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Manuella HATCHI (Graffenstaden) : « Montrer que je peux m’imposer en Ligue 2 »

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Manuella HATCHI se lance un nouveau défi © Prensa CB Al-Qazeres Extremadura

 

Il y a quelques semaines, nous vous annoncions que Manuella HATCHI s’était engagée avec Graffenstaden en provenance d’Al-Qazeres (Espagne). Aujourd’hui, l’ex-Charnaysienne et Rezéenne nous fait le plaisir de répondre à quelques questions. Nous l’en remercions très chaleureusement !

 

En octobre dernier, tu as surpris beaucoup de gens en traversant les Pyrénées pour t’engager avec le club d’Al-Qazeres. Pourquoi ce choix ?

Je comprends que ça ait pu surprendre beaucoup de personnes, au vu de ma saison passée et des circonstances sanitaires. J’admets que ma saison à Charnay n’a pas été des plus glorieuses mais elle m’a fait prendre en maturité et je pense que c’est grâce à cette expérience que j’étais prête à saisir cette opportunité en Espagne. J’ai fait le choix de partir à Al-Quazeres parce que l’occasion s’est présentée à moi. J’étais sans club en septembre, je me préparais avec le NRB avec mon préparateur physique, je voulais me relancer de la meilleure des manières. L’Espagne s’est présentée à moi et je n’ai pas hésité.

 

Malheureusement, tout ne s’est sans doute pas passé comme tu l’espérais puisque tu t’es blessée au bout de quelques matches. Qu’est-ce qui s’est passé exactement ? Comment vas-tu aujourd’hui ?

Comme tu dis, malheureusement, je me suis blessée au genou. Le processus de diagnostic a été long. J’ai donc dû revenir en France et les médecins ont conclu que j’avais un problème au cartilage causé par une inflammation mal soignée. C’était dur à encaisser mais j’ai pu vite me remettre d’aplomb. Il m’a fallu faire les choses étape par étape, me soigner, me rééduquer et maintenant me repréparer pour la saison à venir. Je suis très bien entourée et j’ai hâte de rejoindre les parquets !

 

Même si, comme on l’a vu, tu n’as pas pu disputer beaucoup de matches de Liga Endesa, quelles différentes as-tu pu faire entre ce championnat et ceux dans lesquels tu as évolués jusqu’ici en France ?

Je dirais qu’il faut être prêt, surtout physiquement. C’est un championnat très athlétique, qui laisse plus la place à un jeu d’instinct et un peu moins « tactique ». Ce que je veux dire, c’est que la Liga Endesa se conforme moins sur la répétition des systèmes et permet à des joueuses de talent d’avoir leur moment pour s’exprimer. On peut le voir lorsque que l’on regarde un match de l’équipe nationale espagnole. Il faut être vigilant sur tout ; les premières intentions, les 1 contre 1, etc. Et puis, cette saison, les matchs s’enchainaient, nous étions à deux matchs par semaine.

 

Globalement, comment qualifierais-tu cette expérience en Espagne ?

Les premiers mots qui me viennent seraient « riche », « gratifiant », mais aussi « difficile ». Que soit humainement ou sportivement. Je suis arrivée en cours de saison dans un nouveau championnat avec une nouvelle manière de jouer. Je devais donc m’adapter rapidement. C’est mon travail, je me prépare chaque été pour ça, j’étais prête pour ce type d’opportunité. Malheureusement, la saison s’est écourtée avec ma blessure et cela m’a freinée dans mon élan. Je n’ai pu aider mes coéquipières et mon club dans leurs objectifs. Cependant, je n’en tire que du plus. J’ai rencontré des internationales de renom dans l’un des championnats les plus reconnus d’Europe. J’ai su me réconforter et prouver que j’étais capable de jouer et créer la surprise dans le championnat espagnol. Et ce sont ces expériences-là qui font que j’aime ce métier.

 

Il y a quelques semaines, on apprenait que tu revenais parmi nous en t’engageant avec Graffenstaden. Qu’est-ce qui t’a donné envie de relever ce nouveau défi ?

Je pense que tout le monde répond à peu près la même chose à ce sujet. Ce qui m’a poussé à signer, c’est le projet à venir du club. Les échanges que j’ai eus avec les dirigeants et le coach m’ont donné envie de faire partie de l’histoire du SIG Association. Je voulais trouver un club où je pourrais m’identifier et c’est le cas. Si on regarde en arrière, signer là-bas peut être un tremplin. D’ailleurs, de très bonnes joueuses sont passées par là. Ce club me semble être le plus en adéquation avec mes volontés sportives et personnelles. J’ai passé deux années écourtées, et cette fois-ci, j’aimerais faire une saison complète et correct. J’ajoute aussi que c’est un championnat que je connais, je pense m’être fait un petit nom par le passé. Tous cela assemblé m’a permis de faire ce choix de signature.

 

Quelles sont tes ambitions et celles de ta nouvelle équipe pour la saison à venir ?

Je suis une bosseuse et j’en veux toujours plus, on peut donc supposer que j’aime les défis. Cette année, je vais être servie. Cette saison, individuellement je veux montrer que je peux m’imposer encore dans ce championnat, le coach me confiera un rôle au sein de l’équipe et je le prendrai avec sérieux. Mon deuxième défi sera d’obtenir en parallèle mon Bachelor. Collectivement, le club veut aller de l’avant, voir plus grand, et je les rejoins là-dessus. Ils veulent passer un cap et c’est ce que je recherche, et cela saison après saison. Je veux partager, apprendre, avoir de l’ambition et c’est la philosophie actuelle du SIG Association. Et si on parle championnat (et j’admets que la saison 2021-2022 va être très dense), de très bonnes équipes se forment mais on peut viser un Top 6 en saison régulière et valider les playoffs.

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