Bourges remporte sa 12ème coupe de France et retrouvera l’Euroligue !

Les Tangos ont détrôné Basket Landes © FFBB

Cet après-midi, avec du très beau monde en tribunes, l’AccorArena de Paris-Bercy était le théâtre de la finale de coupe de France féminine entre Basket Landes et Bourges. Malgré les enjeux décrits dans notre présentation de cette rencontre au sommet, les deux équipes se sont d’abord jaugées dans les premiers instants. Mais après un petit incident sur le parquet (une partie de l’habillage était décollée), ce sont les Berruyères qui, autour de Kayla ALEXANDER (22 points, 15 rebonds=, ont pris le dessus (2-7, 3’). En face, il faudra attendre que Luisa GEISELSODER (9 points, 5 rebonds) prenne ses responsabilités à longue distance pour voir les Landaises rentrer vraiment dans la partie (7-9, 5’), suivie de Yohana EWODO (7 points, 2 rebonds) à mi-distance (9-9, 6’). Dès lors, cette finale était vraiment lancée mais d’un côté comme de l’autre, on avait du mal à trouver la mire et transpercer la défense adverse. Ainsi, après 10 minutes, c’est Bourges qui comptait un tout petit point d’avance (13-14, 10’).

Comme en début de match, Landaises et Berruyères ont eu du mal à prendre leurs distances les unes des autres à l’entame du deuxième acte. Là encore, ce sont les joueuses de Julie BARENNES qui ont semblé sonner la révolte, par l’intermédiaire de Kendra CHERY (6 points, 4 rebonds), pour reprendre le dessus (17-16, 13′).  La route était cependant encore très longue puisque côté tango, Miss ALEXANDER étaient toujours là. Pour ce qui est annoncé par la presse comme étant son dernier match sous les couleurs berruyères, la capitaine Sarah MICHEL-BOURY (2 points, 3 passes décisives) avait à cœur de tout donner et distribuer des caviars pour aider ses troupes à rester dans le match (21-22, 15’). Ca n’a cependant pas effrayé Alexis PETERSON (23 points, 3 passes décisives) et ses partenaires, qui savaient accélérer quand cela était nécessaire (25-25, 16’). Avec une réussite au shoot qui n’était pas dans les annales, aucune des deux écuries n’était en mesure de prendre vraiment l’ascendant en cette première période. A une minute de la fin de celle-ci, Basket Landes écopait d’une faute technique pour une raison assez incongrue : il y avait 6 Landaises sur le parquet parisien. Toutefois, après un 2+1 d’Alexis PETERSON sur la possession suivante, c’est Basket Landes qui repassait devant au moment de regagner les vestiaires (32-31, 20’).

Jusqu’ici ultra-dominatrices au rebond (33 contre 14), les Tangos devaient s’en servir pour tenter de reprendre l’ascendant. A l’expérience, Anete STEINBERGA (12 points, 7 rebonds) permettait tout de même à son équipe de démarrer la seconde période sur une bonne dynamique (34-38, 23’). Dans les rangs landais, on avait à cœur de tout donner pour ne rien regrettait et ça se voyait toujours au tableau d’affichage (46-47, 28’). Il ne manquait pas grand-chose pour que les protégées de Coach BARENNES ne parviennent à repasser devant et elles le savaient. Cependant, après 3 quarts-temps et 2 lancers réussis par Pauline ASTIER (12 points, 2 rebonds) , Bourges menaient toujours d’une petite longueur (50-51, 30’).

Assez muette jusque-là, Alix DUCHET (11 points, 3 rebonds) montrait à ses partenaires et ses supporters qu’elle avait des ressources pour aider Bourges à aller de l’avant dans cette fin de match (50-55, 32’). Luisa GEISELSODER et les Landaises pouvaient encore croire en leurs chances de victoire. Dans ce contexte, c’est l’équipe qui allait faire preuve d’un maximum de sang-froid qui allait être capable de s’imposer. Et à ce jeu-là, ce sont les filles d’Olivier LAFARGUE qui retrouvaient un second souffle (54-65 puis 56-65, 36’). Pour être sûres de maintenir le cap, les Tangos devaient absolument renforcer la défense et empêcher Basket Landes de trouver des shoots qui allaient leur permettre de se relancer dans un bien nommé money-time. Le tournant du match est survenu à 1’14 du buzzer final quand Alexis PETERSON se tordait de douleur sur le terrain mais visiblement plus de peur que de mal pour la prodigieuse meneuse US. Ca commençait à sentir mauvais pour le tenant du titre surtout que, dans la foulée, Pauline ASTIER allait marquer en lay-up (59-69, 39’). Dès lors, les jeux étaient fait et c’est Bourges qui remportait sa 12^ème coupe de France au terme d’une finale de haute volée (63-76) et retrouvera donc l’Euroligue la saison prochaine.