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Face à des Lyonnaises toujours en effectif réduit, le Fenerbahçe remporte la première Supercoupe d’Europe de son Histoire !

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Les Stambouliotes n’ont laissé aucune chance aux Lyonnaises © Fenerbahçe

 

LDLC ASVEL Féminin Fenerbahçe 52-109

Ce jeudi soir à l’Astroballe de Villeurbanne avait lieu ni plus ni moins que la grande fête du basketball féminin européen avec ce qui se fait de mieux, à savoir le LDLC ASVEL Féminin et le Fenerbahçe, respectivement vainqueurs de l’Eurocoupe et de l’Euroligue, pour se disputer la Supercoupe d’Europe. C’était d’ailleurs un match particulier pour le staff stambouliote puisque, pour rappel, la coach principale est de nouveau Valérie GARNIER depuis quelques semaines, elle-même assistée de l’ancienne meneuse Camille AUBERT. Comme depuis le début de saison, les Lyonnaises sont encore amputées de plusieurs joueuses majeures mais Helena CIAK (14 points, 4 rebonds) et ses partenaires sont plutôt bien rentrées dans la partie. Mais ça, c’était avant qu’Emma MEESSEMAN (10 points, 13 rebonds) et les siennes ne prennent les choses en mains (4-10, 3’). Quelques instants plus tard, après une contre-attaque dont Yvonne ANDERSON (10 points, 3 rebonds) était à la conclusion pour donner déjà 10 points d’avance à sa nouvelle équipe (4-14, 4’), David GAUTIER était contraint de prendre un premier temps mort pour stopper l’hémorragie. C’était compliqué pour le LDLC ASVEL Féminin mais ça n’empêchait pas Marine FAUTHOUX (4 points, 3 passes décisives) et ses coéquipières d’essayer de se redresser (10-16, 6’). Leurs efforts ne payaient pas suffisamment car Kitija LAKSA (18 points dont 4/6 à 3 points) et le « Fener » n’avaient qu’à accélérer un peu pour enfoncer un peu plus le clou. Après 10 minutes, les filles de Valérie GARNIER menaient alors 16 à 26.

Dès la reprise, le Fenerbahçe avait à cœur de poursuivre sur sa lancée pour se mettre vite à l’abri, sous l’impulsion de Nikolina MILIC (13 points à 75%) notamment (18-34, 13’). Appliquées, les Lyonnaises avaient envie de réduire l’écart et faisaient d’ailleurs preuve de bonne volonté pour tenter de repasser sous la barre des 10 points de retard (22-34, 15’). En face, Kayla McBRIDE (9 points dont 3/3 à 3 points) et ses troupes étaient toujours aussi concentrées même si leur coach semblait soucieuse de voir revenir les locales. C’est donc Napheesa COLLIER (20 points, 7 rebonds) qui se chargeait de calmer le jeu en redonnant un peu d’air à son équipe (24-40, 17’). Dans les 2 dernières minutes de la première mi-temps, les choses devenaient de plus en plus compliquées pour le LDLC ASVEL Féminin (26-48, 19’). Les deux formations retrouvaient finalement les vestiaires avec une avance de 23 points pour le Fenerbahçe (28-51, 20’).

Compte tenu du contexte, David GAUTIER et son staff savaient que ça allait être difficile de revenir. Pour autant, Alexia CHERY (14 points dont 4/7 à 3 points) et les Lyonnaises allaient se battre jusqu’au bout (33-53, 22’). A l’inverse, le Fenerbahçe était de plus en plus dans son jardin et ça se voyait au tableau d’affichage (35-61, 24’). Les Stambouliotes se permettaient d’ailleurs de franchir un nouveau pallier alors qu’il restait 5 minutes à jouer dans le troisième quart-temps, ne laissant plus aucun doute quant à l’issue de cette rencontre (35-65, 25’). Côté lyonnais, l’objectif était donc désormais de travailler en vue des prochaines échéances tandis que dans les rangs stambouliotes, Coach GARNIER en profitait pour faire une revue d’effectif en faisant rentrer (presque) tout le monde. Une autre mauvaise nouvelle chez les locales, c’est que Marine FAUTHOUX devait quitter le terrain suite à un mauvais coup reçu au niveau des cervicales. Sur le plan purement sportif, la messe était dite. Après 30 minutes, le score était de 38 à 84 en faveur des visiteuses.

Désormais, il fallait faire le job jusqu’au bout entre des Lyonnaises qui avaient être de mettre fin à ce long chemin de croix tout en faisant plaisir à leur public et des Stambouliotes certes professionnelles mais qui devaient maintenir un niveau de concentration élevé (38-90, 31’). Heureusement, Marine FAUTHOUX rassurait tout le monde en revenant après 2 minutes dans le dernier quart-temps mais dans le camp d’en face, Kitija LAKSA se chargeait d’atteindre le cap des 100 longueurs. Dès lors, David GAUTIER demandait à ses (jeunes) joueuses d’oublier le score et surtout de se faire plaisir. C’est donc assez logiquement que le Fenerbahçe l’emportait sur le score de 52 à 109 et s’adjugeait la première Supercoupe d’Europe de son Histoire, de quoi garnir encore davantage une armoire à trophée déjà bien remplie.

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