sur le nom du vainqueur.

Non loin de là, on a également eu droit à une opposition entre équipes d’Île-de-France et une autre des DOM-TOM puisque Sceaux recevait les Réunionnaises du Tampon, autrement dit La Tamponnaise, qui commençait aussi à +14. Après un premier quart-temps serré sur le plan comptable, les Scéennes, bien emmenées par Anaële LE BRUCHEC (28 points) ont imposé leur rythme de croisière (30-8 dans le deuxième quart-temps). A l’image de l’ex-Amandinoise Tanya SINACOUTY (20 points), les Tamponnaises se battaient avec leurs armes mais il en aurait fallu davantage pour espérer surprendre un adversaire qui joue habituellement les premiers rôles en NF1.

Pour clore la soirée, il y a eu justement 2 affrontements entre équipes de NF1. Le premier a d’ailleurs été un match entre proches voisins puisque Graffenstaden accueillait Geispolsheim. La SIG n’a d’ailleurs pas tardé à s’illustrer dans ce derby alsacien (17-3, 10′). Au courage, Merveille LOKOKA (17 points) a permis à « Geispo » de remettre les pendules à l’heure en plusieurs temps, mais ça n’a pas suffi pour faire trembler Eva FAILLOT (26 points) et les siennes, qui, par la même occasion, ont fait passer un message clair pour la suite de la saison en championnat.

Dans le Nord, c’est Trith qui recevait Reims. Les Rémoises ont été les premières à dégainer sans pour autant prendre le large d’entrée de jeu (12-17, 10′). Et pour cause, Camille HIRIGOYEN (15 points) et les Trithoises, qui voient sans doute en cette compétition le moyen de prendre une bouffée d’air, n’ont pas manqué à le monter à leurs adversaires du soir (52-48, 30′). La tension était à son comble dans la salle Gilbert HUGUET, mais conscientes de l’enjeu, Margot OUNOUNOU (17 points) et les Champenoises, qui sont toujours en tête de la poule B en NF1, ont voulu faire savoir à tout le monde qu’elles seraient présentes sur tous les tableaux et ont remis un dernier coup de collier pour renverser la vapeur et l’emporter.

Pour rappel, suite au forfait général de l’ASVEL Villeurbanne, St Chamond, équipe de NF3 s’est directement qualifié pour les 8èmes de finale sans avoir joué ce week-end.

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