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Diandra TCHATCHOUANG (Bourges) : « J’ai faim de compétition ! »

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L’ailière de Bourges veut repartir de l’avant © Guillaume LAVIGNIE

Il y a quelques semaines, Diandra TCHATCHOUANG ravissait les supporters de Bourges lorsqu’elle revenait sur le parquet après de longs mois d’absence après une grave blessure au genou. Pour Postup.fr, l’ailière tango est revenue sur cet épisode malheureux de sa carrière mais aussi sur la saison qui attend le groupe berruyer.

 

1) Diandra, tu n’as pas été épargnée par les pépins aux genoux la saison dernière. D’abord la visco-supplémentation et, fin décembre 2015, la rupture des croisés. Comment as-tu vécu tout ça ?

Effectivement, cette blessure je la connaissais déjà, vu que je m’étais blessée au niveau de l’autre genou il y a 5 ans. Ce n’est jamais facile à vivre. La déception était grande mais très rapidement je me suis remise au boulot et je me suis concentrée sur la longue rééducation.

Raconte-nous ce qu’a été ton programme quotidien durant cette période, après l’opération.

Pendant les deux premiers mois, ça été très léger. Beaucoup de soins. Le but était de récupérer les amplitudes au niveau de la flexion et de l’extension. Mon club avait accepté que je fasse cette première phase à Paris, pour que je sois en famille. Tous les matins, j’allais chez le kiné pour trois bonnes heures et je finissais par une séance de travail physique sur le haut du corps et sur la jambe non blessée. Après cette première phase, j’ai recommencé la muscu (presse, squats, etc.) car suite à l’opération, mon muscle quadriceps n’existait quasiment plus. Les séances étaient donc plus intenses et à trois mois, j’ai réappris à courir. J’étais donc en rééducation de 9h à 12h et de 14h à 17h du lundi au vendredi.

En attendant, tu as été une des premières supportrices de Bourges. Quel bilan fais-tu de la saison passée ?

Oui, j’ai découvert ce rôle de supportrice numéro 1 de l’équipe, malgré moi. J’ai assisté à quasiment tous les matches. Au début ce n’était pas facile, ça me démangeait de pouvoir rentrer sur le terrain mais j’ai fini par m’y habituer. Le fait de savoir que de toutes façons, je ne rejouerai pas de la saison m’a sûrement aussi permis d’accepter ce rôle plus facilement. Ça été un super moment lorsqu’on a gagné la Coupe d’Europe au Prado avec notre public. J’étais vraiment heureuse pour les filles car cette saison n’a vraiment été simple pour nous au niveau des blessures, et pas que la mienne. Elles ont été la chercher et c’était une belle récompense après toutes ces galères. Malheureusement, la saison ne s’est pas terminée comme nous le souhaitions. Je me souviens avoir vu beaucoup de déception sur le visage des filles mais moi qui avais un regard extérieur et qui étais avec elles au quotidien, je sais qu’elle ont tout donné.

De même, tu as suivi les Bleues avec le début des qualifications à l’Euro 2017 et surtout les J. O. Pour l’Euro, c’est très bien parti mais quel est ton sentiment après le parcours olympique de tes copines à Rio ?

Je pense que les filles ce sont très bien battues et qu’elles ont su rebondir rapidement après le forfait de Cap’s (Céline DUMERC, ndlr). On a vu de belles choses pendant ces J.O. ! C’est encourageant pour la suite.

Tournons-nous maintenant vers l’avenir. A titre personnel, on imagine que tu vas revenir avec un sentiment de revanche. N’est-ce pas ? Quelles sont tes ambitions ?

Pas vraiment un sentiment de revanche car si je me suis blessée c’est que ça devait arriver même si on ne sait jamais vraiment pourquoi. Mais une chose est sûre, c’est que j’ai faim de compétition ! J’ai hâte que la saison commence et je compte aider mon équipe pour aller le plus loin possible cette saison.

Les Bleues, on imagine que ça fera aussi partie de tes objectifs.

Pour l’instant on n’y est pas encore. J’ai vraiment la tête tournée vers le début de saison avec mon club actuellement.

Si on se focalise surtout sur Bourges, le départ de Céline vers Basket Landes a fait beaucoup parler. Est-ce un renouveau ou une continuité pour les Tangos ?

C’est forcément un renouveau. Céline était là depuis une éternité, elle a marqué l’Histoire du club. Et en plus c’était la meneuse de jeu, on connaît tous la particularité de ce poste de jeu. Au total, il y a eu 4 départs et 5 arrivées. C’est clairement un renouveau.

Toi qui viens donc de connaître pas mal de galères physiques, quel message voudrais-tu faire passer à celles et ceux qui sont en train de le vivre ou à qui ça pourrait malheureusement arriver ?

Pour cette blessure, le mot d’ordre c’est PATIENCE. Il n’y a rien de pire que de ne pas pouvoir faire ce qu’on aime le plus. Donc ne jamais lâcher et prendre cet obstacle comme un challenge.

Tu as reçu pas mal de soutien pendant ton absence. As-tu des personnes à remercier en particulier ?

Oui j’ai reçu pas mal de messages de soutien. Même de personnes que je ne connaissais pas ou bien d’athlètes d’autres disciplines. C’est très touchant. Je les remercie tous du fond du coeur ! Je remercie également mes amis qui ont été là pour moi pendant ce moment difficile. Et bien évidement, je remercie ma famille qui, une fois de plus, m’a apporté un soutien sans faille.

Diandra, toute l’équipe de Postup.fr te remercie beaucoup pour ta disponibilité et te souhaite une très bonne saison, au meilleur de ta forme !

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