Final Six Euroligue : Dix ans plus tard, l’U.S.K. Prague sur le toit de l’Europe
Après avoir vécu un « Final Six » incroyable, Natalia HEJKOVA pourra partir tranquille ! © FIBA
Résultat Finale Euroligue 2024/2025 :
CBK Mersin | USK Prague | 53-66 |
La Finale entre ces deux clubs était inédites et nous avions de quoi être en appétit, car il y avait pas moins de cinq françaises dans les effectifs se disputant le sacre suprême de l’Euroligue 2024/2025. D’un côté, nous avons pu voir l’équipe du C.B.K. Mersin qui a été conçu pour remporter ce genre de compétitions avec énormément de joueuses qui ont été intégrées cette saison afin de réaliser ce challenge, de l’autre l’U.S.K. Prague qui avait un autre profil. En effet, le club tchèque travaille depuis plusieurs saisons avec le même noyau de joueuses et chaque année, il arrive à se hisser parmi les meilleures équipes européennes.
Les partenaires de Valériane AYAYI (14 points, 4 passes) étaient dans une spirale ultra positive, car elles avaient réalisé jusqu’à cette Finale, un « Final Six » de très hautes volées, tandis que Mersin avait eu plus de mal sur certaines séquences. Le début de match était à l’image de cette tendance, car le jeu collectif de Prague était en place et a fait mal à la défense des coéquipières d’Yvonne ANDERSON (5 points, 4 rebonds, 4 passes) qui était déjà mis à rude épreuve avec un déficit de 7 points après 10 minutes (17-24). Le rouleau compresseur semblait bel et bien lancé avec Brionna JONES (24 points, 11 rebonds) qui a encore une fois fait une prestation « masterclass » hier soir. Cette prestation lui a logiquement valu le prix de « MVP » de la Finale. Le 2ème quart-temps était parfaitement démarré par Prague qui a produit un 10-0 pour se conforter sa marge d’avance (17-34). Jusqu’à la pause, le retard de Mersin restera au-delà des 10 points, et cela, malgré une série de 9-5 pour les coéquipières de Bridget CARLETON (15 points, 4 rebonds) (29-42). La 2ème mi-temps, nous a-t-elle réserver des surprises ? La réponse est un grand OUI. Les joueuses d’Ahmet KANDEMIR, qui avait quitté le 2ème quart-temps, agacé après avoir pris une faute technique pour contestations, ont connu un nouveau souffle avec un 3ème quart-temps où leur défense a été féroce. En effet, le premier panier de Prague est intervenu qu’après plus de 7 minutes de jeu. Les partenaires de Natasha HOWARD (19 points, 7 rebonds, 3 interceptions) étaient euphoriques et ont conclu un 13-0 pour revenir à égalité (42-42). L’U.S.K. Prague était méconnaissable et nous pouvions voir un grand nombre de pertes de balles qui donnait des cartouches supplémentaires au club turc. Néanmoins, un très bon passage de Tereza VYORALOVA (10 points, 4 rebonds) allait contribuer à garder les siennes devant au terme du 3ème quart-temps (42-49). Il en restait moins que le score était relancé et que nous ne pouvions pas encore vraiment savoir le vainqueur de cette finale. Deux Françaises de Mersin – Marine JOHANNES (7 points, 5 rebonds, 3 passes) et Iliana RUPERT (7 points, 7 rebonds) ont bataillé dans le début du 4ème quart-temps pour recoller à une possession (50-53). Les protégées de Natalia HEJKOVA allaient retrouver de l’air, bien aidées par le C.B.K. Mersin qui a connu 5 dernières minutes ultra compliquées au niveau de l’adresse, 0 point marqué. Des lay-ups ratés, des 3 points faisant gamelles, tout cela accompagné de « turnovers », il était évident que Prague n’allait pas louper l’opportunité de repasser la barre des 10 points d’avance. Pour clôturer le tout, Mersin était dans la pénalité et chaque faute donnait deux lancers aux partenaires de Veronika VORACKOVA (8 points, 4 rebonds, 4 passes). Le verdict était tombé et nous pouvions observer une explosion de joie dans le camp de Prague qui a remporté la deuxième Euroligue de son histoire, tandis que Mersin a perdu sa deuxième finale. Pour de nombreuses joueuses du club tchèque, avec cette victoire, elles ont désormais mis une jolie médaille à leurs palmarès. La plus belle histoire de la soirée a été pour la coach Slovaque, Natalia HEJKOVA qui pour son dernier match d’Euroligue de sa carrière, repart avec le Graal suprême, être sacré champion avec le club qu’elle côtoie depuis 2012.