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LFB : Le LDLC ASVEL Féminin va-t-il être sanctionné par la FFBB ?

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Gabby WILLIAMS a-t-elle bénéficié d’un montage financier avec une société israélienne ? © Thibaut LASSER

 

Ce jeudi matin, la planète basketball a été ébranlée avec ce que l’on pourrait qualifier d' »affaire ASVEL ». En effet, la Ligue National de Basketball, qui chapote notamment la Betclic Elite (comprenez l’ancienne ProA, c’est-à-dire la première division masculine française), a annoncé que son Conseil Supérieur de Gestion avait décidé de sanctionner (amende de 100 000 euros et retrait de 2 victoires en championnat) l’équipe masculine du LDLC ASVEL pour ne pas avoir fourni à temps les documents justifiant les rémunérations de deux de ses joueurs dont l’identité n’a évidemment pas été révélée par le communiqué de la LNB mais selon plusieurs médias bien informés comme L’Equipe, il s’agirait des internationaux français Nando DE COLO et Joffrey LAUVERGNE.

En lisant ces lignes, vous allez alors nous demander ce que cette information vient faire sur notre site qui, depuis son origine, parle exclusivement de basketball féminin. Patience, nous y arrivons… En effet, il y a quelques semaines, nous apprenions que Tony PARKER, actuel président et actionnaire majoritaire du LDLC ASVEL masculin et féminin, avait décidé de revendre ses parts à Serge BUENO, propriétaire de Smart Good Things, l’un des partenaires privilégiés des deux entités lyonnaises. Or, lorsque cette information était parue, on apprenait également que cet homme d’affaires franco-israélien avait également facilité ou du moins permis le recrutement de Gabby WILLIAMS et de Sandrine GRUDA au sein du groupe de David GAUTIER. Immédiatement (ou en tout cas quelques jours après), T. P., dont on sait depuis hier qu’il entrera bien au Hall of Fame de la NBA dans quelques mois, avait tenu à rassurer tout le monde en indiquant qu’il n’avait aucune intention de quitter la présidence du club. Mais suite à la première annonce, le journaliste Romain MOLINA, toujours très bien renseigné lorsqu’il s’agit de football mais donc aussi de basket, avait publié une vidéo sur sa chaîne YouTube dans laquelle il expliquait que pour rester « dans les clous », c’est-à-dire rester dans la légalité en matière de rémunération du droit à l’image en France (le montant ne doit pas excéder 30%), Serge BUENO aurait fait appel à une entreprise basée en Israël, où la loi sur le sujet est différente dans ce domaine. 

Par conséquent, si, pour l’heure, la partie masculine du LDLC ASVEL a annoncé son intention de faire appel (celui-ci n’est pas suspensif) devant la chambre d’appel de la FFBB, on peut être en droit de se demander si cette affaire peut également avoir des répercutions chez les féminines du club rhodanien. Rappelons par ailleurs que la Ligue National de Basketball est une ligue indépendante de la Fédération Française de Basketball car, là encore, la loi française interdit d’avoir deux ligues professionnelles au sein d’une même disciplines sportive. Par conséquent, la Ligue Féminine de Basketball dépend exclusivement de la FFBB dont, par définition, la règlementation, est différente de celle de la LNB. De plus, on voit mal des clubs concurrents du LDLC ASVEL Féminin (qui représentera forcément la France en Euroligue compte tenu de son grand nombre d’internationales, en vertu des décisions prises par la Fédération l’an passé) se retourner contre celui-ci.

Par ailleurs, ce mercredi, nos confrères de L’Equipe ont annoncé également que Tony PARKER avait l’intention de rencontrer prochainement les joueuses et joueurs du club pour, à la fois, calmer le jeu quant à soi-disant possible départ de la présidence, mais aussi pour rappeler les ambitions élevées dudit club. Voici d’ailleurs un extrait du courrier qu’il leur a envoyé récemment :

Mon rôle auprès de vous est de porter au plus haut les couleurs de l’Asvel […] Mon rôle est de trouver les meilleurs partenaires, qui se projettent à nos côtés, capables d’accompagner le club dans la durée, sous ma Présidence

 

Affaire à suivre !

2 commentaires

  1. « qui représentera forcément la France en Euroligue compte tenu de son grand nombre d’internationales, en vertu des décisions prises par la Fédération l’an passé » : Bourges possède autant d’internationales que l’ASVEL,Votre affirmation ne me parait pas évidente. Ça va dépendre du recrutement pour la saison prochaine, non ?

    • Bonjour,
      Sauf erreur de notre part, ce choix ne peut pas être fait lors de la saison prochaine puisqu’il ne vous aura pas échappé que le recrutement ne peut pas être fait aussi à l’avance. C’est donc bien par rapport à la saison en cours

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