Rio 2016 : Les Etats-Unis décrochent leur huitième titre olympique dans un fauteuil

Les Américaines restent au sommet de l’Olympe © FIBA

Dans une Carioca Arena partiellement remplie, les deux armadas ont mis du temps à s’observer à en débutant cette finale olympique inédite jusqu’à ce que Maya MOORE (14 points, 6 passes décisives) n’ouvre le score à 3 points mais Anna CRUZ (9 points, 4 rebonds) lui répondait en lay-up (3-2, 2′). Même si les Etats-Unis mettaient un point d’honneur à toujours avoir un avantage comptable et donc psychologique sur leurs vis-à-vis, l’Espagne ne perdait pas pied (7-5, 5′). Dans un shoot extérieur dont elle-seule a le secret, Laia PALAU (7 points à 50%) permettait même à la Roja de repasser devant mais le manque de concentration espagnol redonnait de l’entrain à la Team USA (10-8, 6′). Contrairement à leur dernière opposition en finale du Mondial 2014, les deux formations parvenaient à se rendre coup pour coup, du moins dans le premier quart-temps. Face à un adversaire qu’elle connait bien, Alba TORRENS (18 points, 5 rebonds) se mettait en ordre de marche et donnait cette fois 3 points d’avance aux protégées de Lucas MONDELO (14-17, 8′), avance qui s’étiolait au fil des secondes puisqu’au terme du premier quart, les Américaines menaient à nouveau cette bataille (21-17, 10′).

Car de bataille il en était question à cet instant de la partie mais les Espagnoles étaient bien conscientes qu’elles allaient devoir rester concentrées de chaque côté du terrain si elles voulaient se donner une chance de bousculer la hiérarchie mondiale du basket féminin. D’autant qu’en face, après avoir été ménagées en demi-finale, Sue BIRD (3 points, 2 rebonds) était de retour aux affaires et jouait pleinement son rôle de meneuse de jeu (24, 19, 11′). Au vu de la réussite de part et d’autre, on s’en allait vers des bases élevées et l’Espagne tenait bon face aux octuples tenantes du titre (29-24, 14′), du moins pour le moment. Car histoire de se fabriquer un matelas relativement confortable à la pause, Diana TAURASI (17 points à 60%) marquait à son tour à l’extérieur (35-24, 15′). Ses assauts allaient calmer les Espagnoles, désormais en grande difficulté, notamment sur le plan défensif (41-27, 18′). Et après un buzzer beater de Lindsay WHALEN (17 points, 6 passes décisives) , les Etats-Unis regagnaient les vestiaires avec une avance de 17 points (49-32, 20′).

La Team USA ne relâchait pas ses efforts en revenant sur le terrain mais même si ça allait être très compliqué, Astou NDOUR (11 points, 5 rebonds) et ses copines se battaient encore et toujours (62-42, 24′). Le fossé ne cessait de se creuser entre les deux équipes tant la domination américaines s’amplifiait (74-46, 28′). On se dirigeait doucement mais sûrement vers une nouvelle promenade de santé des filles de Geno AURIEMMA surtout que l’Espagne était complètement en panne de solutions même si Silvia DOMINGUEZ (11 points à 71%) achevait le troisième quart-temps par un panier réussi du milieu du parquet (81-49, 30′).

L’issue du match était déjà connue depuis bien longtemps mais Américaines et Espagnoles faisaient le boulot jusqu’au bout (84-51, 31′). A l’image du contre infligé par Elena DELLE DONNE (10 points à 100%) à Astou NDOUR à 4 minutes de la fin, il n’y avait plus qu’une équipe dans l’arène et les Etats-Unis allaient décrocher un huitième titre olympique, le sixième de suite. Score final 101-72.