
Sandrine GRUDA et les Bleues n’ont pas paniqué face à la Suède © FIBA
| Suède | France | 65-71 |
Bien que privée Farhiya ABDI, la Suède se montrait plus incisive dans les premières minutes mais la réussite n’y était pas. A l’inverse, Olivia EPOUPA (10 points, 7 rebonds) et les Françaises savaient rester patientes pour ouvrir le score sans pour autant être transcendantes (5-0, 3′). Il en fallait beaucoup plus pour que Louice HALVARSSON (7 points, 4 rebonds) et les siennes ne paniquent même si ces dernières ne trouvaient que peu de solutions offensives (2-5, 4′). Dans la peinture, Amanda ZAHUI (13 points, 14 rebonds) donnait du fil à retordre à Sandrine GRUDA (16 points, 6 rebonds) mais l’intérieure tricolore faisait preuve d’expérience pour accroître (très légèrement) la marque (2-7, 5′). Bien en place défensivement, les filles de Valérie GARNIER étaient en confiance et confiait les clés à la doublette EPOUPA-GRUDA (4-9, 7′). Malgré un regain d’énergie suédois en fin de premier quart, Valériane AYAYI (12 points dont 2/3 à 3 points) et les Bleues étaient toujours devant (9-17, 10′) en terminant par un buzzer beater de Bria HARTLEY (13 points, 4 passes décisives), entrée en jeu à la place d’Olivia EPOUPA.
Assez timide dans le premier quart, Amanda ZAHUI se réveillait ensuite et après avoir encaissé un 5-0 en un peu plus d’une minute, l’équipe de France était rappelée par sa sélectionneuse pour se faire recadrer sur le banc. A l’image du premier panier inscrit par Iliana RUPERT (2 points), force était de constater que son coaching était payant (14-19, 12′). Les Suédoises faisaient preuve de bonne volonté, notamment aux rebonds offensifs, mais l’adresse n’était pas au rendez-vous… pour l’instant (?). Il a en effet fallu attendre qu’Elin ELDEBRINK (18 points à 57%) ne sonne la révolte à l’extérieur de la raquette pour voir les Scandinaves retrouver du poil de la bête (18-25, 15′). Mais heureusement, Sandrine GRUDA soufflait encore sur les braises pour permettre à la France d’asseoir encore plus sa domination (18-29, 16′). Méfiance toutefois dans les rangs tricolores puisqu’Elin ELDEBRINK, encore elle, prenait feu à plusieurs reprises (24-31, 18′). A la mi-temps, le score était de 25-35, symbole d’une défense française bien organisée.
De retour sur le terrain, il n’a fallu qu’une poignée de secondes à Sandrine GRUDA pour corser l’addition même si Amanda ZAHUI lui répondait dans la foulée (27-37, 21′). Malgré une Marine JOHANNES peu en verve, le collectif tricolore continuait de faire le boulot, obligeant son adversaire du soir à prendre des risques sur le plan offensif mais ceux-ci ne payaient pas (34-44, 25′). A la fin du troisième quart-temps, la France n’avait pas baissait les bras, bien au contraire puisqu’elle menait à nouveau de 12 unités (41-51, 30′).
A l’entame du dernier quart, les 2 nations se regardaient les yeux dans les yeux (44-55, 34′). Mais une fois encore, Olivia EPOUPA prenait ses responsabilités pour permettre à ses troupes de passer à +14 après un temps mort demandé par François GOMEZ (44-58, 35′). A moins de 5 minutes de la fin, les Suédoises n’avaient absolument pas abdiqué, sous l’impulsion de Kalis LOYD (8 points à 50%) et revenaient à 50-58. Dans ce money-time, Valérie GARNIER avait à coeur de montrer que son équipe avait un banc très bien fourni puisque c’est Alexia CHARTEREAU (8 points, 3 rebonds) qui redonnait de l’entrain aux siennes, suivie d’Olivia EPOUPA (56-63, 39′). Les dernières secondes étaient littéralement irrespirables à Riga mais Valériane AYAYI donnait définitivement de l’air à son équipe avec un panier extérieur et même si Amanda ZAHUI marquait à longue distance sur la possession suivante (avant de sortir sur 5 fautes à 21 secondes du terme) et ses compatriotes ne flanchaient pas sur la ligne des lancers francs, le sort du match penchait en faveur de la France qui, en s’imposant (65-71) ce soir en terminant en tête du groupe B tandis que la Suède, en étant deuxième, devra passer par un 8ème de finale demain.
Allez les Bleues !
Passionné de basket féminin depuis que je l’ai découvert à quelques pas de mon école primaire à Valenciennes, j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment au fil des années. Désormais, je vois ce site comme un bon moyen de faire parler de ce sport, de ses actrices et acteurs.
