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Mélanie DEVAUX (Chartres) : « J’ai des joueuses de talents autour de moi »

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Mélanie DEVAUX est prête pour cette nouvelle aventure © Nicola ACRI

 

A peine a-t-elle posé ses valises à Chartres pour y disputer la fin de saison que Mélanie DEVAUX a gentiment accepté de répondre à nos questions. Nous l’en remercions chaleureusement.

 

Raconte-nous ton parcours jusqu’à maintenant, que ce soit en club ou en équipe de France.
Alors j’ai démarré le basket à l’âge de 12-13 ans et puis j’ai continué mon petit bonhomme de chemin. En benjamine, pendant que j’étais au COB, j’ai pu participer à la sélection du Pas de Calais avec Nicole DE COLO (la maman de Jessie et Nando, ndlr). Nous avions été sélectionnées pour les finales. Ensuite, j’ai fait mes deux années en minimes France et puis j’ai intégré les cadettes France sur 3 ans. La dernière année, j’ai pu participer à quelques entraînement avec l’équipe LFB. A la fin de mes années cadettes, je suis montée avec la NF2 la première année (ma première année avec la LFB où je faisais quelques apparitions) et après, on est descendues en NF3. A ce moment-là, j’étais un peu plus intégrée à l’équipe de LFB et je jouais davantage (je doublais avec la NF3 le dimanche). Puis, l’équipe première est descendue en Ligue 2 et pendant les deux années qui ont suivi j’étais principalement avec le groupe pro et je descendais aider l’équipe réserve de temps en temps, pour les aider et pour confirmer ce que je pouvais apprendre en Ligue 2.

Je voulais avoir plus de responsabilités donc en 2013 j’ai décidé de partir à Limoges, qui était dans le bas de tableau, pour que je puisse m’exprimer… J’y ai passé 2 saisons ensuite je suis allée à Dunkerque ! Je suis arrivée un peu après le début et au bout de 2 matches je me suis rompue les ligaments croisés du genou à l’entraînement…

 

L’été dernier, tu es partie hors de nos frontières puisque tu t’es engagée avec le club suisse du BBC Troistorrents. Pourquoi ce choix ?
J’ai fais ce choix parce que je revenais de blessure (rupture des ligaments croisés, ndlr) et donc j’avais besoin de me remettre en route en ayant des responsabilités, du temps de jeu et puis je savais qu’en allant là-bas j’aurais un rôle important. En tant qu’étrangère les exigences sont plus importantes. C’était ce que je recherchais alors je me suis lancée.

 

D’un point de vue personnel, comment as-tu vécu cette expérience dans un pays que tu ne connaissais pas ?

C’était une expérience géniale ! J’ai rencontré de belles personnes, j’ai découvert de magnifiques paysages et puis j’ai pu découvrir une nouvelle culture là-bas ! C’était un vrai régal !

 

Sur le plan purement basket, que peux-tu nous dire du championnat suisse ?

Alors souvent on sous estime ce championnat mais en réalité c’est un championnat compétitif ce n’est pas équivalent à la première ligue française mais c’est un championnat avec un niveau intéressant.

On a pu rencontrer des équipes comme Fribourg qui a joué l’eurocoupe, Helios avec à la tête Erik LEHMANN (coach d’Aix-en-Provence entre 2007 et 2009, ndlr), des équipes de Suisse allemande et de Suisse italienne, très difficiles à jouer !!

 

Quels conseils donnerais-tu à une jeune joueuse française qui n’ose pas franchir le pas en allant jouer à l’étranger ?

Franchement, je dirai de foncer. J’ai appris énormément de choses cette année, que ça soit sur la culture de ce pays, sur le plan basket, et sur moi-même ! En fait, il faut le vivre pour le comprendre parce que les mots ne sont pas toujours à la hauteur…

 

Au vu de tes statistiques, tu as fait une très belle saison là-bas. Celle-ci n’étant pas encore tout à fait terminée, pourquoi avoir voulu revenir en France ?

D’un commun accord après un petit bobo qui nécessitait quelques temps de repos (j’aurais peut-être rejoué qu’un ou deux matches car la saison en Suisse se termine plus tôt qu’en France), les dirigeants ont choisi de me laisser rentrer, ils ont pu trouver une Américaine a ma place pour pour finir la saison. Ils savaient que pour les playoffs de Ligue 2 il y avait une date butoir pour les dernières signatures alors tout s’est fait très vite mais sainement ! Nous nous sommes quitté en très bons termes et je les remercie de me permettre de vivre ça aujourd’hui.

 

Tu ne seras pas alignée par Benoît MARTY ce week-end après avoir reçu un coup lors de ton dernier match de LNAF. Comment te sens-tu aujourd’hui ?

Je me sens très bien. Si ça ne tenait, qu’à moi je serais déjà en train de gambader sur le terrain à l’entraînement. Mais parfois, le repos est très important.

 

Que penses-tu pouvoir apporter à l’AB Chartres pour la fin de la saison ?

Je ne suis pas là pour changer quoi que ce soit. Chartres a déjà un jeu très bien huilé et tourne bien depuis le début de saison alors mon but est de m’adapter et d’apporter au groupe ce que je peux apporter avec mes qualités. J’ai des joueuses de talents autour de moi alors il me tarde vraiment de partager ça avec elles et puis de leurs donner tout ce que j’ai, comme mon énergie, mon agressivité en défense et mon adresse extérieur !

 

Merci Mélanie pour ta disponibilité et bonne fin de saison à Chartres !

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