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Euro 2025 : L’Italie punit la France et la prive d’une médaille de bronze

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Cecilia ZANDALASINI et les Italiennes ont fait déjouer les Françaises © FIBA

 

 

France Italie 54-69

La Bérézina…

Dans ce match pour la médaille de bronze, la réaction française était attendue. L’Italie, équipe surprise de cette compétition, devait-elle gérer le difficile échec d’être passée si près d’un énorme exploit ?

La France de Coach Toupane démarre avec un cinq classique composé de Romane BERNIES, Mamignan TOURE, Iliana RUPERT, Valériane AYAYI et Janelle SALAUN. Le sélectionneur italien Andrea CAPOBIANCO choisit lui aussi de miser sur ces cadres en début de match avec Jasmine KEYS, Francesca PASA, Costanza VERONA, Lorena CUBAJ et son leader Cecilia ZANDALASINI.

Le début de match est équilibré et les deux équipes se jaugent (4-5 Italie après 2′). Les équipes sont très agressives et les fautes tombent (2 pour Iliana RUPERT et Jasmine KEYS). Le jeu se déroule énormément sur demi-terrain et heureusement que les Françaises sont présentes au rebond offensif car l’adresse reste encore en berne. Leïla LACAN avec 6 points permet de rester au contact des Italiennes ou Francesca PASA (6 points également) montre l’étendue de son talent. Heureusement que les Italiennes sont complètement à côté de leurs pompes aux lancers francs (un très moche 56 %), sinon l’écart à la fin du 1ᵉʳ quart-temps aurait pu être plus conséquent (22-23).

Le début du 2ᵉ QT est très défensif et cela profite aux Italiennes (2-6 en 2 min 30).

Bonne nouvelle : Migna TOURE (8 points en première mi-temps) est sur la lancée de sa demi-finale et après 7 minutes les deux équipes ont scoré seulement 8 points chacune ! Dans le sillage de Cecilia ZANDALASINI les 2 dernières minutes (15 points à la pause), les Italiennes vont gagner le deuxième quart-temps 14-19 et prendre un avantage de 6 points à la pause. A noter pour l’Italie la prestation de Verona avec 15 d’évaluation à la pause, là où la meilleure Française Leïla LACAN est à 9. Il faudra faire bien plus pour espérer avoir la médaille autour du cou.

Le retour des vestiaires sourit d’entrée aux Italiennes qui prennent 10 points d’avance et alterne les défenses. Il faut un tir à 3 points (enfin !!!!) et avec la planche (!!!) de Mamignan TOURE et un panier de Janelle SALAUN pour ramener les Françaises à moins 5. Malheureusement? la maladresse et les trop nombreuses imperfections techniques de part et d’autre ne permettent à aucune équipe de faire une série. Les défenses sont hermétiques, mais l’absence de mouvement et de coupe sans ballon permettent à la défense de zone italienne d’être efficace (9 points marqués par l’équipe de France en 10 minutes contre 11 pour son homologue italien).

Tout reste à faire pour les deux équipes mais on ne sent pas l’équipe de France sereine. Un panier près du cercle de Maëva DJALDI-TABDI (2 points, 3 rebonds) et 3 lancers francs de Janelle SALAUN (9 points dont un 7/8 aux LF) donnent de l’espoir à la France qui est revenue à -3 avec 8 min 30 à jouer.

Les Italiennes ne s’en laissent pas compter et dans le sillage de Costanza VERONA (11 points et 20 d’évaluation).

et Zandalasini (5 points dans le dernier quart-temps), elles vont reprendre un petit matelas d’avance.

Romane BERNIES (6 points, 7 d’évaluation) ramène les Tricolores sous la barre des 10 points à 3 min 36 de la fin mais les carottes semblent cuites. Des mauvais choix offensifs avec notamment une qualité de passe catastrophique et une absence d’agressivité individuelle vont achever le travail de sape de la défense italienne qui, à l’image du fleuve qui a couté la victoire à Napoléon, aura semblé être une barrière infranchissable (seulement 18 points marqués en seconde mi-temps). Avec encore un indigent 2/20 à trois points (7/15 pour son adversaire) et une évaluation collective de 48 (84 pour l’Italie), la France va s’incliner finalement 54/69. Les bilans seront diamétralement opposés pour les deux nations, l’Italie prend date et elle vient d’enclencher peut-être un début de cycle vertueux (première médaille depuis plus de 30 ans) là où la France et sa Fédération se retrouvent dans le doute et avec une multitude de questions à régler avant les prochaines échéances.

Un commentaire

  1. On croyait avoir touché le fonds avec le match France-Espagne, mais là contre l’Italie on a réalisé ce qu’aucune équipe de France n’avait fait depuis trente ans perdre contre l’Italie. L’équipe était à la dérive techniquement, stratégiquement et surtout moralement. Le coach semblait lui aussi perdu et l’on comprenait que ce n’était pas un problème conjoncturel lié à un match raté mais bien l’expression d’un mal profond du basket féminin français. Bien sûr on peut souligner notre carence à 3 points à 2/20 (a-t-on déjà fait plus mal dans l’histoire ?), aucune joueuse n’a approché la barre des dix d’évaluation.
    Mais n’aurions pas dû être averti de ce désastre en voyant nos équipes de clubs menacées financièrement, nos meilleures joueuses partir à l’étranger et celles qui jouent en WNBA ne pas revenir pour défendre le maillot contrairement aux Belges. Les dirigeants du basket féminin français ne doivent -ils pas reconnaitre leur faillite et s’en aller.

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